Il y a deux ans l’Étal pratiquait en urgence un abattage rituel dans le territoire occupé du Bataclan.
Quand je passe devant cette boucherie sabbatique j’ai envie de vomir.
Elle se dresse, repeinte, rutilante, alors qu’il eût fallu la raser et recouvrir sa place de sel.
Parfois, je vois des multitudes de jeunes qui font la queue pour aller patauger dans le sang de leurs frères. Race d’Abel !
À peine 2 ans, et la dalle qui recouvre leurs dépouilles est devenue une chape de plomb durci et le souvenir de leurs jeunes vies ôtées une histoire drôle.
Qu’il est loin le temps des bougies sur les pavés et des petits cœurs roses sur les Mosquées !
On se demande même si aujourd’hui, dans l’ambiance macaroniste, il y aurait encore quelques fleurs et quelques pleurs de la part de nos nouilles.
Dans l’affirmative il se trouvera toujours une indigène mal léchée, une féministe mal blanchie pour venir les rappeler à l’ordre :
« Quand des martyres égorgent et kalachnikovent quelques centaines de blancos, là ça fait du bruit ! Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla ! Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue par centaines toutes les deux heures on l’entend moins votre grande gueule ! »
Et ce propos sera approuvé par des membres de l’UNEF, par l’Union Juive pour la paix, applaudi par des FIFilles au Sénateur et par les Indigènes de la raie, et légitimé par la Justice de c’pays !