Si Manuel Valls a magnifiquement échoué sur le chômage (heureusement pour ses maîtres), il a lamentablement réussi sur le sionisme (heureusement pour ses maîtres). On le retrouvera donc sur la ligne de départ en 2017, face à Nicolas Sarkozy. Le suspense d’une finale sioniste de gauche contre sioniste de droite risque d’être énorme !
Victoire de la démocratie sur le FN
Le dimanche 22 mars sur France 2, peu après 20 heures, devant les résultats du 1er tour des élections départementales, Nathalie Kosciusko-Morizet pérore :
« J’ai envie d‘appeler les Français à confirmer cette belle dynamique pour que ça change ! »
On a arrêté de regarder à partir de là. Dès la première phrase. C’est dire la saturation. Huit jours plus tard, le 30 mars 2015, dans Télématin, toujours sur France 2, deux intervenants livrent deux informations essentielles.
La spécialiste politique maison résume la situation :
« Le parti d’extrême droite ne décroche aucun département. »
Et le député UMP de l’Eure Bruno Le Maire, fort de la victoire de son parti :
« Nous sommes désormais, à droite, la seule force d’alternance en France aujourd’hui. »
Toujours aussi lucide et cohérent, le peuple français fait revenir sur scène Sarkozy pour dégager Hollande, qui avait servi à chasser Sarkozy. Le balai balaye le balai… Pitoyable aboutissement de cette politique, qui laisse à l’électeur le faux choix binaire alternatif, dans un éternel recommencement basé sur l’amnésie… volontaire. Mais comment peut-on oublier l’ex-président sioniste, même si l’actuel ne vaut pas mieux, prouvant par là même que ce ne sont pas leurs convictions affichées qui commandent ? Mais alors, qui commande ? Il n’y a qu’à voir la politique étrangère, la seule qui ne triche pas. D’accord, mais pourquoi obéir à l’axe américano-sioniste ? Ben, parce que c’est eux qui nous dirigent. Mais comment ? Ben, avec leur argent. Et ce, depuis très exactement deux siècles. Nous y reviendrons.
Après Pépin le Bref, voici Manu le chômdu !
Comme nous l’avions écrit, 2015 est l’année de la bascule mécanique du chômage mais pas pour des raisons de politique économique audacieuse, par exemple en autorisant les petites entreprises à embaucher en allégeant leurs charges, non, juste un changement brutal dans la pyramide des âges. Hollande comptait dessus, pour masquer son échec, qui n’en est pas un, d’ailleurs, puisqu’il n’a jamais eu l’intention d’emmerder les grands patrons avec une débauche difficile ou une embauche forcée. Car en économie, c’est le couple profit/chômage, ou l’emploi… au détriment du profit. Le chômage couche avec le profit, assurant la rentabilité des grandes entreprises : moins de gens produisent plus de choses. Donc les autres, le surplus, on les met (sans jeu de mots) de côté, on leur file un petit pactole, pour le reste ils se débrouillent au black et puis il y a la famille, c’est la fraternité qui fait tampon, et ça arrange bien l’élite qui dirige l’Etat.
La question est : jusqu’où cette élite va-t-elle pouvoir tendre la corde de la fraternité, cette nouvelle variable d’ajustement sociale. On doit à Cavanna le fameux « privatisons les bénéfices, socialisons les pertes ». On ajoutera : généralisons la fraternité, qui ne coûte pas un rond à l’Etat, qui économise de la redistribution et qui maintient la paix sociale.
Le flair infaillible du président
Extrait du discours du président Hollande à Dakar dans l’émission 28 Minutes sur Arte, le 20 décembre 2014 :
« Nous avons montré que nous pouvions vaincre, vaincre le terrorisme, vaincre le fondamentalisme, vaincre la barbarie… Nous avons aussi montré que la France pouvait être au service de la sécurité de l’Afrique. »
Deux semaines plus tard, éclataient les « attentats » de Paris. La sécurité en Afrique, c’est bien, mais la sécurité en France, c’est bien aussi, monsieur le président. Ou alors Bibi ne l’a prévenu de rien, et c’est pas sympa, avec tout ce que François fait pour le sionisme : se coucher, se plier en deux, en quatre !
Allo le DSKarlton ?
Ce qu’il faut retenir de cette histoire de barbouzes qui dézingue en 2011 le candidat socialiste aux présidentielles 2012, c’est surtout que la police politique française écoute qui elle veut, quand elle veut, en s’asseyant sur la légalité. Ne nous réjouissons pas du piège qui a été tendu à DSK, car c’est la méthode qui sera appliquée aux dissidents. Et qui l’est déjà. On dit police politique car elle n’est évidemment pas indépendante, et obéit au politique. C’est-à-dire, concrètement, qu’un Premier ministre, le seul apte à autoriser une écoute administrative (comme c’est joliment dit), fait écouter qui lui chante et transmet la clé USB au président, qui peut ainsi surveiller la concurrence.
Application au malheureux DSK avec l’axe Nicolas Sarkozy (président de la République de 2007 à 2012) - Bernard Squarcini (directeur de la DCRI de 2008 à 2012) - Frédéric Veaux (directeur adjoint de la DCRI entre 2010 et 2012). Une police de coups (politiques) plus que de sécurité nationale. Détournement dangereux de la défense intérieure au profit d’une caste, d’un noyau dur. Au fait, en quoi DSK menaçait-il la sécurité de l’Etat ? En rien, même avec ses partouzes. En revanche, il menaçait la sécurité de la réélection du chef de l’Etat et des intérêts de son clan. La presse s’est fait dans cette histoire une fois de plus instrumentaliser par le renseignement, lui-même manipulé par une faction politique, cet Etat dans l’Etat.
Et si DSK a été piégé en 2011, comment considérer les attentats de Paris en 2015 ? Croisons deux hypothèses : DSK piégé par un clan politique qui tient la DCRI dans sa poche, et un commando terroriste laissé libre d’agir sur une cible désignée et connue depuis longtemps. Il en résulte une troisième possibilité : un opposant politique, mettons un dissident, assassiné par un vrai tueur « contrôlé » par la DCRI, avec un profil de Christian Didier, l’assassin de René Bousquet. Pour plus de sécurité, le « tueur fou » serait doublé par un commando venu d’un pays étranger, qui serait lui exfiltré après son crime. Tandis que le tueur serait appréhendé, ou abattu. Mais là, on retombe dans le cinéma.
La légende de l’A320
Dans le milieu du renseignement et de l’infiltration, chacun sait désormais ce qu’est une légende : ce profil artificiel créé de toutes pièces et endossé par un agent pour une opération, ou plus. Apprise par cœur, dans un souci du détail vraisemblable et de la cohérence globale, cette carapace informationnelle permet d’évoluer incognito dans le dangereux milieu choisi. Des films relativement crédibles, français pour la plupart, commencent à révéler quelques méthodes du renseignement… extérieur : on n’a pas vu beaucoup de films sur la police politique française, et pour cause. C’est pas très glamour, et ça vise en premier lieu les dissidents. Un ange avec une station d’écoute, une pression fiscale et une censure Internet passe…
On découvre dans Les Patriotes de Rochant (LA référence), Secret Défense de Haïm, Espion(s) de Saada, ou Agents secrets de Schoendoerffer, Une Affaire d’État de Valette… comment apprendre un faux CV, intoxiquer l’adversaire, en évitant de se faire intoxiquer soi-même, pour ne pas intoxiquer toute la maison derrière.
Au fait, pourquoi on vous raconte tout ça et quel rapport avec le crash allemand en terre française ? Aucun. C’était pour frimer un peu, exhiber notre impressionnante culture. De l’exhibitionnisme culturel pur.
L’erreur du gouvernement féministe
- Attention au délit de racolage passif, que le Sénat vient de rétablir…
Alors que la discussion de la proposition de loi (relative à la pénalisation des clients de prostituées) de la lycéenne devenue ministre des écoles débute au Sénat, apportons ici un point de vue qui démonte cette inutile polémique. S’en prendre à la prostitution est inefficace, car cela équivaut à s’en prendre aux symptômes. De quoi ? D’une pathologie plus profonde et moins accessible à ces esprits simplificateurs que sont les hommes politiques, et a fortiori les femmes politiques. Soyons directs : la plupart des putains ont été agressées sexuellement dans leur jeunesse (viol), ou leur enfance (inceste). Les attouchements ont déprécié le corps de la victime, qui pense le revaloriser par le truchement de son commerce, de sa location. Faire payer pour faire l’amour, c’est faire payer l’autre, en général l’homme, de ce dont il est génériquement responsable. Où le client devient le violeur… qui répare le forfait originel en redonnant de la valeur au corps de la putain, par le moyen de l’argent. S’attaquer à la prostitution côté clients ou côté putains revient à s’attaquer aux boutons, tout en ignorant la mauvaise nourriture. On ne pouvait s’attendre à mieux de la part d’une perruche placée à ce poste (ministre des droits des femmes pendant deux ans) pour des raisons personnelles obscures, mais politiques très claires : il s’agit de déplacer le débat sur des sujets accessoires, de donner à manger du sociétal aux électeurs de gauche trahis sur le social, et de contrôler l’agenda du débat démocratique. Aujourd’hui, à part les ultras du camp LGBT, qui peut encore croire la ministre de l’Education nationale socialiste, qui n’a plus rien de national ni de social ?
Lentente.net ou la ekommandantur
Un monde sans populisme serait si beau : les banquiers pourraient vaquer à leurs humanistes affaires sans crainte, les gouvernants pourraient continuer à faire semblant de gouverner pour la façade, les médias pourraient déverser leur flot quotidien d’interprétations orientées sans la moindre opposition intellectuelle. Le seul hic, ce serait la disparition de L’entente. Aujourd’hui, il n’y a plus une feuille de papier à cigarette entre l’antipopulisme de cette fausse gauche et le travail de basse police, sous lequel on devine le visage honteux de la « vigilance démocratique ». Allô Balance Service, mon voisin a un portrait de Le Pen chez lui et j’ai entendu plusieurs « allez la France » pendant un match des Bleus chez les ouvriers du deuxième !
Les élections superficielles 2015
- Matthieu n’a pas eu besoin de passer par des élections pour accéder au pouvoir
Il y eut Marx, Engels, l’union des prolétaires, la naissance des syndicats, les partis de gauche et quelques difficiles avancées sociales, obtenues à coups de grèves. Et le droit de vote pour maintenir ces fragiles acquis arrachés au capitalisme sauvage. Le droit de vote fut un grand rêve. Il est maintenant mort. Quand il s’agit d’élire des pantins, il y a élections et démocratie, avec décompte des temps de parole par ce grotesque CSA ; mais quand il s’agit de vrai pouvoir, il y a nomination directe du souverain : les préfets (qui n’ont pas besoin d’une assemblée pour décider), les ministres d’Etat (Intérieur, Affaires étrangères, éventuellement Economie), les hauts magistrats (dans la discrétion) et évidemment, le parquet (le ministère public, sous l’autorité directe du garde des sceaux). A-t-on jamais voté pour ces derniers ? Et, de manière plus large, pour les banquiers d’affaires ?
Le reste, les présidentielles, les législatives, les régionales, les européennes et les départementales, c’est la survivance d’un grand rêve, celui de la main du peuple sur le gouvernail de la nation. Il est vrai qu’une nation ne se conduit ni avec des bons sentiments, qui sont en général spontanément ceux des gens, ni avec 45 millions de tergiversations potentielles. Le chef n’existe que parce que le peuple n’est pas encore mûr politiquement. La nature (humaine) a horreur du vide.