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Qui me soigne ?

« La France consacre au total 11,3 % de sa richesse nationale à la santé » [1]. Une question s’impose : comment expliquer qu’avec un tel investissement, la population soit globalement en si mauvaise santé ? Les exploits de la chirurgie de pointe ou des techniques palliatives techniciennes cachent de moins en moins le délabrement de l’état de santé de nos contemporains. Le système de soin gère des maladies chroniques incurables – pudiquement renommées « affections de longue durée » – dont la seule option est la prise de molécules de plus en plus dosées et de plus en plus nombreuses. Mais de guérison, ou de « bonne santé », il n’est pas question.

 

Le panorama s’aggrave d’ailleurs, puisque on a pu déplorer des retards de prise en charge en tout genre. Mais l’irruption de la pandémie ne change rien aux données du problème : notre médecine ne sait pas guérir l’écrasante majorité des motifs de consultation. Nos malades se contentent d’être « accompagnés » dans leur maladie.

Est-ce une fatalité ? Pour répondre, il est à la fois indispensable et instructif de connaître le contexte de la mise en place de cette médecine moderne, scientifique, progressiste, irréprochable en apparence, basée sur la molécule chimique brevetable pour se faire une opinion. Et pour cela, faire un saut dans le temps et dans l’espace, pour se rendre aux États-Unis du XIXe siècle. On y trouve une clé de compréhension importante, tant sur le plan théorique que pratique. Clé éclairante pour comprendre la genèse du système de soin moderne, qui nous a mené jusqu’à aujourd’hui, mais peut-être aussi pour retrouver le chemin de la santé.

 

L’école orthodoxe du XIXe siècle

La médecine moderne de l’époque – sous-entendu celle des gens des villes et des gens bien éduqués – veut entrer dans le champ scientifique. Elle isole les principes actifs des plantes, comme la morphine ou la strychnine, dont elle recherche les effets rapides et puissants. Ce n’est pas pour rien qu’on la baptise « médecine héroïque ». La dose, souvent proportionnelle à la rapidité d’action recherchée a un effet immédiat et brutal. Mais le risque peut être fatal, et les malades succombent souvent au traitement lui-même plus qu’à la maladie. L’utilisation de métaux lourds toxiques, comme le mercure, l’arsenic ou l’antimoine sont à l’origine de nombreuses aggravations ou empoisonnements. Le chlorure mercureux est le médicament le plus prescrit au cours du XIXe siècle, malgré les dégâts causés par sa toxicité. Il s’agit d’un fait avéré que dénoncent d’ailleurs les médecins de l’époque eux-mêmes.

C’est donc une médecine très agressive qui puise son modèle théorique sur un modèle militaire. La maladie est l’ennemi à abattre – une entité étrangère au corps qu’il faut éliminer – et le corps des malades, son champ de bataille. Dans cette guerre, les armes utilisées sont sanguinaires et binaires : on vous saigne (1/2 litre renouvelable au besoin) ou on vous purge violemment. Et si cela ne suffit pas, on recommence avec la même recette !

De sorte que la médecine orthodoxe – « allopathique », dirait-on aujourd’hui – est extrêmement critiquée au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Notamment sur le plan des résultats thérapeutiques. Cette approche médicale ayant peu à offrir, de nombreux médecins cherchent une autre voie, capable de guérir leurs malades. En réalité, il existe déjà d’autres façons de se soigner. Les premiers colons n’ont pas attendu qu’on leur promette une approche labellisée scientifique pour se préoccuper de leur santé. Il existe des pratiques médicales traditionnelles, parfois ramenée d’Europe, parfois apprises au contact des Amérindiens, mais toujours assises par l’expérience et le bon sens, et qui contentent la population. Les regards vont alors se porter dans cette direction, puisque la science orthodoxe a montré ses limites. Mais c’est avant tout le constat d’inefficacité et les critiques des méthodes orthodoxes, en particulier lors des épidémies, qui va favoriser cette contestation doctrinale. L’impasse de la médecine héroïque nourrira de ce fait un retour en force vers le principe hippocratique Vis medicatrix naturae, le « pouvoir guérisseur de la nature », certes moins moderne mais plus fonctionnel pour les malades. Ainsi vont prospérer l’éclectisme et le thomsonisme, dont on peut faire remarquer que la trace sur Wikipédia est inversement proportionnelle à l’énorme succès de ces approches dans la réalité [2]. Elles s’appuient sur la phytothérapie et sur des pratiques d’hygiène vitale comme l’hydrothérapie, la diète ou le jeûne thérapeutique.

 

Révolution de l’homéopathie

C’est dans ce contexte que l’homéopathie va s’implanter avec force au milieu du XIXe siècle. Bien que dans le ton de l’ambiance générale du retour aux principes hippocratiques, le cas de l’homéopathie, toutefois, est différent. Elle est une révolution médicale révélant des lois et des principes inédits, plutôt qu’un retour en arrière. Il est important de rappeler que le succès de l’homéopathie est fondé sur ses résultats cliniques uniquement. Contrairement à ce que son dénigrement permanent laisse supposer, l’homéopathie s’est construite au chevet du malade et non sur une quelconque approche théorique novatrice. Fait peu connu, c’est Samuel Hahnemann, le découvreur de l’homéopathie, qui a introduit l’expérimentation dans le champ médical. Son approche strictement rigoureuse part de l’observation des faits pour remonter aux lois qui les gouvernent, sans autre but que celui de guérir.

La meilleure preuve est historique : c’est lors des grandes vagues épidémiques mortifères que l’efficacité de l’homéopathie est apparue avec tout son éclat. Il n’est pas une ville de taille raisonnable aux États-Unis où l’on ne puisse trouver dans les archives des journaux locaux, les chiffres obtenus par les homéopathes.

L’homéopathie, qu’on appelle alors « la nouvelle école » obtient des rémissions et des guérisons spectaculaires. En 1900, les homéopathes représenteront 10 % des médecins en exercices, ils sont mieux formés et gagnent mieux leur vie. Les orthodoxes, désavoués par la population, se mettent à « copier » l’esprit de cette nouvelle médecine en réduisant par exemple les doses de métaux lourds, en ajoutant quelques granules ou en s’intéressant en surface à la phytothérapie.

D’autres vont jusqu’au bout : on assiste à des conversions d’allopathes séduits par cette médecine plus efficace. Plusieurs hôpitaux basculent également pour de bien meilleurs résultats : au Mississippi State Hospital à Natchez, la mortalité passe de 55 % en 1853 à 7,6 % en 1854 après le passage à l’homéopathie [3]. On fait les mêmes constats en Europe. En France, un article du Figaro du 13 juillet 1884 (« Le choléra vaincu par l’homéopathie ») témoigne de la même proportion en faisant l’addition des guérisons et celles des décès. Il révèle 50 % de décès sur la totalité des malades traités allopathiquement, contre moins de 10 % chez ceux qui ont eu le traitement homéopathique [4]. Partout l’homéopathie obtient estime et popularité auprès du grand public, comme des élites. Alors comment expliquer sa marginalisation, son déclin et son dévoiement ? Car en effet, en dépit du satisfecit des principaux intéressés, en dépit des expériences positives toujours plus nombreuses et des preuves publiées sur les taux de mortalité comparés, la victoire sera de courte durée.

 

La contre-offensive des « orthodoxes »

Ce que beaucoup de praticiens et de malades n’ont pas compris à l’époque, c’est que la logique orthodoxe servait à merveille la logique marchande. Et si la plupart des médecins en première ligne avaient comme préoccupation première de soulager la souffrance, d’autres avec plus de recul y avaient flairé les perspectives florissantes de l’industrie chimique appliquée à la santé. D’ailleurs les laboratoires foisonnent, créant leur propre revue ; revues qui publient leur propres articles scientifiques sur leur propres remèdes. La quasi-totalité des revues médicales sont aux mains de l’industrie. L’enjeu est à la taille des promesses de profits : il s’agissait donc d’organiser la supériorité de l’orthodoxie, puis d’en prendre le pouvoir. Fidèle à sa philosophie guerrière, la tête pensante du courant orthodoxe prépare méticuleusement la contre-attaque. Elle en sortira grand vainqueur après un demi-siècle de lutte.

Le premier élément de cette ligne de défense sera la création en 1847 de l’American Medical Association (AMA). Le but déclaré l’AMA est d’améliorer la formation des médecins. En réalité, les orthodoxes vont défendre leurs intérêts plutôt que celui de la médecine ou des patients. Jugeons plutôt des premières décisions prise par l’AMA :

« Elle commence par l’exclusion de toute publication produite par des homéopathes dans les revues médicales, par l’interdiction pour tout « orthodoxe » de conduire une consultation avec un homéopathe, par la condamnation et l’exclusion des homéopathes des sociétés médicales, accusant tous ceux qui n’avaient pas de « démarche scientifique » d’être des charlatans […] C’est ainsi que l’AMA veut garantir à ses membres le monopole de la profession et les garanties économiques qui lui sont rattachées » [5]

Cette fin de siècle est un moment critique pour tous les médecins qui sont en fin de compte sommés de choisir leur camp. Cette manœuvre met bien des bâtons dans les roues de l’homéopathie et des autres approches hygiénistes, mais ne réussit pas pour autant à détourner les principaux intéressés. Les malades sont de plus en plus nombreux à adhérer ou à renouveler leur confiance, malgré l’étiquette de charlatanisme qu’on leur colle systématiquement. Mais pour l’AMA, c’est un échec : la médecine scientifique n’a pas tenu ses promesses, et il faut trouver un moyen de museler les « charlatans ». L’AMA y parviendra définitivement un demi-siècle après sa création, grâce à la stratégie d’un faussaire patenté qui va faire définitivement basculer les choses.

En 1899, le docteur George H. Simmons est nommé nouveau directeur de The Journal of the American Medical Association (JAMA) et met les bouchées doubles. Pour commencer, il centralise le pouvoir au sein d’un petit bureau, dont il devient le patron. Puis il crée un annuaire, qui tient en réalité le rôle de catalogue des praticiens autorisés. Il faut savoir qu’il y a beaucoup d’écoles de médecine, beaucoup de médecins, et que la majorité a du mal à joindre les deux bouts. Cette perspective de promotion était LA bonne recette pour faire exploser le nombre d’adhésion. Et avec lui, le nerf de la guerre : les rentrées d’argent de l’AMA. Les adhésions passent alors de 6 000 en 1899 à 50 000 en 1906, et les revenus sont multipliés par cinq en seulement dix ans. C’est la manne qui permet à Simmons de créer un « département de propagande », dont le JAMA sera le bras armé. Jugez plutôt des méthodes utilisées :

- d’abord l’invention du « brevet de validité » que Simmons réussit à imposer à tout nouveau médicament avant sa mise sur le marché. Ce brevet n’a pas le pouvoir d’interdire un médicament, mais il deviendra pourtant incontournable du seul fait de la renommée et de la puissance de l’AMA. Que valide-t-il en réalité ? Là est l’arnaque : l’obtention du brevet se fait sur dossier simplement, mais elle est conditionné par l’achat d’un espace publicitaire dans la revue ! Pas de pub, pas de brevet. Le seul critère de validité est donc la dîme versée au Conseil de pharmacie de l’AMA. C’est d’ailleurs cette pratique qui a valu à Simmons l’imposteur d’être démasqué par l’agence de détective dépêchée par Wallace Abbott, bien décidé à résister à cette extorsion [6]. Il en ressort que « Doc Simmons » n’est pas médecin. Qu’il a pourtant dirigé une petite clinique spécialisée dans les maladies féminines à Lincoln, où se pratiquaient des avortements alors illégaux, et qu’il a également été accusé d’abus sexuels !

- ensuite, le reniement des « mauvaises pratiques ». Les homéopathes, et autres praticiens empiriques se voient obliger de renier leurs appartenances aux « sectes médicales » s’ils souhaitent intégrer l’AMA. Aucune liberté thérapeutique permise en dehors de la doxa !

- poursuivons par la réforme de l’enseignement. Le rapport Flexner sur la formation des médecins, prétendument indépendant, est en réalité biaisé et soumis à des conflits d’intérêt avec l’AMA. La création d’un classement entre les écoles permet de favoriser les critères propices aux écoles allopathiques. Certaines écoles sont financées, d’autres éliminées. Avec comme conséquence directe, l’exclusion des écoles pour étudiants noirs (« La pratique du médecin noir devrait être limitée à sa race »), la raréfaction des écoles pour femmes (« Le tempérament féminin n’est pas adapté aux exigences du métier »), et le rallongement de la durée de la formation qui exclura les pauvres (« Ni garçon mal dégrossi ni clerc fatigué »). En quatre ans, le nombre d’école chute d’un tiers. Toutes les écoles non orthodoxes sont balayées. Le profil type du futur médecin est un homme, blanc, issu des classes supérieures, bon technicien, et adepte de la médecine scientifique [7].

 

Naissance et prospérité du secteur pharmaceutique

L’industrie pharmaceutique avait besoin du relais des médecins pour atteindre les consommateurs. C’est donc une association d’intérêts communs – pas très philanthropique – qui a rendu possible la révolution de la médecine moderne dite scientifique, sur la base de méthodes malhonnêtes, peu éthiques et liberticides. L’entrée en jeu de grands groupes capitalistes intéressés par l’émergence d’un secteur pharmaceutique tout neuf et plein de promesses va lui donner une dimension mondiale.

Il faut ajouter au tableau le levier idéologique de transformation des mentalités par la survalorisation de la science, qui, à travers des théories explicatives de physiopathologie, permet un débouché d’applications thérapeutiques exploitables. Pour le bien de l’humanité souffrante, bien sûr. À ce sujet, les œuvres caritatives sont un secteur d’investissement pour les nombreux millionnaires de l’époque. Les fondations « philanthropiques » nourrissent la recherche scientifique, qui ne peut se faire que sous leur houlette. C’est également le cas en Chine où, quatre ans après la révolution de 1911 et la fin de la dynastie Qing, la fondation Rockefeller finance dès 1915 l’université de Pékin. Elle exige aux chercheurs l’oubli de leurs savoirs ancestraux pour se plier à la médecine scientifique et son arsenal de médicaments modernes. Rappelons que c’est à la faveur d’un très grand rassemblement populaire pour le maintien de la médecine traditionnelle chinoise en 1929 que son interdiction fut évitée... de peu [8].

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en un laps de temps très court – vingt ans à peine – on verra se marginaliser puis disparaître l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropraxie, ou le jeûne thérapeutique. De monopole, il est bien question. Martin Tétréault en dresse le portrait :

« Le trait dominant de l’histoire de la profession médicale américaine de cette époque est certainement l’émergence de nouvelles allégeances médicales, puis leur quasi-disparition au profit de la médecine allopathique ou orthodoxe. En effet, tous les nouveaux secteurs du monde médical pendant le dernier tiers du XIXe siècle (hôpitaux, dispensaires, bureaux de santé, ainsi que de nombreuses institutions politiques comme les commissions scolaires et les conseils municipaux, et les nouveaux champs d’exercice de la médecine comme la médecine légale et l’examen médical dans les compagnies d’assurances) seront investis par les allopathes pour devenir au siècle suivant un quasi-monopole ». [9]

 

Qui me soigne ?

Voilà comment s’est faite l’éradication d’une médecine à la fois humaine, populaire, et efficiente. Voilà comment est rentré dans l’esprit des gens ce credo en forme d’équation : chimie = science = efficacité = sécurité du patient. En réalité, la disparition et la mauvaise réputation à la fois des méthodes traditionnelles et de l’homéopathie n’a rien à voir avec un critère d’efficacité thérapeutique. C’est simplement la conséquence d’une guerre totale et déséquilibrée de l’establishment médical, instrumentalisé par une industrie pharmaceutique à la recherche permanente de nouveaux profits. Notre système de soin est dans une impasse – impasse inscrite génétiquement dès sa conception – et il faudra plus qu’une réforme pour nous sortir de l’ornière. Car sans rentabilité à la clé, pas d’argent pour la recherche, et pas de label scientifique. Sans label scientifique, pas de crédibilité, même avec des guérisons. Et malheureusement, d’un point de vue strictement comptable, si ce système rapporte aux uns, c’est qu’il coûte cher à d’autres, au sens propre comme au sens figuré.

En attendant, il existe d’autres voies possibles. D’autres voies que cette surenchère de médicaments ou de vaccins, qui ne semble pas avoir de limite. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des lois et des principes capables de nous maintenir en bonne santé, ou de la rétablir lorsqu’elle est défaillante. La rencontre entre ceux qui cherchent à se soigner et ceux qui y parviennent se fait de toute manière, aujourd’hui comme il y a 150 ans. Il reste à ouvrir ses yeux et ses oreilles, sans avoir peur de sortir des sentier balisés à coup de propagande.

– Béa Bach pour la Section Santé d’E&R –

Notes

[1] (1) Les dépenses de santé en 2019 Résultats des comptes de la santé | Vie publique.fr (vie-publique.fr)

[2] (1) Martin Tétreault , « La santé publique dans une ville industrielle de la Nouvelle-Angleterre : Lowell, Massachusetts, 1865-1900 » (Thèse de doctorat , Université de Montréal, 1985)

[3] De Lestrade Thierry, « Le jeûne, une nouvelle thérapie », Arte Édition, 2013

[4] Docteur H. Gras, « Le choléra vaincu par l’homéopathie » Le Figaro du 13 juillet 1884 – Archives Planète Homéopathie.

[5] De Lestrade Thierry, « Le jeûne, une nouvelle thérapie », Arte Édition, 2013

[6] Mullins Eustace, « Meurtre par injection » Kontre Kulture, 2020

[7] De Lestrade Thierry, « Le jeûne, une nouvelle thérapie », Arte Édition, 2013

[8] Professeur Eric Marié "Précis de médecine chinoise" Editions Dangles, 1997

[9] Martin Tétreault , La santé publique dans une ville industrielle de la Nouvelle-Angleterre : Lowell, Massachusetts, 1865-1900. (Thèse de doctorat , Université de Montréal, 1985)

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27 Commentaires

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  • #2711014
    Le 22 avril 2021 à 05:22 par inference.deductive
    Qui me soigne ?

    Après ce constat factuel que je partage en partie, deux choix s’offrent à nous :

    1- Lutter pour se réapproprier le monde de la médecine, infrastructures comprises, et la faire sortir du système financier et monétaire. Un service public bien géré ou le coût des soins des plus vulnérables est pris en charge par la solidarité volontaire de tous les autres. Pour ça, il faut l’interdire aux "marchands", la confier à une Corporation de médecins honnêtes, efficaces et indépendants, qui jurent publiquement fidélité au serment d’Hippocrate tous les ans et dont la poursuite du métier est conditionnée à l’efficacité thérapeutique, tout traitements étiques confondus, c’est tout.

    2- Entretenir le système médical marchand, mais à l’extrémité opposée de l’échiquier, avec trois bouts de bois. Là où pour jeûner, il faut payer, là ou la terre et la pisse sont vendues comme des produits miracles, voir administrés dans le dos des "patients", ou le mot "expérience" revient autant de fois que dans une campagne publicitaire de vacance touristique en Israël. Et pendant que les patients désertent les cabinets médicaux sérieux pour leur préférer le yoga dans l’herbe ou une ascèse qui vient prendre la place de la précédente moins passionnante, les médecins honnêtes qui composent une partie majoritaire du monde médical sont privés de moyens, de parole, de droit à exercer. Dans un silence religieux.

    Aux médecins, la guérison des corps faibles ou affaiblis, que les non respect des lois biologico-chimico-physiques écrasent, aux prêtres, la guérison des âmes frappées d’impureté par la loi religieuse, et aux philosophes, la guérison des esprits trop curieux, qui pensent penser hors des lois de la logique.

    Ces lois assurent toutes une partie de l’harmonie qui peut régner entre les hommes, quand elles sont respectées. Et le désordre dans le cas contraire.

    N’oubliez pas que pour vous faire accepter la privatisation d’EDF-GDF, ils vous ont d’abord fait détester cette entreprise nationalisée en la faisant dysfonctionner de l’intérieur, tout en contraignant de l’extérieur. Et au lieu de sauver un modèle viable, sadiquement saboté, le bénéficiaire du service a laissé faire, a consenti, quand il n’a pas participé passivement par ses choix de consommation.

    Pour l’amour de la Patrie, arrêtons de nous tirer des balles dans les pieds.

    Et parce que ça mérite aussi d’être dit : merci à Béa Bach pour ses choix de thèmes bien inspirés et le travail fourni, c’est très appréciable.

     

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  • #2711019
    Le 22 avril 2021 à 06:07 par citharauror
    Qui me soigne ?

    Excellent article. L’alimentation est la base de la santé : des produits vraiment frais, non traités, non hybridés.. autant que possible du lieu de naissance, des fruits et des crudités en abondance, et de préférence de la viande blanche, du poisson peu de fois par mois. Nos corps sont habitués depuis des millénaires à la consommation de viande rouge donc ne pas passer d’un extrême à l’autre. Le retour à une alimentation de type végétarien sans nuire à notre niveau d’énergie combative, prêtez-y attention, fort utile en ces temps chaotiques, doit se faire sur une durée bien plus longue qu’une vie humaine. L’eau du lieu de naissance est également à privilégier. À défaut d’y habiter encore, aller s’y ressourcer est utile. D’autre part la compréhension et l’explication des véritables causes, origines des maladies est LA grande découverte qui a été et est encore la plus attaquée, ignorée, faits révélateurs pour celui qui veut voir, il s’agit de la nouvelle médecine du Dr Hamer, dont découle en gros le décodage biologique (mais jamais d’hypnose). Car même les homéopathes, les naturopathes, etc. meurent du cancer ainsi que leurs malades, aussi justes, utiles et recommandables que soient leurs médecines. En vérité cela prouve à quel point nous ne sommes pas que des corps physiques dotés d’un cerveau produisant un intellect mais bien des esprits humains ayant des enveloppes dont la plus lourde est le corps humain tel qu’il nous apparaît sur terre. Vouloir soigner, guérir sans prendre en compte cela et donc nos conflits liés à l’ensemble de nos qualités et défauts au niveau spirituel, revient à mettre la charrue avant les boeufs. Tout est inversé à l’heure actuelle. Évidemment avec une saine alimentation, boissons, une bonne hygiène de vie, nous faisons plus facilement face aux conflits, dit autrement nous encaissons mieux les coups. Mais nos vies actuelles nous le permettent-elles vraiment sans se voiler la face ? Autant mettre toutes les chances de notre côté, n’est-il pas vrai ? De manière générale, à titre indicatif, plus quelque chose est lumineux, plus il est attaqué, censuré, ignoré.. calomnié, déformé, falsifié. C’est valable pour tout sans exception. Que chacun en tire ses propres conclusions. Seul le sommet de l’iceberg commence à apparaître à ceux qui cherchent.. car même si cela paraît dur à entendre, nous avons les dirigeants que nous méritons.. dans l’ensemble.. paresse spirituelle. Jésus : Cherchez vous trouverez.

     

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  • #2711089
    Le 22 avril 2021 à 09:58 par Antoine
    Qui me soigne ?

    Mon médecin traitant . Il m’a avoué avoir claqué des dents toute une nuit après avoir été vacciné .

     

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  • #2711092
    Le 22 avril 2021 à 10:02 par dur
    Qui me soigne ?

    Ils bouffent trop, ils boivent trop, ils fument trop, et après ils s’étonnent d’avoir de la tension, du diabète, etc ! Tant pis pour eux . Qu’ils continuent à creuser leurs tombes avec les dents .

     

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  • #2711134
    Le 22 avril 2021 à 11:10 par Félicie Aussi
    Qui me soigne ?

    Pour rester en bonne santé, ce n’est pas compliqué.

    D’abord, si on n’est pas suicidaire, on doit éviter tout vaccin et remède de savant de Marseille, et envoyer le budget santé dans le budget alimentation. De cette manière, on dépensera zéro zeuros en charlatanerie, et on pourra s’alimenter correctement.

    Puis, on doit soigner son alimentation avec le plus possible de produits bio et des compléments tels que : 10g/j d’acide L-ascorbique, vitamines A, E, D3 et complexe B, plus chlorure de magnésium. Les compléments pallient aux carences d’éléments essentiels dans les aliments, même bio. On sait que le bio n’est entièrement glop depuis que la vieille sorcière ridée Lagarde nous a trahis en décrétant que certains produits pouvaient contenir 0,5% d’OGM, mais c’est beaucoup mieux que le pas bio, surtout en ce qui concerne les légumes et les fruits. Ensuite, l’idéal serait de très bien manger une seule fois par jour, avant d’aller dormir. Le sommeil en sera facilité par la digestion, qui dépense beaucoup d’énergie.

    Plus tard, si avec ces précautions on arrive miraculeusement à tomber patraque, on jeûnera quelques jours, semaines ou mois. Les premiers jours de jeûne sont en général durs à vivre, mais ils sont toujours suivis d’un très grand regain de vitalité et de bien-être. Bien qu’on ne mange rien, on n’a pas faim et on est en pleine forme physique et morale. Le jeûne est sans danger, mais il faut juste savoir que, quand la faim revient, il faut absolument recommencer à manger.

    Le jeûne est un processus de rajeunissement.

     

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  • #2711977
    Le 23 avril 2021 à 16:45 par Bambolailo
    Qui me soigne ?

    D’articles en articles, et d’émissions en émissions de Béa, je me passionne pour le sujet de la médecine. Un immense merci et comme souvent, un bon prof fait toute la différence.
    J’aimerai d’ailleurs vous écouter un jour au sujet des études de médecine. Qu’est ce que ca vaut ?

     

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    • #2932950
      Le Mars 2022 à 23:19 par Rachid
      Qui me soigne ?

      Oui ! Très bon sujet...

       
  • #2712205
    Le 23 avril 2021 à 22:45 par pleinouest35
    Qui me soigne ?

    Moi ? Ce que je mange, de manière préventive.

     

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  • #2712259
    Le 24 avril 2021 à 00:22 par Simonpierre Delorme
    Qui me soigne ?

    Il y a au moins quatre ans de cela, j’avais lu que la Chine populaire et la république de Syrie avaient signé un accord pour la formation de tout le SERVICE DE SANTÉ de l’armée syrienne. Je ne me suis pas intéressé à la chose mais j’avais trouvé l’idée remarquable de former à la médecine traditionnelle chinoise des pays qui n’ont pas les moyens de l’Occident et que j’imagine plus réceptifs à ce genre de choses.
    Cet accord a-t-il été mis en œuvre dans les faits ? Existe-t-il encore ? Existe-t-il ailleurs ?
    La Syrie est un pays en pleine reconstruction, hélas ! et un pays voisin de la route qui passe par le Canal de Suez (12¨% du commerce mondial nous dit-on), que les Chinois vont doubler en construisant un second canal parallèle en Égypte. Les Chinois ont établi ou ont commencé à établir en Syrie un port de commerce, pas très loin d’un port militaire russe je crois. Qui pourrait faire une petite synthèse. ?

     

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  • #2712408
    Le 24 avril 2021 à 10:32 par obs
    Qui me soigne ?

    Parlant d’Hahnemann, LF Céline écrivit en substance : c’était un génie, il a empêché que l’on empoisonne les malades avec des médicaments, mais rien de plus .

     

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  • #2712475
    Le 24 avril 2021 à 12:11 par Mr T
    Qui me soigne ?

    Soigner des patients signifie effondrement de clients pour cette pseudo medecine soumise au marché des mortificateurs.
    Leur cachetons debilisent infirmisent les corps-esprit pour confisquer et s approprier nos plantes notre terre notre corps.
    En ce temps là nos fleurs vendaient leur viandes aux chiens.... (HFT)
    Ou est il le CAP d herboriste passé a la trappe.
    Ou sont ils les chamans ,ridiculisés méprisés par les biz nessmans des chasses gardés pour gros devoreurs qui s ignorent mais que tous constatent.
    Un dossier de plus qui n a pas échappé à la rapacité des adorateurs devoreurs.
    L invertion par le mépris de nos valeurs est la norme de leur ideologie et du pays sous occupation sioniste
    Quand ils te disent medecine entend maladie
    Quand ils te disent liberté comprend esclavagisme marchand. L égalité pour tous se faire racketter, par contre pour le boulot et les salaires faudra attendre de faire allégeance au sabottage de notre terre mere prise pour la grande prostituées des marchés.Enfin leur fraternité a base d,injection d epandage chimique pour eradiquer le vivant. .Laissez moi vomir sur ses barbares se croyants civilisés n ayant que la rapacité l aliénation du marché comme doctrine de guerre a proposé a l ensemble du monde. La vérité de l echange jamais ne se resumera en linfirmisant a leur money de singes obsessionnel et confiscatoire

     

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