Il y a experts et experts
Entre ce que l’on pense, ce que l’on sait et ce que l’on écrit, il y a parfois des euphémismes, de grands blancs, voire des pièces manquantes. Le système médical moderne tel qu’il est organisé est si sectaire, si problématique et si corrompu parfois, que parler de santé demande des précautions particulières. Bien le faire, c’est-à-dire sans isoler un élément de son contexte et en en ayant une vision globale, signifie flirter un peu avec la posture délicate du lanceur d’alerte. En revanche, d’autres ont toutes les facilités. Mais l’expert médical n’est pas forcément celui que l’on croit. Le docteur Didier Raoult, notre phare dans la tempête depuis la saga corona, le rappelle en consultant devant la caméra le classement « Expertscape », où il figure comme premier expert mondial en matière de maladies transmissibles.
« Les seuls experts mondiaux de France sont à Marseille. Ce qui est un expert pour une télévision ou pour un groupe, c’est une chose ; ce qui est un expert pour la science, c’est une autre chose. » Didier Raoult dans l’entretien filmé "Chloroquine : pourquoi les Chinois se tromperaient-ils ?"
Même s’il en a l’apparence et l’autorité, même lorsqu’il est invité partout, un expert de plateau n’est donc pas un expert en santé. L’expert de plateau est à l’intersection entre le journalisme et la santé, et c’est peut-être ce qui explique le caractère parfois théâtral de ses interventions. Si certains sont omniprésents, ils n’en sont pas pour autant légitimes, et prennent la place de chercheurs plus posés, plus pondérés, rendus humbles par le travail sur le terrain. Le recul est indispensable quand on allume sa télévision !
Pas de consensus en médecine
Les instances officielles nous ont habitués à la notion de consensus en médecine et ont réussi à faire croire qu’il existe bel et bien. Si les scientifiques parlent un langage commun et si la science est universelle, la médecine n’en est pas une. La médecine s’appuie sur la science pour progresser, mais il n’est pas juste de la classer comme une science. Les protocoles médicaux ne sont pas reproductibles en tout temps et en tout lieux. Ce serait oublier que certains médicaments sont autorisés dans un pays mais interdits dans un autre au même moment. Ce serait oublier que certains protocoles sont portés aux nues puis abandonnés tout aussi vite, et vertement critiqués a posteriori. Où se trouve la vérité universelle dans ce cas ? Ce serait oublier l’habillage marketing qui fait que certains vaccins anciens – ceux qu’on nous avait vendu comme révolutionnaires et qui avaient fait la une des journaux – sont rebaptisés « moins sûrs » dès lors qu’une spécialité plus rentable est commercialisable.
La science de la santé est donc une notion relative et très élastique. Pourtant, on nous vend systématiquement que le « nouveau produit de santé » est scientifique, sous-entendu vrai universellement et une fois pour toute. Dans les faits, cela ne se passe pas tout à fait ainsi. L’humain est un matériau changeant et adaptable. Dans la vraie vie, des équipes peuvent travailler et proposer des solutions thérapeutiques diamétralement opposées. En d’autres termes tous les chemins sont susceptibles de mener à la Rome de la santé. Pour le coronavirus, cela pourrait bien passer par la quercétine, un antioxydant naturel, issu du monde végétal que l’on trouve par exemple dans les oignons ou les pommes.
Choix et responsabilisation
La liberté de se soigner comme on l’entend est souvent impossible. On ne peut se soustraire à certaines obligations sans risquer des sanctions. Son corolaire du côté thérapeute, la liberté thérapeutique est réduite comme peau de chagrin. Hors de la méthode officielle, présentée comme la méthode scientifique absolue, point de salut. Une formation originale, des compétences particulières ou des résultats brillants ne comptent tout simplement pas. On peut le regretter, même si ce n’est pas nouveau. La santé est une stratégie qui devrait être un choix pour chacun. L’accès à une information non biaisée par des intérêts mercantiles, ou dans une moindre mesure par le mandarinat, devrait être encouragée. Chaque malade et chaque bien portant souhaitant le rester devrait pourvoir choisir d’assumer en contrepartie sa responsabilité personnelle dans la manière de gérer sa santé. Vœu pieux. Parce qu’on ne peut pas soigner comme on veut, parce qu’il n’existe pas de démocratie sanitaire, mais plutôt une dictature politiquement correcte, parce qu’on peut être accusé d’exercice illégal de la médecine ou de faire la promotion d’approches « non validées par la science », nous ne pouvons nous permettre de proposer des protocoles. Mais nous pouvons relayer ce qui nous paraît intéressant.
Parmi tout ce qui circule, nous avons retenu une communication de l’association italienne pour la lutte contre les thromboses et les maladies cardio-vasculaires www.trombosi.org dont voici un résumé :
Pas de peur pour rien :
l’infection par le coronavirus, à la différence du rhume habituel – avec nez qui coule, toux avec cathares et crachats –, produit une toux sèche.
Comment s’en protéger ?
tout type de masque peut arrêter le coronavirus (son diamètre d’environ 400 à 500 nm en fait un gros virus). Les masques spéciaux ne sont pas utiles pour la vie quotidienne, dès lors que vous ne faites pas partie du personnel soignant. La distance de sécurité empêchera au virus d’une personne éventuellement infectée d’arriver jusqu’à vous ;
les surfaces métalliques (poignée de porte, appareils électroménager, etc.) permettent au virus de survivre 12 heures. Évitez-les et lavez-vous les mains à l’eau chaude ;
les produits de lavage normaux détruisent le virus qui peut vivre entre 6 et 12 heures sur les tissus des vêtements. Lavez ou exposez vos vêtements à une source de chaleur.
Pratiques de bon sens :
le virus ne résistant pas à des températures de 26/27°, boire chaud toute la journée (thé, tisane, bouillon, soupes, eau chaude) ;
faire des gargarismes avec une solution désinfectante qui élimine ou réduit le quota de virus éventuellement entré dans votre gorge. Cela permet d’éliminer le virus avant qu’il ne pénètre dans la trachée et ensuite dans vos poumons ;
s’exposer le plus possible au soleil ;
consommez de la vitamine D et beaucoup de vitamine C.
Très prochainement, nous nous intéresserons au légendaire traitement antiviral du professeur Delbet, qui anime avec passion et depuis longtemps tous les décodeurs et anti-fake news bon ton. Ce sera à vous de juger l’intérêt du chlorure de magnésium !