Le policier, surarmé, a invoqué la légitime défense.
Honneur aux Gilets jaunes et à leur lutte !
⚠Supp d'infos ️JEROME RODRIGUEZ - CHOC / Figure du mouvement des #GiletsJaunes, le tir ciblé d'un policier sur ordre de #Castaner pourrait être dû à un éclat de grenade lancée volontairement sur Jérôme lors de l’#ActeXI des #GiletsJaunes ...#YellowVestshttps://t.co/OjOr9dC5Bb
— Militant.André.D (@Circonscripti18) January 26, 2019
Le Gilet jaune a bien été « pointé » par un policier :
"JÉRÔME RODRIGUES A ÉTÉ VISÉ CAR IL DEVENAIT EXTRÊMEMENT POPULAIRE"
"Jérôme Rodrigues, qui a perdu l'oeil, a été pointé. Il y a au sein de la police, des gens très spécialisés dans le renseignement, qui visent des efficacités comme un commando de services spéciaux." pic.twitter.com/rhMCGN6s65
— Le Média (@LeMediaTV) May 8, 2019
On garde, pour les archives et la libération, la réaction écœurante de Domenach :
@J_Rodrigues_Off « On m'a tiré dessus »
➡Le journaliste : « N'employez pas le mot "tirer dessus" »
➡J.Rodrigues : « Quand vous me dites ne parlez pas "tirer dessus", j'ai quoi là ? (il montre son œil éborgné) , je ne me suis pas mis un doigt dans l'oeil ! »#GiletsJaunes pic.twitter.com/ZcmmWoHGDk— jozef (@IsaacJ777i) April 7, 2019
Un policier, suspecté d’avoir éborgné le manifestant Gilet jaune Jérôme Rodrigues avec une grenade à main de désencerclement en janvier 2019 à Paris, sera jugé devant la cour criminelle départementale, a-t-on appris vendredi 24 janvier de source proche du dossier.
Deux juges d’instruction ont ordonné que Brice C., 34 ans, soit jugé pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions, soit un crime passible de quinze ans de réclusion criminelle, selon l’ordonnance de mise en accusation consultée par l’AFP.
« Cette décision est l’aboutissement du combat des victimes de violences policières pendant le mouvement des Gilets jaunes », a réagi auprès de l’AFP Me Arié Alimi, l’avocat de Jérôme Rodrigues, 45 ans, qui a définitivement perdu l’usage de son œil droit.
« Derrière le policier qui sera jugé en cour criminelle, c’est la Police nationale, la préfecture de police de Paris et la politique d’Emmanuel Macron pendant le mouvement des gilets jaunes qui seront jugés », a-t-il ajouté.
[...]
L’avocat de Brice C. a soutenu qu’il avait agi « en état de légitime défense », le lancer de grenade étant intervenu « dans un contexte insurrectionnel » et « en direction de personnes qui portaient atteinte à l’intégrité physique des policiers », est-il précisé dans l’ordonnance. Mais les témoignages et les vidéos analysées lors des investigations ont permis d’établir que « le groupe au sein duquel évoluait Jérôme Rodrigues n’était pas violent » donc ne constituait pas « un attroupement violent (...) susceptible de permettre l’usage de la force publique », considèrent les juges d’instruction.
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Ils ont failli venir le chercher
Il y a 6 ans, lors de l'acte 3 des Gilets Jaunes, Macron tremblait face à notre détermination, prêt à fuir en tout moment. Ce jour-là, nous avons prouvé que la voix du peuple ne peut être étouffée, et que la lutte pour la justice sociale ne connaît pas de répit !#MacronDegage pic.twitter.com/FTZhH1YhVn
— Les Révoltés (@lesrevoltes_) January 23, 2025