À son corps défendant, le leader des Gilets jaunes Jérôme Rodrigues a compris que la démocratie française était un leurre. Nous sommes dans l’émission d’André Bercoff sur Sud Radio, le 11 février 2019. Bercoff tente de faire ami-ami avec Rodrigues, mais la liaison entre le national-sionisme et les Gilets jaunes a du mal à se faire...
Rodrigues à 10’47 : « On vit dans des institutions archaïques qui ne représentent plus le peuple, qui ne font que représenter les gouvernants et ils se font une gabegie là-dessus, ça commence à bien faire... »
Quand le leader gilet jaune déclare « moi je préfère me battre pour avoir 200 balles en plus », la réponse de l’animateur ne manque pas de saveur (à 11’24) :
Bercoff : « Quand on vous répond oui d’accord mais le gâteau il est plus ce qu’il était au moment des 30 Glorieuses, le gâteau s’est rapetissé, y a pas pour tout le monde, qu’est-ce que vous répondez ? »
Rodrigues : « Faut arrêter, faut arrêter, y a de l’argent. Déjà qu’on me dise d’où viennent les 2 100 milliards, à qui on les doit. Moi j’ai un crédit de 4 000 euros sur ma voiture, je sais à qui je dois l’argent. À qui je les dois les 2 100 milliards pour commencer. Et puis je sais pas moi, quand on se permet d’aller faire des guerres dans des pays qui nous coûtent un million d’euros par jour, on le trouve où le pognon ? Quand on arrive à aider Carrefour qui licencie 2 500 personnes, on les trouve où les milliards du CICE ?
500 millions d’euros pour les GAFA ! On parle de Facebook, Google, Apple et le dernier c’est Amazon... Le mec 1% de sa richesse permettrait de soigner toute l’Éthiopie ? En un an. Le pognon il y en a, qu’ils arrêtent de mentir. J’ai lu un dernier article, l’État espagnol va taxer les banques pour financer les retraites. C’est une bonne chose à faire. »
Oui mais Alain Minc et Jacques Attali ne seront pas d’accord, jeune rêveur !
Bercoff n’opine pas du chef, enfin pas trop : on l’entend juste grogner car il doit se mettre les Gilets jaunes dans la poche, c’est l’objectif du national-sionisme. Il est vrai que les lancements de son invité sont confondants de simplicité, mais dans le bon sens du terme. Que répondre à ça (à 12’33) :
Rodrigues : « Si on va chercher l’argent aux banques, on les a aidées nous en 2008, ils font quoi là les gens ? Pourquoi ils nous aident pas ? Et l’argent y en a, je suis désolé. »
C’est le moment que choisit Bercoff pour changer de sujet, dévier le débat qui commençait à se diriger dangereusement vers la pointe de la pyramide...