#GiletsJaunes La blessure à l'oeil de Jérôme Rodrigues relance le débat : quel usage par la police pour les armes dites "intermédiaires" ? pic.twitter.com/xd9bJChDqw
— L'Express (@LEXPRESS) 28 janvier 2019
Le libéralisme qui a réussi son coup d’État le 7 mai 2017 montre aujourd’hui son vrai visage à tous les Français, et surtout à ceux qui doutaient de la violence de cette idéologie : un pouvoir antidémocratique, massivement désavoué, capté par une extrême minorité devenue extrémiste dans ses choix, inaugurant une déchirure avec le peuple français jamais vue sous la Ve république.
Sa seule chance de survie réside dans une dangereuse augmentation de la répression, et on sait tous d’après l’Histoire comment cette option se termine : dans le sang. Celui du peuple bien sûr, mais avec les usurpateurs chassés du pouvoir.
La question devient : qui va prendre la place de ces assassins (de la démocratie) ?
Le pouvoir profond est probablement en train d’étudier des solutions. Macron et sa bande de dangereux malfaisants, Castaner, Nunez et (mauvaise) compagnie, sont au fond du trou. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, un cheveu. On est déjà dans l’après-Macron. Qui rentre d’un voyage en Israël où ce fou a évoqué l’importance de « la sécurité d’Israël », ce mantra d’allégeance à un autre pays. On sait ce que ça signifie en termes d’attentats... « islamistes ».
Un pour qui la sécurité d’Israël compte aussi avant toute chose, et avant celle des Français, c’est Laurent Nuñez, dans le corps duquel le sanglant Manuel Valls est rentré. Même allégeance à une puissance étrangère, mêmes causes, mêmes effets.
Le secrétaire d’État à l’intérieur a osé affirmer sur LCI (Groupe TF1, dont le patron Martin Bouygues est un proche de Sarkozy) dimanche 27 janvier, après la blessure de la figure du mouvement des Gilets jaunes Jérôme Rodrigues :
« Je n’ai aucun élément qui me permette de dire qu’il y a eu un usage d’un LBD qui aurait touché M. Rodrigues ».
@NunezLaurent sur la blessure à l'oeil de Jérôme Rodrigues :
"Des investigations minutieuses vont être menées pour déterminer ce qu'il s'est passé, avec des auditions, une exploitation de la vidéoprotection de la ville de Paris."
#EnTouteFranchise @agindre pic.twitter.com/C1jSMkdskv
— LCI (@LCI) 27 janvier 2019
Ce sous-ministre de la Répression reconnaît l’utilisation d’une grenade de désencerclement au même moment, grâce au rapport du policier qui l’a lancée. Une version que réfute l’avocat de Jérôme, Philippe de Veulle, qui annonce disposer d’éléments matériels qui confirment un tir de flash-ball. D’ailleurs, la balle en question a été ramassée et confiée à la police des polices, l’IGPN (source : Le Monde).
Jérôme lui-même a été débriefé par l’IGPN pendant deux heures, sur son lit d’hôpital :
« L’IGPN m’a confirmé que sur les vidéos qui ont été vues il y a bien le “boom” de la grenade et le “poc”, qui suit derrière, du tir de LBD » (source : Le Monde)
Le secrétaire d’État à la sécurité d’Israël – Nuñez – a comptabilisé « 32 tirs de LBD » lors de l’Acte XI à Paris, « uniquement dans les endroits où il y a eu des violences... Les 32 tirs ont été filmés, y compris les 18 qui ont eu lieu sur la place de la Bastille ». Et justement, c’est là où se sont infiltrés sans peine les black blocs. Histoire, comme nous l’avons écrit, de donner un prétexte à tirer aux policiers. Sur les Gilets jaunes, évidemment, pas sur les BB, ces auxiliaires de police.
@NunezLaurent sur la blessure à l'oeil de Jérôme Rodrigues :
"À ce stade, j'exclus totalement l'usage du tir de lanceur de balles de défense."
#EnTouteFranchise @agindre pic.twitter.com/THyIIMlK9P
— LCI (@LCI) 27 janvier 2019
Pour Nuñez, crever l’œil d’un manifestant français pacifique – et pas d’une racaille ou d’un antifa (Antonin Bernanos) qui eux attentent vraiment à la vie des policiers – c’est dans l’ordre des choses... républicaines :
« Le LBD est absolument indispensable à un maintien de l’ordre républicain... C’est une arme intermédiaire que nous utilisons en cas de guérilla urbaine, on l’utilise assez peu dans le cadre de maintien de l’ordre habituellement »
Bizarre, on n’a pas vu de racailles ou d’antifas visés par le LBD pendant les troubles à l’ordre public autrement plus dangereux. Enfin Nuñez a osé ajouter que les 1 900 Gilets jaunes blessés depuis le 17 novembre n’avaient « parfois rien à voir avec l’action de la police ».
Jean-Michel Aphatie dénonce un "manque de transparence" de la part de la police :
"Depuis le 17 novembre, l’IGPN est saisie de 101 requêtes. On ne peut pas dire qu’elle se presse pour donner les résultats des enquêtes qu’elle mène."@jmaphatie @nikosaliagas #europe1 pic.twitter.com/otJNzrOIvP
— Europe 1 (@Europe1) 28 janvier 2019