Rapport choc aux Pays-Bas : nombreux policiers impliqués dans des crimes, en grande partie à cause de la culture clanique
Un rapport confidentiel a provoqué une onde de choc aux Pays-Bas : une grande partie de la police néerlandaise a des liens avec le crime organisé.
Le contenu du rapport a été publié par le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad.
C’est une terrible surprise dans un pays est généralement considéré comme ordonné et respectueux des lois.
Les policiers issus de l’immigration semblent jouer un rôle particulièrement important dans les activités criminelles. Le fait est rapporté même par le très politiquement correct Guardian.
Des dizaines de policiers ont été licenciés pour corruption, négligence, atteinte à la sécurité et utilisation abusive des ordinateurs de la police.
Le rapport ajoute que ces révélations ne sont peut-être que la « pointe de l’iceberg ». Dans tout le pays, la police a été infiltrée par le milieu du crime.
Dans la région centrale du pays, dix-neuf policiers sont accusés d’être liés au milieu des grands criminels.
À Utrecht, un policier de haut rang a été licencié et accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’un célèbre baron de la drogue nommé Ridouan Taghi. Ce Taghi et quinze autres criminels liés à lui sont actuellement en jugement, accusés d’avoir organisé une série de meurtres dans le milieu clandestin.
À Amsterdam, un policier de 55 ans a été arrêté la semaine dernière. Plusieurs agents de la capitale néerlandaise ont été suspendus ou licenciés pour possession de drogues dures, fraude documentaire, manipulation d’ordinateurs de l’État et divulgation d’informations confidentielles.
Jan Struijs, président du syndicat de police NPD, exige que l’on fasse beaucoup plus pour empêcher que des policiers soient recrutés par des milieux criminels.
Une grande question se pose : comment se fait-il qu’un si grand nombre de policiers d’un pays traditionnellement respectueux de la loi soient si profondément impliqués dans des activités criminelles ?
Un rapport publié il y a deux ans par le ministère néerlandais de la Justice semble fournir une partie substantielle de la réponse.
Selon le Guardian, ce rapport a constaté que 40 % des cas de violation de leurs obligations concernaient des policiers issus de l’immigration – une surreprésentation crasse puisque seuls 7 % des forces de police sont issus de l’immigration.
Le rapport du ministère de la Justice souligne que certains groupes ethniques parmi les immigrants sont beaucoup plus criminels que la moyenne de la population.
En même temps, le rapport souligne que les communautés d’immigrants sont caractérisées par des liens très étendus et forts au sein des familles et des clans. La fidélité va au clan plutôt qu’au reste de la société.
Pour certains policiers néerlandais issus de l’immigration, cela signifie qu’ils sont soumis à de fortes pressions de la part de criminels dans leur propre environnement et qu’ils cèdent souvent à ces pressions.
Le ministère néerlandais de la Justice souligne une conséquence très grave de la politique d’immigration irresponsable qui a été menée aux Pays-Bas et dans le reste de l’Europe : il existe une société parallèle d’immigrants de plus en plus nombreuse et forte, en particulier issue du monde musulman. Cela crée des liens très problématiques entre les milieux criminels et les forces d’application de la loi.