La justice soupçonne le jeune homme d’avoir participé à une vaste fraude portant sur des centaines de milliers d’euros d’aides publiques octroyées dans le cadre du dispositif des « emplois d’avenir », mis en place sous le gouvernement Hollande.
Érigé en symbole des violences policières après avoir été grièvement blessé lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois en février 2017, Théo Luhaka est désormais dans le viseur de la justice.
Le jeune homme, qui avait accusé des policiers de l’avoir violenté à l’aide d’une matraque télescopique, a été mis en examen le 31 juillet pour « abus de confiance », « faux et usage de faux » et « escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme chargé d’une mission de service public », a indiqué une source proche de l’enquête au Figaro, confirmant une information de l’AFP. La justice soupçonne l’existence d’une vaste fraude portant sur des centaines de milliers d’euros d’aides publiques octroyées dans le cadre du dispositif des « emplois d’avenir », mis en place sous le gouvernement Hollande.
Au cœur de cette affaire, une association de médiation, « Aulnay Events », présidée par un frère aîné de Théo, Mickaël Luhaka.