Cet article, pour lequel j’avais interrogé plusieurs psychiatres experts en délinquance sexuelle, est paru en 1997 dans L’Album de l’année de Valeurs actuelles. S’il a légèrement vieilli, c’est uniquement parce que le sujet a pris aujourd’hui des proportions inimaginables alors. Internet en était à ses balbutiements et, de mémoire, il n’y circulait pas de vidéo. Ce qui, en termes de degré de perversité, restait confiné dans les sex-shops, peut maintenant exploser à la figure d’un enfant en deux clics.
Un récent sondage IFOP indique que la moyenne d’âge pour la première visite sur un site pornographique est de 14 ans et 5 mois [1]. C’est certainement faux ; la honte interdit à la plupart des adolescents interrogés d’avouer la vérité : rares sont les enfants qui n’ont pas vu de pornographie avant de quitter l’école primaire.
Et par « pornographie », il ne faut plus entendre représentation de rapports sexuels non simulés, mais d’orgies bestiales : une véritable machine à traumatiser pour la vie – si ce n’est pour l’après-vie. La pornographie de masse est à l’ingénierie sociale ce que l’arme bactériologique est à la guerre.
En réalité, l’évolution était prévisible, car le chemin parcouru dans les vingt dernières années (1997-2017) fut le prolongement de celui parcouru dans les vingt années précédentes (1967-1997). L’élan était donné. Sur une route parallèle, la distance entre l’homosexualité transgressive mais discrète des années 60 et l’exhibitionnisme d’Act Up et de la Gay Pride des années 90 devait fatalement conduire, en vingt ans de plus, à l’anti-transphobie enseignée à l’école. Bien que prévisible, cela paraissait improbable. Sûrement, l’humanité allait se ressaisir !
À l’époque où j’écrivais cet article, je commençais à peine à comprendre que cette évolution résultait d’une entreprise délibérée de dégradation morale. Mais je n’avais aucune idée de l’identité ou de l’objectif des comploteurs contre l’humanité. Je croyais que le Diable se cachait derrière, mais je ne savais pas qu’il avait des accointances avec Yahvé. Comment l’aurais-je pu ? La réinformation – la vraie, Égalité & Réconciliation – n’était pas née. Même l’article pionnier du professeur Nathan Abrams sur « les Juifs dans l’industrie pornographique américaine » ne parut qu’en 2004 [2].
J’ignorais donc que :
« Les juifs en Amérique ont été des révolutionnaires sexuels. Une grande partie des textes sur la libération sexuelle a été écrite par des juifs. Les chefs de file du mouvement qui poussa l’Amérique à adopter une vision plus libertaire du sexe étaient juifs. Les juifs furent aussi à l’avant-garde de la révolution sexuelle des années 1960. Wilhelm Reich, Herbert Marcuse et Paul Goodman ont remplacé Marx, Trotski et Lénine en tant qu’auteurs révolutionnaires incontournables. »
J’étais pareillement ignorant du fait que :
« les juifs laïcs ont joué (et continuent de jouer) un rôle disproportionné dans toute l’industrie du film pour adulte en Amérique. L’investissement juif dans la pornographie a une longue histoire aux États-Unis, et les juifs ont contribué à transformer une sous-culture marginale en un composant majeur de la culture américaine ».
Pour ce qui est de la France, le sujet a été traité par Hervé Ryssen dans son livre La Mafia juive.