Merci à M.Sigaut de rétablir bien des vérités !
En effet, on ne peut comprendre la révolution sans comprendre les enjeux économiques derrière...
En faculté, il faut dire que les robespierristes en histoire ont souvent fait régner la terreur (cas de le dire !) ; il y avait Soboul à la Sorbonne qu’il ne valait mieux pas contredire ;
....aujourd’hui, il y a encore les traumatisés comme moi qui ont eu les cours de florence G. à Paris 7 (voir son entretien avec le patient Etienne Chouard pour voir le niveau de mépris crasse qui en émane).
Depuis F.Furet, un des premiers à avoir mis un coup de pied dans la fourmillière, l’historiographie est heureusement moins une chasse gardée, cette époque est aujourd’hui mieux évaluée ("la matrice de tout les totalitarismes", la phrase est sans doute d’ailleurs reprise de Soljenytsine, selon Villiers).
Sur Robespierre, au-delà des aléas violents de cette période, le bonhomme avait sans doute, d’un point de vue psychologique, des traits paranoides (en plus de son hypocondrie avérée et de la sarcoidose). Après, il n’était pas seul au CSP, et parfois contesté (ce qui augurera de sa chute, plus tard).
Mais la Vendée et la loi de prairial ne sont pas venues seules....
Dommage, car Maximilien était un personnage formidable et très humain par ses actions lorsqu’il était encore avocat à Arras (quasiment toutes les biographies en attestent) ;
... la pratique du pouvoir ne lui aura pas réussi.....
Répondre à ce message