Commençons sans attendre l’analyse des événements de l’été. Comme chacun sait, la chronologie, mère de la causalité, est encore une intoxication. C’est l’explication (géopolitique) pour les nuls. Pas la peine d’ajouter « programmée » à chronologie, car tout est préparé, rien n’intervient jamais par hasard. Le hasard est le dieu des imbéciles.
Cet été 2014 a été dominé par l’intense et bisannuelle activité israélienne en Palestine. Dès les premiers bombardements sur les civils, la machine de contre-information issue des bunkers de Tel-Aviv et ses innombrables relais s’est mise en marche. Les réseaux sociaux ont été arrosés de messages antimusulmans, montrant Israël en démocratie vertueuse, victime de la barbarie arabe.
- BHL pose ici avec deux membres de la CIA
(Central Islamic Agency)
Mais le brouillage de la pensée occidentale (les autres ne comptent pas), s’il est nécessaire, ne suffit pas. Des contre-feux puissants doivent être allumés ici et là, pour détourner l’attention du monde – celui qui compte dans la perception et le jugement de l’image de l’État hébreu – du massacre en cours. Les brigades EIIL, largement manipulées par les services israéliens, ont alors commencé à souiller l’image de l’Islam, si c’était encore possible. Et quoi de mieux qu’une décapitation, cette réduction de l’ennemi au sens propre, l’élimination barbare par excellence, pour précipiter l’opinion mondiale dans un état de choc ?
Mais un seul contre-feu ne suffit pas : l’expérience montre que l’opinion peut suivre deux feuilletons estivaux en même temps. Tabler sur l’usure du téléspectateur est un calcul à risque : ce dernier peut voir sa colère monter, au fur et à mesure que les enfants morts ou blessés, même du mauvais côté, affluent devant ses yeux. C’est la faiblesse sentimentale de la foule occidentale. Un second contre-feu est dans ce cas nécessaire, suffisamment éloigné de la thématique israélo-arabe, le surgissement de l’EIIL dans l’actualité chaude pouvant trop facilement être considéré comme une création des services israéliens. Et puis, provoquer l’assassinat de chrétiens – d’une pierre deux coups – ça aide à faire pencher la balance de l’opinion occidentale en faveur du camp israélien. Le contre-feu indépendant de ce conflit récurrent, ce sera Ebola.
- Le nom de la société qui l’a mis au point apparaît sur chaque virus au nanoscope
Chacun sait que les virus sont des créations des grands laboratoires de recherche des puissances militaires dominantes. La destruction bactériologique de l’humanité tient dans quelques chambres froides ultrasécurisées. Là aussi, le surgissement opportun d’un foyer de contamination interroge : pourquoi le virus se réveille-t-il aujourd’hui ? La grande peur et l’attention occidentales focalisent comme un essaim d’étourneaux (étourneaux/détourner) sur Ebola. Évidemment pas par empathie avec les villageois de Sierra Leone, de Guinée ou du Liberia (au contraire, ces images agissent en repoussoir et en accélérateur de racisme, sur le mode « non mais regarde ces arriérés qui touchent leurs morts contaminés »), mais par une crainte bien égoïste de la contagion : nos frontières sont tellement poreuses, et l’été 2014 a justement vu une étonnante explosion d’arrivée de migrants…
Explication officielle ? Un « climat favorable » ! Alors que les autorités marocaines, dont les liens avec Israël sont connus, ont clairement ouvert les vannes à migrants. El País trace l’inexplicable afflux de migrants du 11 août 2014 (période de cessez-le-feu à Gaza) en titrant : « La permissivité du Maroc facilite la plus grande vague de pateras de l’Histoire. »
Les légions porteuses de la peste noire sont à nos portes, trompettent les médias (pas la peine d’ajouter « sionistes »). Et nos portes sont ouvertes. Au fait, qui en possède l’unique jeu de clés ? Ces mêmes maîtres des médias, et eux seuls. C’est notre punition, pour avoir douté d’Israël et de ses bienfaits. La punition infligée aux esclaves qui réclament la parole, réfugiés sur Internet (les nèg’ marrons), doit être étendue à tous, pour que les révoltés ET leur soif de liberté soient haïs. Le prisonnier doit haïr l’autre prisonnier et encore plus celui qui s’évade. Jamais il ne doit haïr son gardien, qui sait se faire aimer, comme un maître par son toutou, parce qu’il distribue la soupe, et fait défiler de belles images de liberté à l’intérieur des murs de la prison… La soumission par le pain et les jeux. Nonosse !
Après la peste verte, ou peste musulmane, voici venir la peste noire. Mais cela n’aurait rien été sans les pressions exercées sur les gouvernements récalcitrants, ou pas encore totalement soumis à Israël. Ce sera la série improbable des crashs d’avions, ou la fatalité orientée : des appareils abattus, ou bloqués en vol par le gel à distance de leurs commandes. Il suffit (ce n’est pas à la portée de n’importe quel pays) de programmer un détournement au moment où l’avion visé entre dans une dépression… Ainsi, le meurtre collectif est parfait. Personne n’associe spontanément un crash à du terrorisme d’État. Pourtant, pourtant, les principaux avions tombés ou détruits par le Hasard, donc par Dieu (mais les Israéliens ne se prennent-ils pas pour le peuple élu, c’est-à-dire Dieu ?), étaient tous bourrés de ressortissants de pays dont les peuples expriment leur refus de l’impunité israélienne. Par ordre d’importance : France, Russie, Chine, Algérie, Iran !
Pas un crash avec des Américains ou des Israéliens à bord, c’est une chance ! Si les probabilités sont faibles de trouver un Israélien dans un avion d’Air Algérie ou d’Iran Air, on peut dire que les Américains ont eu beaucoup de chance. Eux qui voyagent beaucoup…
- Ces crashs tombés du Ciel
Ce nouveau terrorisme d’État, qui suppose des moyens technologiques très avancés, est aussi indétectable qu’efficace : 153 Chinois ont été assassinés, 54 Français, et de nombreux militaires algériens avec leurs familles. En toute impunité. Les Israéliens et les Américains (comment séparer la tête des jambes ?) sont devenus depuis le 11 septembre 2001 les spécialistes de l’attentat false flag par avion interposé. Et puis, en cas de doute, le passé témoigne en leur faveur : le détournement d’avion, cette arme du pauvre, c’est la spécialité des Arabes, donc un coup des Arabes.
Tant que les peuples résistants à la domination israélienne – nos faux frères des médias ont eux totalement abdiqué – conserveront une once de fierté, de patriotisme, de méfiance, ils subiront des crises, des accidents, des épidémies, tous tombés du Ciel. La crise, c’est l’appauvrissement programmé du peuple de France, qui persiste à croire en sa liberté. Or, celle-ci n’existe plus depuis longtemps, mais il faut en garder l’apparence. Ceux qui tentent de s’en servir se cassent très vite les dents sur le totalitarisme sioniste, ce mur gris derrière le rideau de couleur.
Des punitions sont prévues pour les individus, dont on restreint le pouvoir économique (ne pas trouver de travail ou être sous-payé est une possibilité prévue par le capitalisme, ce n’est donc pas détectable, comme les crashs d’avion), et aussi pour le peuple entier. Car il faut que le peuple se désolidarise de ses résistants, en associant la punition à la résistance, la causalité (et la lâcheté) faisant le reste. Toujours tabler sur la lâcheté plutôt que sur le courage. Cependant, ce ne sont pas les évadés qui provoquent la punition, mais bien les gardiens ! Comme l’évadé ne peut pas revenir défendre sa cause – et pour cause – il devient le coupable idéal. Les absents ont toujours tort… surtout pour les gardiens.
- Les peines cumulées des membres du gang des barbares atteindront 178 années de prison. Jamais en France un meurtre, même barbare, n’aura généré des peines aussi lourdes. Les Français ne réclament pas la relaxe du gang par un antijudaïsme fantasmé, ils réclament simplement les mêmes peines pour les mêmes meurtres.
La crise est notre punition collective. Attali, qui dit toujours une vérité entre deux mensonges, nous le serine depuis des années. Pour un juif assassiné, le crime des crimes, le peuple entier doit défiler en silence, avec ses représentants politiques. Exercice de soumission. Pour un juif ridiculisé, tout l’Internet doit payer, par le resserrement de la surveillance et le renforcement du régime coercitif (bientôt, toute critique du système sioniste sera assimilée à du terrorisme) : ce sera le cachot, l’isolement, le mitard. Les nazis, eux, fusillaient ou déportaient 100 otages pour un Allemand abattu. On appelle ça la responsabilisation collective. Elle permet de détourner la colère de la masse soumise sur les résistants qui eux, n’ont ni les moyens, ni même l’envie de punir.
Tant que leur pouvoir ne sera pas total, tant qu’il restera un sceptique, un résistant, qu’ils nomment antisémite ou antisioniste (condamnation somme toute logique, puisque l’occupant est juif ou sioniste), il y aura une crise, ils nous feront une crise. Nous devons comprendre que nos maîtres sont intouchables. Mais soyez-en sûrs : quand leur pouvoir sera total, vous serez tous leurs esclaves, et le rideau tombera définitivement, comme dans Matrix. On apercevra alors l’horreur de l’exploitation de l’homme par l’homme. Mais il sera trop tard. À moins qu’un Élu, un vrai, ne vienne. Un anti-Élu !