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Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

Musique & Polémique

Front musical est l’une des nombreuses émissions d’ERFM. Présentée par Silvestrik, cette émission vous fera découvrir l’histoire et l’actualité de la musique d’un point de vue rarement diffusé sur les ondes conformistes !

 

La présentation de cet épisode :

Imposée aux musiciens dans les conservatoires, voici une « musique » qui n’en est pas car elle n’est écoutée par personne. Cette émission présente donc une tentative « révolutionnaire » de subversion de la culture massivement financée par l’État.

Silvestrik

 

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35 Commentaires

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  • #2759407
    Le 6 juillet 2021 à 21:35 par armalitt
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Quand j’ai passé l’examen de piano (1981) en Supérieur à Mulhouse, une Klavierstück de Schoenberg était imposée au programme. Je jalousais les candidats de l’année précédente qui étaient tombés sur "instants défunts" de Messiaen.
    Si Schoenberg avait persévéré dans l’éclair de génie qui hantait son oeuvre de jeunesse le sextuor à cordes "La nuit transfigurée", il aurait fait partie des plus grands. Mais son idéologie égalitariste supprimant toute hiérarchie dans les degrés à partir d’une tonalité donnée l’a conduit dans une impasse. Le nombre d’or existe par ailleurs en musique, l’intervalle de tierce mineure le plus proche de 1,618 puisqu’il représente le cinquième de l’octave. Avec son renversement la sixte ils représentent les intervalles les plus euphoniques de la musique occidentale. Les compositeurs comme Boulez voulant nier ce fait en nous déféquant leur musique aléatoire sont les ennemis de l’émotion. Ils n’atteindront jamais la cheville d’un Bach qui lui, a su trouver l’inspiration dans les 24 tonalités (le clavecin bien tempéré).

     

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  • #2759427
    Le 6 juillet 2021 à 22:38 par Telamon
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    pour apprécier la musique atonale,il faut avoir une oreille très développée tant sur le plan mélodique que rythmique.Ne me demandez pas d’apprécier Bergson, hegel ou je ne sais quel autre,je ne comprends pas la philosophie qui est une matière au même titre que les maths la physique...Le problème (entre autres...) est qu’il y a toujours une récupération politique de l’art...Il existe un art pour toutes les catégories de personne sans les juger comme pour les auteurs littéraires.je me répète ,je suis incapable de comprendre la pensée de certains auteurs,alors qu’il en va tout autrement pour la musique...Il est vrai qu’il y a un art subventionné,mais qui ne profite qu’à peu de gens,et croyez moi il est bien plus difficile de vivre d’une musique avant gardiste,on a à faire à des gens de convictions qui ne se laissent pas happer par le marché et qui bien souvent s’attirent les foudres des critiques et du public (s’il en existe un).Laissons les penseurs penser,les créateurs créer en un mot liberté.

     

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    • #2759518
      Le Juillet 2021 à 08:32 par KRAK
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Ouf ! merci de défendre un peu l’ambulance sur laquelle il est si facile de tirer.
      En effet la seule chose que l’on peut reprocher à la musique atonale c’est peut être d’être subventionnée, mais comme les maths pures, ça ne peut être le peuple qui sponsorise cette musique, au temps des rois la peinture était aussi payée par les riches ou les religieux.
      Il est facile de dire je ne comprends pas donc je n’aime pas.
      Pour en revenir avec la conf de Ducros citée au dessus, je ne le suis pas sur l’idée que l’atonal
      rends l’écoute passive, en revanche il est vrai qu’elle a eu dans les conservatoires un côté "obligatoire"... pas de composition tonale sous peine de faire ringard.
      Et aussi j’ai l’impression qu’elle devient un cul de sac (de la même façon qu’a l’époque de Ravel et Debussy, il y eut plein de compositeurs désormais oubliés qui ont composé des oeuvres dans cette école) une mode est faite pour passer et être dépassée. les minimalistes ont ouvert une voie. aux compositeurs d’aujourd’hui d’en trouver de nouvelles sans céder au diktats des modes.

       
    • #2759590
      Le Juillet 2021 à 10:59 par Idem...
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      une mode est faite pour passer et être dépassée. les minimalistes ont ouvert une voie.



      Faux (mais cela ne m’étonne pas)

      La mode est faite pour exploiter les âmes pauvres... Cela, de manière cyclique.

      La "mode" est un outil commercial, elle se revêt d’éléments artistiques pour se vendre (justifier son prix sur un marché pré-établi) mais en soi, la mode est l’opposé de l’Art.

      Les modes ne sont pas faites pour être dépassées, au contraire, elles sont programmées pour revenir, plus ou moins insidieusement, aux regards affamés des foules dégénérées.

      Seul un citadin (post-moderne) peut se convaincre des vertus de l’atonalisme, car en effet, le non-sens de l’existance urbaine trouve sa correspondance dans les non-sens du chaos atonal.

      Parfaite illustration :

      - Si le Corona-Circus avait un orchestre, il serait atonal (fondamentalement illogique)

      D’ailleurs, point de suposition. Cet orchestre existe, il est au mains de qui nous savons (les fameux experts de haut niveaux... Journalistique)

      Mais voilà,

      Tel la démarche des drogués en manque de crack, certaines fins justifient les moyens...

       
  • #2759498
    Le 7 juillet 2021 à 07:36 par choc à pic
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Est-ce qu’on ne pourrait pas faire un parallèle entre la musique atonale, qui est basée sur la règle (il faut suivre la partition bêtement, même si ça sonne horrible, et d’ailleurs même les spécialistes sont incapables de savoir si une interprétation est juste ou fausse sans lire la partition), et une certaine communauté qui est aussi basée sur la loi plutôt que le cœur ?

    La plus belle musique a été écrite par des Chrétiens, religion basée sur l’Amour qui fait passer l’esprit avant la lettre, tandis que dans le Judaïsme de Schönberg, l’application scrupuleuse et rigoriste de la loi est plus importante que le sens...

    Mais c’est aussi un phénomène global dans nos sociétés post-modernes, la carte remplace le territoire.

     

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    • #2759648
      Le Juillet 2021 à 13:04 par cicamaca
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      un autre parallèle : l’égalité absolue des 12 tons, sans aucun rapport hiérarchique, voulue par la musique atonale, aurait produit un art très élitiste et inégalitaire

       
  • #2759520
    Le 7 juillet 2021 à 08:35 par Dino
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    le processus de création artistique est déjà un langage,
    celui entre l’intellect et disons un aspect plus profond et subtile de l’Etre qui n’est pas spécialement relié au connu intellectuel.
    Chacun devrait pouvoir s’exprimer artistiquement, même en accouchant des oeuvres uniquement avec son intellect, mais l’imposer aux autres, par des moyens douteux pour forcer leur reconnaissance comme de l’art "vivant" est voué à l’échec.
    C’est exactement comme les discussions sur l’intelligence en matière d’IA.C’est comme promouvoir l’artificiel face au naturel,
    le superficiel au profond
    voire même faire en sorte que l’un remplace l’autre, car le premier est plus contrôlable, ou plus facile à atteindre, à exécuter ou reproduire
    Comme l’égo-intellect qui remplacerait les aspects plus subtiles et profonds de l’Etre
    une perception horizontale face à une perception plus verticale
    C’est comme mettre le subtile dans un tableau excel, ou bien digitaliser le vivant, chacun devrait avoir le droit de "vouloir" éventuellement essayer, mais cela ne rivalisera jamais avec ce qui aura été créé à partir de l’inspiration donnée par la lune, le vol d’un aigle dans un ciel bleu, le parfum et les couleurs d’un champ de Lavande, le sourire d’une chéri, les yaons du soleil transpercant les feuille dans une forêt, l’aspect d’une montagne.
    Sans ce "subtile vivant", seulement par le prisme de l’intellect, on arrivera qu’à donner l’illusion de créer artistiquement pas à le faire surgir, à "l’accoucher"
    C’est ramener à l’égo ce qui est du domaine d’un subtile qui a comme source le vivant lui même, et c’est ce qui fait qu’il puisse être reconnu intuitivement.
    Ce culte du Tout-égo est forcément voué à l’échec, on pourra constater des périodes qui auront des apparences de succès pour ce type d’élan,
    le vivant, l’harmonieux, le réel, et l’inspiration par le subtile vivant, je pourrai dire le "lumineux", aura toujours le dernier mot. Et si on reste dans ce symbole de la lumière, elle sera toujours première et "supérieure" comparée aux différentes teintes de gris, constitué de vivant terne et sombre du tout égo.
    La lumière d’une chandelle quand on la fait entrer dans une pièce sombre fera toujours reculer l’ombre, jamais l’inverse, quel que soit la tromperie que l’on utilisera pour faire croire au contraire.

     

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  • #2759676
    Le 7 juillet 2021 à 13:44 par Adeon
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Merci pour cette émission !

    En écoutant plusieurs morceaux issus de l’ atonalité j’ai remarqué une chose : ils se ressemblent tous comme s’il n’y avait qu’un seul accord sur lequel jouer. Et si un morceau atonal dure 10 min et bien on entendra cet accord pendant 10 min, il n’ y a que le rythme et les instruments qui varient.

    C’est un peu la même impression qui apparaît quand on appuie au hasard sur les touches d’ un piano.

    Peut-être que par petites touches ici ou là dans une musique tonale, utiliser « l’ accord atonal » pourrait peut-être être intéressant.

    Enfi voilà mon sentiment sur le sujet !

     

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  • #2759698
    Le 7 juillet 2021 à 14:26 par Roland de Roncevaux
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    la vrai problème tabou des nationalistes et communistes, c’est qu’ils ont abandonné le combat musical. Pourquoi ne critique-t-on pas la musique abstraite ? Parce-que la plupart des nationalistes et communistes se sont ralliés à l’autre bras de la musique impériale : le jazz-rock-rap. Les deux sont intimement liés.

    Il fut un temps où le PCF et l’URSS combattaient cette double mâchoire du "formalisme" (art conceptuel et aride) et du "sentimentalisme petit-bourgeois" (jazz-rock et cinéma hollywoodien). La Fête de l’Humanité n’accueillait pas la musique impériale. Erich Honnecker et les dirigeants communistes critiquaient les "saloperies" (dixit) de l’Ouest.

    De leur côté, les nationalistes et conservateurs s’ancraient dans Beethoven et surtout Wagner qui est l’apogée de la pensée nationale-conservatrice moderne. En France, nos excellents musiciens avaient fondé une école musicale enviée par tous, et l’un de nos génies, Florent Schmitt, lançait son polémique (et mal compris) "Vive Hitler" qui dénonçait la décadence musicale gauchiste bien plus qu’il ne soutenait le racisme hitlérien (on a débaptisé le lycée de Saint-Cloud portant son nom il y a 15 ans à cause de ça).

    En fait, il faudrait que les nationalistes, communistes et conservateurs reviennent à Richard Wagner et Florent Schmitt, pour restaurer leur pensée musicale. D’ailleurs Michel Clouscard n’en disait pas moins.

    Evidemment qu’il existe quelques belles oeuvres de musique atonale (on songe à Webern ou même le polémique Boulez), et qu’il y a de belles chansons de rock. Mais fondamentalement, c’est comme l’agro-industrie ou le Big-Pharma : des secteurs tombés entre les mains de la domination culturelle impériale. Ils ont détruit l’art et se sont aliénés.

    Merci pour cette belle émission !!

     

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  • #2759705
    Le 7 juillet 2021 à 14:44 par Eric Dolphy
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Musiques d’en haut et d’en bas, partie 1/2

    Je trouve ça un peu facile de taper sur la musique atonale en 2021.

    Oui, la majorité de la musique atonale est une escroquerie qui a dévié l’évolution de la musique orchestrale vers la stérilité. Mais tout n’est pas à jeter, heureusement que l’on peut aussi jouer ou écouter des choses plus « abstraites » si l’envie nous en prend, sans restreindre le champ des possibles.

    C’est à mettre en parallèle avec l’histoire de l’enregistrement de la musique : la musique enregistrée nuit à la valeur d’une interprétation unique et volatile qui vous file des frissons, ces siècles de travail dévoué qui s’étiolent comme une offrande désintéressée dans l’ether, cette matière brute de l’instant présent...
    La musique enregistrée, tout est acquis et on doit chercher autre chose, puisque la composition n’a plus besoin d’être interprétée par un groupe organisé pour être écoutée.

    Malgré cette tabula rasa expérimentale post-enregistrement, la belle musique classique est toujours comprise, jouée et écoutée ; le peuple modeste n’y a jamais autant eu accès qu’aujourd’hui alors qu’elle était réservée à une élite citadine aisée à l’époque. Leur détournement artificiel et forcé n’a pas fonctionné, le grand public ne portera jamais d’intérêt à ces formes musicales intellectualisées déjà en voie de disparition ; c’est un combat gagné d’avance.

     

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  • #2759709
    Le 7 juillet 2021 à 14:46 par Eric Dolphy
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Musiques d’en haut et d’en bas, partie 2/2

    C’est selon moi par la musique populaire que l’âme du peuple s’élève ou se détruit. Si le jeune élève de conservatoire destiné à en devenir le directeur est profondément marqué par Jul comme Chopin pouvait l’être par les valses, polka, mazurka et autres danses populaires, c’est sûr qu’il ne restera plus grand chose de notre riche héritage culturel...
    La musique « classique », bien que souvent d’inspiration divine, ne vient pas de nulle part et reste enracinée dans notre culture européenne.

    La musique atonale ne propose rien, certes ; mais les nouvelles musiques populaires servent la soupe électronique samplée, préenregistrée avec une influence psychologique colossale sur les générations successives, désormais incapables de concevoir la fête et la danse autrement que devant une « grosse prod dans un mur de son ».
    L’ordinateur a toujours raison, il ne se trompe jamais, et ne part pas avec ta copine après le bal... Quiconque dirait le contraire ne comprendrait rien à la musique et à l’évolution naturelle des choses bien sûr ; les cloches sont au cou des moutons, et la flute, c’est pour les rats...

    L’incorporation systématique du procédé d’enregistrement dans la composition et la performance musicale destinée à la danse populaire est selon moi bien plus dangereuse et destructrice sur l’inspiration des futurs compositeurs « classiques » qu’un obscur et finalement relativement plaisant Schoenberg qui ne sort pas des écouteurs d’un savant perturbé.

     

    Répondre à ce message

  • #2759744
    Le 7 juillet 2021 à 15:40 par KRAK
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    Boudiou... que d’agressivité dans les commentaires.
    pour ma part je dis juste que la musique atonale j’aime en écouter de temps en temps. Qu’y faut pas tout rejeter en bloc.

    faut-il jeter Messiaen à la poubelle ?
    faut-il jeter Ligeti à la poubelle ?

    si votre réponse est oui alors ça ne sert pas à grand chose de discuter au delà...

    Je précise pour ceux qui essentialisent toute discussion que je suis fils de paysan
    que j’ai 55 ans que j’ai étudié la musique pendant 20 ans, que je construis à présent des maisons à ossature bois. Parceque la musique mon bon monsieur ça paye pas. Donc votre agressivité Messieurs gardez-la pour la vraie mauvaise musique, à moins que Colonel Reyel, ou bien Kendji Girac sonne mieux à vos oreilles que Bartók ou Schönberg...

     

    Répondre à ce message

    • #2760037
      Le Juillet 2021 à 22:25 par Eugène
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Messiaen n’est pas un compositeur atonal, même si il s’en est servi.
      Messiaen à la fin de sa vie : "Il finit pourtant par renier ces différentes avant-gardes à la fin de sa vie et dénoncera la musique atonale, « sans couleur, grise et noire ».

      Ligeti n’est pas un compositeur atonal, même si il s’en est servi.

      Bartok n’est absolument pas un compositeur atonal, ni dodécaphonique, ni sériel, même si il y a quelques éléments de dissonances dans ses œuvres.

      La dissonance ce n’est pas l’atonalisme. Si justement l’histoire retient Ligeti, Bartok et Messiaen plutôt que Boulez, c’est parce qu’ils ne font pas de l’atonalisme.

      " à moins que Colonel Reyel, ou bien Kendji Girac sonne mieux à vos oreilles "
      Argument naze, c’est comme dire "A moins que le McDo a meilleur goût pour vous que les 3* Michelin".
      Entre les deux merdes extrêmes que sont la musique atonale et Kendji Girac, il y a Charlie Parker, les Beatles, ou Max Richter par exemple.

       
    • #2760052
      Le Juillet 2021 à 23:46 par Jedem das Seine
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      faut-il jeter Messiaen à la poubelle ?
      faut-il jeter Ligeti à la poubelle ?

      si votre réponse est oui alors ça ne sert pas à grand chose de discuter au delà...



      - Oui




      Je précise pour ceux qui essentialisent toute discussion que je suis fils de paysan



      - Onfray aussi...

       
    • #2760128
      Le Juillet 2021 à 07:40 par KRAK
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Bon ça devient intéressant ...
      on a un Eugène qui défend Messiaen et Ligetti
      et un Jedem das Seine qui veut les foutre à la poubelle.
      du coup je dois faire quoi moi avec mes 33tours ? poubelle ? pas poubelle ?
      je vous laisse discuter entre vous.
      merci.

      ps : Onfray a un père paysan ,hitler était végé... ça vole trop haut pour moi là :D

       
    • #2760233
      Le Juillet 2021 à 12:09 par Eugène
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      @Krak

      Au lieu d’essayer de créer un conflit pour vous défiler, répondez aux arguments, puisque défendre l’atonalisme semble vous tenir à cœur. Pas très paysan comme attitude, plutôt citadin pleutre.

      Ce qui sauve Messiaen, Ligeti et surtout Bartök, c’est justement qu’ils ne font pas de la musique atonale.
      C’est plutôt votre raisonnement qu’il faut jeter à la poubelle, pas vos disques.

       
  • #2760251
    Le 8 juillet 2021 à 12:57 par zenon
    Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

    "musique atonale" ... l’oxymore parfait ...

     

    Répondre à ce message

    • #2760481
      Le Juillet 2021 à 23:55 par Mr.V
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Et non car la musique n’est pas forcément tonale, elle peut être modale.
      D’ailleurs le vrai contraire de "tonalité" ne devrait pas être "atonalité" mais "modalité"

       
    • #2761461
      Le Juillet 2021 à 15:21 par Jedem das Seine
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Et non car la musique n’est pas forcément tonale, elle peut être modale.
      D’ailleurs le vrai contraire de "tonalité" ne devrait pas être "atonalité" mais "modalité"



      Faux.

      Par définition, l’atonal (a pour abstraction/absence) est effectivement l’opposé de la definition du mot "tonal". Nous sommes dans le domaine de la communication (musique>communication>émetteur>destinataire*)

      Proposer une "suite de sons auto-proclamées langage" ayant pour "définition" d’éliminer les éléments fonctionnels du langage est une contradiction absolue (non sens)

      L’atonale génère l’effet inverse de la musique, effet opposé au langage.

      L’opposé de la présence, c’est l’absence (et non une position abstraite)

      Une partition ou un enregistrement sonore purement atonal (c’est à dire, n’ayant aucune forme tonale ou modale) ne communique absolument RIEN pour son auditeur (le BRUIT s’oppose à Musique, car par définitions, le bruit est dénué de sens)

      Maintenant, libre à vous de nous fournir un exemple de musique modale ne contenant aucune forme tonale... Bonne chance, car en effet, la musique modale contient toujours certaines formes tonales.

      D’un point de vue sémantique et mathématique (logique) :

      - "musique atonale" est effectivement un oxymore.

      C’est aussi une réalité évidente qui pourtant, n’a pas le droit d’être nommée en tant que telle par ceux qui défendent ce "mouvement culturel d’inversion de valeurs"... N’est-ce pas...

      Maintenant, vous êtes peut-être d’une certaine communauté qui ne voit aucun souci à inverser (ou falsifier...) certaines "information pratiques" qui ne vous conviennent pas (...)

      Mais je suis bon joueur, dans un "certain univers dit d’Amour administré" "2+2"="5"

      Je me ferais un plaisir de vous le prouver, en présence des outils nécessaires à ce mode de "sous mission" extrêmement philanthropique...

      Dans les domaines de la linguistique et de la communication (musique), un émetteur ou destinateur est une personne ou une entité qui crée un message - et souvent le conceptualise au moyen de signes linguistiques - et le transmet ensuite à un récepteur ou destinataire par le canal d’un média.

      Un message dénué de sens est un non-sens. Idem dans le domaine cryptographique, un code, par définition contient du "sens".

       
    • #2761694
      Le Juillet 2021 à 05:27 par Jedem das Seine
      Front musical #11 – Quelle "musique" atonale ?

      Petite correction :




      Maintenant, libre à vous de nous fournir un exemple de musique modale ne contenant aucune forme musicale, c’est évidemment grotesque.



      En réalité, même les "œuvres" dite les plus atonales contiennent encore des fragments de tonalité ... Pourquoi ? Car l’atonalité ne peut exister sans la tonalité. D’ailleurs, tous les compositeurs de l’atonal proviennent de l’École traditionnelle tonale (qui évidemment inclut les études modales...)

      La musique modale ne s’oppose pas à la musique tonale, elle se distingue par sa forme musicale et non par l’absence de fonction musicale l’opposé de la musique modale serait de la musique amodale (partition/suite de "sons" qui ne comporterait aucune valeur dominante propre au tonal)

      L’opposé de l’atonalisme n’est ni le tonal, ni le modal, mais la fonction musicale en soi.

      C’est comme le (((piège sémantique))) dans l’expression "antisémite". L’antisémitisme (en tant qu’expression courante mais imposée à la majorité par la Loi) signifie en réalité antijudaïsme.

      Mais au nom de la liberté de penser à l’occidentale, l’antijudaïsme devrait être aussi bien toléré que l’anticatholicisme ou l’anti-islamisme. Ce qui ne leurs était pas "tolérable" d’un point de vue admini$tratif.

      Les personnes effectivement visées par l’anti-judaïsme, se sont servis de l’aspect racial de leur secte pour créer de l’antiracisme religieux (achtung !1946) la où il n’y avait essentiellement que de "l’anti-religieux". Naquis sur ce pilpul la fameuse notion de Crime contre l’Humanité (et mon cul sur la commode)

      Pour finir avec cette arnaque :

      La preuve ultime de cette association entre les membres d’une certaine communauté et les fondateurs du courant atonal (a-musical), est que ce sont ceux qui critiquent l’atonalisme qui finissent par se faire traiter d’antisémites (ou complices de la Haine définie en 1946 -Tribunal très communautaire aussi)

      Vous pouvez attaquer la musique africaine, le jazz, ou même la funk, l’épée d’amocrif ne vous menacera pas, mais démonter l’arnaque de l’atonalisme, c’est toucher directement à une communauté très précise.

      Cette même communauté qui possède les moyens financiers d’imposer un style dont personne ne veut entendre. Imposer l’absence de valeur, la où le Peuple retrouverait effectivement des valeurs (diviser pour régner)

      - L’égalité par le bas... L’appauvrissement homogénéisé, aux bénéfices d’une minorité assoiffée de distinctions et de privilèges.

       
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