§. La mort de la liberté publique me fait envisager la mienne avec plus de sérénité. Comme si, dans une tentation solipsiste, j’entrais progressivement dans le royaume des ombres.
Depuis l’extinction de la raison d’état, d’état de santé, je suis comme Felix le chat de Schrödinger, dans un état d’incertitude, ni vivant ni mort.
Quand on parle de mort, vous en conviendrez il faut y mettre quelques vers.
Et les vagues succédant aux vagues,
Les Piqués crèveront à foison
Tels les Poilus, Chemin des Dames ,
Et leurs pauvres petites âmes
S’envoleront comme les toisons
De la Faucheuse esthéticienne
Ricanant et suant ses poisons.
§. « Je ne vous salue pas car un militaire ne salue pas des criminels » dixit le colonel Jacques Amiot. Formule aimable et énergique qui clôt une missive adressée au sinistre trio MCV.
Enfin un Véridique, qui parle d’autre chose que de folie, d’incompétence ou d’irresponsabilité du gouvernement, mais qui appelle un chat un chat. Ce qu’on n’a jamais osé dire des trois Bouchers précédents, couverts de sang, le sinistre trio HVC. L’un d’eux avec sa tête ronde d’énarque avait pourtant vendu la mèche, mais personne n’a voulu y prêter attention. Frustré à l’idée de ne pas passer à la postérité des Grands Assassins de l’Histoire, des grands criminels, des grands maudits, cet impuissant que le diable même aurait dédaigné de tenter, ce pied noir de crasse, pour la raison qu’il l’avait lavé dans le sang, ne supportait plus de ne pas paraître aux yeux de sa maîtresse d’ une cruauté d’homme de proie !
Au dire de cette dernière, que j’ai bien connu, il prenait une tête de circonstance, c’est à dire qu’il avait l’air encore plus con que d’habitude. Si bien que cet imbécile priapique tout émoustillé n’a pas pu se retenir de dire la veille de la Tuerie je m’attends à un attentat terroriste à tant morts, et il y en eût exactement ce nombre. Celui des billets vendus pour enter dans l’Enclos.
§.
L’anti fa se fait FA, l’antifa se fait Fa
Se fait fasciste au-delà
De tout ce qui s’imagine
Dans les terreurs les plus fines
Comme une aiguille qui pénètre
Dans un bébé qui vient de naître !
Ces gens qui se disaient anars
Mais qui n’étaient que des connards !
Les beaux « anarchistes » que voilà, qui supportent que l’État leur rentre dans la peau ! Que dis-je « supportent » ? Ils le veulent, ils appellent l’État pour qu’il leur fourre son piston dans le génome ! Qu’il les shoote au Génomax pour faire un Trip paradisiaque :
Par delà le monde sublunaire et les étoiles fixes de David, nous volons dans l’Ether chirurgical jusqu’au au firmament où vit et règne dans le chloroforme le diptère Véreux, sinistre mouche à étron de ce Microthschild déféqué sur la France par les estuaires de la Hollande. Et là, entourés d’Anges en blouse blanche avec des seringues, nous connaissons l’extase du Paradis sanitaire retrouvé et de ses succédanés.
.
Remède et sécurité
Ils ont pourri la vie de tout le monde avec leur paranoïa et leur sensibilité anti-autoritaire à fleur de peau, et là, devant l’évidence d’une tyrannie bien réelle, ils sont réduits a quia, les yeux écarquillés, la mâchoire tombante… comme la tête qu’à dû faire in extremis le petit leucémique qui a attaqué par derrière un jeune nationaliste à biceps.
Après cet accident providentiel ( pour eux) les autres morveux sont allés pleurnicher sous la Robe. Et il est vrai qu’après les verdicts hallucinants obtenus, et qui ressemblèrent davantage à la crise d’hystérie d’une mégère indisposée, les Réfractaires vont y regarder à deux fois avant de claquer les museaux de ces petits crevés. Mais un des rares avantages du temps c’est l’interruption volontaire des processions antifas.
§. La Sous-France était un exil intérieur, nous y étions déracinés sur notre propre sol, étrangers dans notre pays ; après le shoot génique nous deviendrons étrangers dans notre propre corps. Car ce qui subsistera de nous même ne sera plus qu’un cri sourd étouffé sous des pensées hétérogènes. Cogito drogué dans une oubliette connectée 5G, ego ne se connaîtra plus.
Un mien ami a reçu deux doses de Pfizzers dans l’épaule, le pote. C’était un homme jeune, dissident-cliquant qui lisait Vernochet dans le texte et madame Sigaut. Il savait décliner comme pas un toute la causalité diabolique. On partait du Jardin on arrivait au NOM, avec une logique serpentine nouménale sans se perdre dans l’inextricable fouillis de la jungle phénoménale.
Quand dans notre jardin réel le Mimosa fleurit, il revêtit illico la camisole jaune avec la Croix de Jésus dessus. Il était preux et entrepreneurial. Il pensait comme Drumont que l’Aryen était bon mais un peu con et le Riquiqui malfaisant mais intelligent.
Je lui dit de lâcher l’affaire devant une race si capable. Il m’a dit « Jamais ! plutôt mourir ! »
Ce qu’il fit hélas, le 3 juillet de l’an de disgrâce 2021.
Oh il bouge encore, si c’est ce que vous voulez dire, et d’aucuns iraient même jusqu’à affirmer qu’il est encore en vie, si ce qui vit sous son enveloppe temporelle était tel qu’en lui même l’éternité le fit.
Jugez plutôt. Il boit des yeux BFM TV et lis l’ImMonde avec délectation. Seul son goût pour Vernochet et madame Sigaut est demeuré intact, ainsi que pour le gros curé vacciné de Radio-bourgeoisie car il est rose et plein d’onction. Mon ex-ami est resté clérical, c’est là son moindre défaut.
Pour entrer chez lui il faut présenter le Passanitaire ou un test PCR récent, et céans rester masqué et à distance postillonne.
Il m’a dit qu’il ne me pardonnerai jamais Voltaire antisémite et me souhaitait pour l’avoir commis les fourches culières en Enfer. Quand je lui ai répondu que nous y étions déjà tous entrés, il m’a prié de sortir.
Son regard taurin s’est éteint si ses cornes ont poussées, sa peau de vache de femme le cocufiant ardemment avec des migrants qui passent. Mais il lui pardonne car dit il que c’est sa liberté de Fâme.
Certes il a conservé quelques miettes philosophiques de son ancienne vie, et l’on ne saurait dire que ses idées politiques ont changées mais elles ont en quelque sorte virées de bord. Autrement dit, il les conserve, mais pour des raisons diamétralement opposées.
Ainsi, par exemple Voltaire. Détesté naguère parce qu’ennemi du Trône et de l’Autel, l’est maintenant parce que raciste, misogyne et antisémite.
Tout est bien sûr de la faute à Voltaire et Rousseau, puis de Robespierre et Saint Just, mais il les hait encore davantage depuis sa piqûre. Car sa haine désormais puise à la source empoisonnée de Ben Bassa et de Taubira.
Ignoriez vous que Ben Bassa et Taubira haïssaient Robespierre et Saint Just bien davantage que vous mêmes, et que les délires anti jacobins de cette superbe Sénatrice laissaient loin derrière ceux de Ronald Secher ?
§. Dès lors que les pseudo-vaccinations laïques, démocratiques et obligatoires devinrent autant de Piqûres de rappel à Dieu, la docte Église post conciliaire et sa Sainte Banque lui offrirent sa bénédiction Urbi et orbi.
§. Les Nazis, qui affirmaient fortement que le communisme était Juif, non seulement avaient une excuse, puisqu’ils étaient en concurrence avec une volonté de puissance communiste effective, et de plus ils étaient cohérents puisqu’ils firent des slaves une race de sous hommes, un vil bétail, taillable et corvéable à perpétuité.
Mais les bourgeois pinochistes qui professent aujourd’hui la même opinion, se disent en même temps pro russe !
Pourtant, le communisme ça n’a pas été rien ! M…. quand même !
Jack London en 1905 :
« L’autre jour, J’ai reçu une lettre. Elle venait d’un homme de l’Arizona. Elle commençait par « Cher camarade » et s’est terminait par « Avec vous pour la Révolution ». J’ai répondu à cette lettre et ma lettre a commencé par « Cher camarade » et s’est terminée par « Avec vous pour la Révolution ». Aux États-Unis, il y a 400 000 hommes, dont près d’un million d’hommes et de femmes, qui commencent leurs lettres ainsi. En Allemagne, il y a 3 000 000 d’hommes qui commencent leurs lettres par "Cher camarade" et les terminent par "Avec vous pour la révolution" ; en France, 1 000 000 d’hommes ; en Autriche, 800 000 hommes ; en Belgique, 300 000 hommes ; en Italie, 250 000 hommes ; en Angleterre, 100 000 hommes ; en Suisse, 100 000 hommes ; au Danemark, 55 000 hommes ; en Suède, 50 000 hommes ; en Hollande, 40 000 hommes ; en Espagne, 30 000 hommes - tous des camarades et des révolutionnaires.
Ce sont des nombres qui éclipsent les grandes armées de Napoléon et de Xerxès.
Mais ce ne sont pas des chiffres de conquête pour le maintien de l’ordre établi, mais de conquête par la révolution.
Ils forment, en cas de mobilisation, une armée de sept millions hommes, qui, selon les conditions qui règnent aujourd’hui, se battent de toutes leurs forces pour la conquête des richesses du monde et pour le renversement complet de l’ancienne société existante. »
1905 ! Merde quand même !
§. Atteint, en outre, de bélonéphobie [1], je demandais à une infirmière si je pouvais prendre, sous son contrôle, le vaccin Covid par voie orale, voire rectale si besoin était, n’étant pas bêtement anusophobe, bien que modérément elgébétéphobe sur les bords et coslomotophobe.
Cette dernière phobie très rare, étant la peur irraisonnée de se faire implanter à son insu et par derrière un anus artificiel.
Elle m’a dit d’aller me faire « voir » chez les grecs !
Ah, c’est fini, bien fini, le respect que l’on portait naguère aux porteurs de phobies ! On nous traitait avec bienveillance et compréhension.
Mais depuis la survenue de nouvelles phobies d’apparition récentes, elles sont méprisées, honnies et traitées par des thérapies de surveillance non ambulatoire, telle la garde à vue, les patients devant garder la dix-septième chambre pour recouvrer la Santé (ou autres centres carcéraux), et ces réclusions prophylactiques sont toujours accompagnées de soustractions bancaires.
Ces nouvelles thérapies cognitives ne mobilisent plus les personnels de santé, mais les gardiens de l’ordre, ce qui revient aujourd’hui au même.
§. Comment a ton pu passer si rapidement du libéralisme mondialisé, au totalitarisme national-carcéral ?
L’avouerais je, si comme tout un chacun j’ai été surpris par la rapidité et la brutalité de l’installation de la tyrannie pharmacienne, je n’en éprouve nul étonnement.
Peut-être parce que le Grand étonnement inaugural de toute ma pensée politique et philosophique date des années 80 : Comment est on passé du communisme au féminisme [2]
. Cet étonnement inaugural fut mon baptême, qui ne produit qu’une seule fois, et qui se valide par la confirmation, qu’on retrouvera à l’extrême onction, comme aujourd’hui.
Comment, par quel biais, toute la piétaille rouge a t elle été siphonnée par cette volonté mondaine, cet étalage de BONS SENTIMENTS ? Tel fut mon étonnement premier, inaugural, lors des années 80.
Il faut être un penseur superficiel pour définir la contre-révolution capitaliste post-moderne des années 80 comme libérale-libertaire. Ce fut une réaction sur toute la ligne, dans tous les domaines. Une réaction différente de la Vieille Réaction catholique et royale, mais une réaction quand même, et plus profonde, plus en arrière, puisqu’elle revient sur les acquis du néolithique, sur les données civilisationnelles les plus immémoriales.
Cette fin minable dans un vaste Hôpital, cette conclusion foireuse, cet Alzheimer de l’Esprit qui vient clore un temps de décomposition, de vulgarité, de trivialité, d’hystérie, me paraît en somme son épilogue naturel, normal.
Comme l’abattoir est le bout du chemin d’une vie de vieille vache qui s’est laissée traire toute sa vache d’existence. (Car il n’est nul « bœuf » dans votre assiette. Seulement de la vache , de la vieille vache épuisée. Tu crois manger Yang, tu bouffes Yin, et tu bois de l’eau œstrogénique.)
À scander, tous ensemble le samedi :
El Pueblo desunido y desarmado
Siempre serà Vincido !