En France, le résultat des élections européennes claque comme un coup de fusil sur une bête nuisible.
« Un événement majeur » avoue le Superflu de l’Élysée qui sent le sol se dérober sous ses pieds, et a convoqué en urgence une réunion des principaux ministres ce matin à l’aube.
« Un choc, un séisme !, le moment que nous vivons est un moment grave, très grave pour la France et pour l’Europe », reconnaît pour sa part la Taupe sioniste qui attend l’heure de sa dictature au grand jour.
Ainsi, nonobstant le très regrettable droit de vote des femmes et des étrangers, [1] ces résultats, pour ce qui concerne l’ex-France, pourraient laisser croire à un sursaut de virilité et d’indépendance nationale. Nous verrons bien si quelque chose de perceptible transparaît sous l’opaque grisaille lépreuse de la plouto-gynéco-xénocratie.
L’Abstention
Le refus de vote est un vote en négatif. S’il est un vide, il est comme le vide cosmique plein de matière noire explosive. Sur ce terrible arrière-fond de la colère des peuples, la pègre dorée qui règne sur notre résignation n’en ressort que plus luisante, plus illégitime, plus étrangère. L’abstention est la négation de la farce parlementaire européenne : son nom positif est révolution.
Farce parce que l’impuissance du Parlement européen (PE) est non seulement une vérité a priori, mais une vérité de fait, tirée de notre trop longue expérience.
Ce PE n’a strictement aucun pouvoir. Ses votes n’ont aucune valeur contraignante. Dans les seuls domaines qui comptent il est mis à l’écart comme un domestique ; dans les autres, il a juste le droit de pinailler, d’amender... à la majorité des deux tiers. Il n’est qu’une chambre d’enregistrement, un paravent, un cirque où quarante milles clowns grassement rétribués tentent d’amuser la galerie.
Car l’Union dite européenne, sa banque centrale, son parlement croupion, ses traités, c’est la dévastation, la ruine, la misère, comme en Grèce, au Portugal, en Espagne.
L’abstention d’hier s’inscrit dans la tradition du NON des peuples français et néerlandais de mai 2005, de l’abstention extraordinaire du 7 juin 2009 des peuples d’Europe qui atteint 60 % !
Dans le contexte français, elle a amplifié le camouflet des municipales porté contre le hideux visage maquillé et transgénique du gouvernement Valls-Fabius-Taubira, qui ne se contente pas d’accompagner les directives de ses maîtres mais se précipite servilement aux devants de leurs exigences : l’ immigration relancée, le pacte de misère sous la responsabilité de Hollande-Gattaz, le coup de grâce porté aux communes et aux départements, pour établir enfin l’arbitraire des provinces et des baronnies des nouveaux féodaux de la pègre financière.
Le vote national
Cette grève des votes, cet effondrement, ne laisse en France, du côté des partis institutionnels, qu’un champ de ruine. Dans toute l’Europe les partis au pouvoir sont les plus impitoyablement sanctionnés.
Les supplétifs tarifiés de la pseudo-révolte, ne réalisent quant à eux que des scores si grotesques qu’ils en deviennent plus insignifiants encore. Telle la liste de la De Haas : "féministes pour une Europe débarrassée des mâles blancs", qui fait un gros bide velu : 0,06 % !
Sur ces décombres seul Front national reste debout portant notre unique espérance.
Car le vote Front national reste une exception. Le suffrage vers ce parti va bien au-delà d’un vote utilitaire, il est en lui-même une cause, la Cause des Nations et des Nationaux, notre cause, et hors la question du parlement européen, où il est faible, il porte toujours une véritable charge symbolique, les forces coalisées qui servent l’Oligarchie ayant juré aux Rois de l’Époque que jamais, au grand jamais, on ne verrait victoire du Front national.
Il est temps maintenant de passer du symbolique au pratique.
Vaincre ou mourir !
Félix Niesche