Le Front national arrive largement en tête avec 24,95 % des voix, devant l’UMP à 20,79 % et le Parti socialiste à 13,98 %. La participation est en progression en France, avec 43,50 % contre 40,6 % en 2009 (chiffres du ministère de l’Intérieur).
Les résultats définitifs :
L’occasion d’une raclée exemplaire pour certains candidats « de gauche », à l’image du social-traître Édouard Martin face à Florian Philippot :
En Île-de-France, la liste UMP d’Alain Lamassoure arrive en tête avec 21,3 % des voix, devant le candidat du Front national Aymeric Chauprade (17,4 %) et la socialiste Pervenche Bérès (14,3 %).
Le scrutin a été marqué dans la journée par des protestations de plusieurs partis, dont le Front national, au sujet de « dysfonctionnements » observés dans certains bureaux de vote. Ce à quoi le ministère de l’Intérieur a répondu qu’après « vérifications, aucun des faits avancés » par le Front national « n’est en mesure de porter atteinte à la sincérité » de l’élection.
À la suite des résultats, Marine Le Pen a souligné le désaveu qui frappe le Parti socialiste et s’est adressée au Président de la République François Hollande, lui demandant de dissoudre l’Assemblée nationale.
Répartition des sièges au Parlement européen :
En Allemagne, la CDU/CSU (parti « conservateur » d’Angela Merkel) arriverait en tête avec 36 % des voix, devant le SPD (parti « social-démocrate ») à 27,5 %. À noter que le parti anti-euro AFD (« Alternative pour l’Allemagne ») serait crédité de 6,5 % des suffrages, ce qui lui permettrait de faire son entrée au Parlement européen. La participation des Allemands est en nette hausse (+ 5 %) par rapport à 2009.
En Autriche, le parti de centre-droit ÖVP arrive en tête avec 27,9 %, devant les « sociaux-démocrates » du SPÖ, qui atteignent 23,9 %. Le FPÖ obtient la troisième place avec 19,9 % des voix.
En Belgique, c’est le parti N-VA qui arrive en tête avec 16,45 % des suffrages. Le Parti socialiste d’Elio Di Rupo est quatrième avec 11,06 %.
Au Danemark, le Parti populaire danois, dont le programme propose de réduire l’immigration, est arrivé en tête avec 26,60 % des voix.
En Espagne, le Parti populaire (au gouvernement) et le Parti socialiste sont en net recul par rapport à 2009. Le parti Podemos, issu du mouvement des « Indignés », a récolté 5 sièges (7,97 %).
En Grèce, Syrisa, le parti de « gauche radicale » d’Alexis Tsipras, arrive en tête devant Nouvelle-Démocratie du Premier ministre Antonis Samaras (environ 26,55 % contre 22,76 %). Aube dorée obtiendrait 9,3 % des voix.
En Hongrie, le parti de Viktor Orban remporte 12 sièges (51,49 %), le parti Jobbik 3 sièges (14,68 %), quand les sociaux-démocrates n’en obtiennent que 2.
En Italie, le parti du Président du Conseil Matteo Renzi arrive en tête avec 40,86 % des voix, devant le Mouvement Cinq Étoiles de Beppe Grillo, crédité de 21,13 % des suffrages.
Au Royaume-Uni, le parti UKIP de Nigel Farage arrive en tête avec 27,5 % des suffrages, devant le parti travailliste (25,4 %) et les « conservateurs » (23,9 %).