À l’occasion des fêtes de fin d’année, Au Bon Sens, qui vient de reprendre la marque Sanguisterrae, intègre deux nouveaux produits à son catalogue : le vin et la bière. Deux vins font ainsi leur apparition : côtes-du-rhône rouge et blanc.
Issus d’une petite cave coopérative, ces deux vins ont été choisis avec beaucoup d’attention par Olivier, un militant d’Égalité & Réconciliation également cuisinier et sommelier au sein du réseau économique Solid’E&R.
Désireux de commercialiser sur aubonsens.fr un produit de qualité à un prix raisonnable, Olivier a orienté ses recherches vers les vinifications traditionnelles et naturelles (petites exploitations viticoles sans pesticides et sans standardisation des arômes par sulfitage, levurage ou filtration).
Il nous présente ces deux nouveaux vins Sanguisterrae dans une courte video :
Le témoignage d’Olivier sur la gastronomie, la viticulture française
et ses côtes-du-rhône
Dans son émission Soral répond ! du 22 mai 2016, Alain Soral démontrait que la cuisine française, rebaptisée « gastronomie française », devenait peu à peu le dernier bastion dans lequel les mondialistes – parmi lesquels Laurent Fabius, porte-parole en 2014 de la gastronomie française auprès de l’UNESCO – souhaitaient reléguer le génie français afin de le vider de tout son potentiel politique.
Il fallait bien faire comprendre au monde entier que la cuisine populaire transmise par nos grand-mères devait être « revisitée ». Traduire : « défascisée ». Décomposée, émulsifiée, associée à des nouvelles textures, des arômes exotiques. De nouveaux goûts et habitus qui vont être promus par les experts mondialistes de la gastronomie sur tous les supports médiatiques possibles. Tout cela en soumission totale aux normes hygiénistes, sanitaires, économiques et politiques mises en place par Bruxelles. Ce que le monde voit de la cuisine française aujourd’hui, c’est exclusivement sa récupération bourgeoise et mondialiste.
Si la gastronomie se consomme sur place (il faut souvent venir en France pour y goûter), le vin, notre liquide précieux, sis en bouteille capitonnée de cire, lui, s’exporte, et très bien. Il est même le deuxième produit d’exportation français excédentaire après nos avions, nos porte-avions et nos sous-marins : 8 milliards d’euros annuels, en dollars comptant, et soumis à la TVA, soit l’équivalent de 150 avions Rafale. C’est même pour cette raison que le Front populaire a institué nos fameuses AOC : afin de pouvoir vendre notre piquette partout dans le monde. Le vin français, c’est notre Coca-Cola.
La France compte environ 750 000 hectares de vignes, pour une production de 45 millions d’hectolitres par an (soit l’équivalent de 6 milliards de bouteilles), sur lesquels nous buvons déjà 30 millions. Consommation moyenne par Français de plus de 14 ans : 60 litres par an. Ce qui signifie globalement qu’un tiers de notre production de vin est bu par des étrangers à l’étranger, un tiers par des étrangers en France, et un tiers par les Français. En 1961, notre pays consommait environ 120 litres de vin par an et par personne, soit exactement le double de ce que l’on consomme aujourd’hui. Mais pas le même vin : depuis les années 60, la grande consommation et ses circuits de distribution déterminent toujours un peu plus les modes de production vinicoles et la standardisation des arômes et des goûts.
C’est pour cette raison que j’ai voulu proposer aux clients d’Au Bon Sens deux côtes-du-rhône qui échappent aux affres de la surproduction actuelle, dont cette fabuleuse AOC fait hélas les frais. C’est à une petite coopérative amie que je me suis adressé : elle réunit une trentaine de petits domaines viticoles qui ont choisi de travailler sans pesticides.
La production traditionnelle permet d’éviter les écueils habituels de la standardisation des côtes-du-rhône et de tous les vins de grande consommation :
le levurage, qui consiste à ajouter des levures externes, achetées à un laboratoire de chimie phytosanitaire, qui vont canaliser l’évolution aromatique du vin, voire carrément lui faire changer de direction, par rapport à son évolution aromatique naturelle ;
la filtration, qui consiste à séparer les particules solides et liquides, qui représente une forte baisse des défenses immunitaires naturelles du vin contre l’oxydation et qui nécessite l’augmentation des doses de sulfites ;
le sulfitage, qui consiste à ajouter de l’anhydride sulfureux (H2SO4) sous forme de produit de synthèse (extrêmement dangereux à l’état pur), à hauteur de 180 mg/L sur les rouges et 210 mg/L sur les blancs. Ces quantités correspondent aux besoins des industriels, qui possèdent des cuves gigantesques, et qui ne veulent pas prendre de risque avec leur production. Pourtant, les vignerons de cette cave, qui ont des cuves identiques, prouvent que les vins sont très stables, avec seulement un dixième de ces doses, soit 20 mg/L. C’est le cas de ces deux côtes-du-rhône Sanguisterrae proposés sur aubonsens.fr.
Avec ces côtes-du-rhône Sanguisterrae, je vous garantis un blanc minéral, puissant et chaud aux arômes de poire et de pêche et un rouge frais et mûr avec une touche aromatique de cerise noire et de fruit mûr.
Bonne dégustation et bonnes fêtes de fin d’année !