Morosité, fatigue, déprime… Qui n’a jamais « craqué » pour un carré de chocolat ? Produit de plaisir par excellence, le chocolat est issu de la fève de cacao dont la culture est millénaire. Longtemps associé au luxe, c’est la révolution industrielle qui permettra la démocratisation de sa consommation. Le cacao, initialement originaire d’Amérique latine, est également produit en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud-Est, certains terroirs étant plus prisés que d’autres par les connaisseurs. Consommé avec modération, le chocolat est un facteur de bien-être et une aide précieuse pour rester en bonne santé.
Les bienfaits du chocolat
Le chocolat est composé de plus de 500 molécules chimiques différentes, qui lui confèrent ses propriétés bienfaisantes (surtout pour le chocolat noir).
Très célèbre, l’effet antidépresseur du chocolat résulterait de l’action conjointe de plusieurs composants : la théobromine, la phényéthylamine (aussi appelée « molécule de l’amour ») et le magnésium. Chacun d’entre eux a un effet stimulant mais agit également sur l’humeur, permettant ainsi de lutter contre la fatigue, le stress et l’anxiété.
Le chocolat est également l’un des aliments les plus riches en flavonoïdes. Des antioxydants qui améliorent la circulation sanguine et limiteraient les risque de maladies cardiovasculaires.
Quoi qu’il en soit, manger du chocolat apporte une sensation de réconfort et de bien-être.
Les origines du cacao
L’utilisation du cacao remonterait au IIe siècle avant J.-C. (entre 1900 à 1750 av. J.-C.).
Originaire d’Amérique centrale, le cacaoyer était cultivé par les Olmèques, les Mayas puis les Aztèques. Ces peuples fabriquaient, à partir des fèves de cacao, une boisson chocolatée amère, agrémentée d’épices (vanille, piment...), principalement destinée aux cérémonies mais également consommée dans la vie quotidienne ou à des fins thérapeutiques.
Les fèves servaient aussi de monnaie d’échange car le chocolat était un produit de luxe.
Du Nouveau Monde à l’Europe
Le chocolat fait son apparition à la cour d’Espagne en 1528 lorsque Hernán Cortés en rapporte d’Amérique. Le côté amer de la boisson ne plaît pas aux Européens, qui remplacent rapidement le piment par de la vanille et ajoutent du sucre et du lait.
Le chocolat n’est introduit en France qu’en 1615 par Anne d’Autriche, fille du roi d’Espagne Philippe III, lors de son mariage avec Louis XIII.
Produit d’importation, le chocolat reste un luxe. Une activité économique très lucrative se met en place et la production du cacao se développe principalement en Amérique latine, où le Venezuela reste le leader de la production jusqu’au XIXe siècle. Il faudra attendre le XXe siècle pour que la culture du cacaoyer gagne l’Afrique, l’Asie puis l’Océanie. Ceci afin de faire face à une consommation croissante de chocolat, rendue possible grâce à l’industrialisation de sa fabrication.
Crus et terroirs
Il existe trois types de cacaoyer : le criollo, le forastero et le trinitario (un hybride des deux précédents). Chacune de ces variétés produit un cacao aux saveurs et arômes différents. Comme pour les vins, les crus de cacao apportent des notes variées selon leur pays de culture :
forestado du Ghana et de l’Équateur : notes grillées de croûte de pain chaud
criollo du Venezuela et de Madagascar : notes de fruits rouges
trinitarion : notes de fruits secs.
Ainsi, une liste de cacaos fins ou cacaos à saveurs a été établie depuis 1994 par l’Organisme mondial du commerce du cacao (International Cocoa Organization, ou ICCO) :
le Fernando Po de Guinée équatoriale
le Puerto Cabello du Venezuela
le Chuao du Venezuela (cru très réputé et recherché)
le Mangaro de Madagascar
l’Arriba Summer Superior d’Équateur
le Los Ancones de Saint-Domingue en République dominicaine
Comment reconnaître un bon chocolat ?
La dégustation du chocolat met en éveil tous les sens (la vue, l’ouïe, l’odorat) et constitue un vrai rituel pour les amateurs.
Un bon chocolat doit être lisse, brillant et de couleur brune et chaude.
Le bruit renseigne sur sa qualité : un « croc » franc et précis est le gage d’un bon chocolat.
Humé puis porté à l’appréciation du palais, le morceau de chocolat fond doucement en bouche sans rugosité, mais avec caractère. Il attaque par une subtile acidité, l’amertume arrive sans agresser.
La sélection d’Au Bon Sens
Pour tous ces bienfaits, Au Bons Sens vous propose une gamme de chocolats noirs biologiques de chez l’artisan François Pralus :
Équateur 75% : nez puissant, fruité, figues sèches et agrumes confits, rond en bouche, amer et acidulé (100 g) ;
Madagascar 75% : nez frais, légèrement mentholé et fruité, fin en bouche, acidulé (100 g) ;
République dominicaine 75% : épicé, fruité, tannique, boisé et long en bouche (100 g) ;
Tanzanie 75% : arôme fin, caractère boisé et épicé (100 g) ;
Pérou 75% : persistance aromatique, cacao, épicé (100 g).
Au Bon Sens vous souhaite une bonne dégustation !
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