Pendant que la baudruche Mélenchon se dégonflait de manière retentissante, les médias du système ont particulièrement insisté ces derniers jours sur la présence du NPA de Besancenot dans les manifestations de soutien aux Palestiniens, faisant de ce parti factice l’organisateur essentiel des rassemblements. Haut-parleur du pouvoir, le système médiatique valide et rend effective par cette mise en avant une tactique du ministère de l’Intérieur, dont la soumission aux intérêts sionistes reste sans faille.
Le ministère de l’Intérieur a pris la décision d’interdire les manifestations de soutien à la Palestine en raison des troubles à l’ordre public qu’elles pouvaient générer. On a vu le résultat : elles ont tout de même eu lieu et, en marge des cortèges, des casseurs s’en sont pris aux forces de l’ordre, qui ont dû répliquer et procéder à des dizaines d’interpellations.
Le Nouveau Parti anticapitaliste d’Oliver Besancenot a appelé à manifester malgré les interdictions (d’autres organisations ont été dissoutes pour moins que ça !), et la presse aux ordres a parfaitement relayé cette voix qui, pourtant, ne représente absolument plus rien en termes électoraux ni dans les quartiers, de plus en plus motivés par la ligne Égalité & Réconciliation… Le ministère de l’Intérieur a, de son côté, joué la carte « tiède » de l’interdiction doublée d’une grande marge de tolérance. Quand on interdit réellement une manifestation, on ne laisse pas des milliers de personnes se réunir et défiler, on les disperse immédiatement par des tactiques anti-émeutes éprouvées ; Cazeneuve et ses équipes avaient donc bien laissé la porte ouverte. Mais à qui ?
En « interdisant » la manifestation, mais seulement à moitié, les services de police savaient parfaitement qu’ils en éloigneraient les éléments les plus pacifiques et les plus calmes, mais auraient à en gérer de biens plus nerveux. Ces derniers, on l’a vu sur les images, arboraient majoritairement des drapeaux tunisiens, algériens, marocains, et même pour certains le drapeau du tawhid (fréquemment utilisé par Al-Qaïda)... le tout associé aux dizaines de drapeaux palestiniens présents dans le cortège. Très peu de drapeaux français sur les images de la télévision. La casse massive de fin de manif a fait le reste : pour les Français restés devant leur écran de télévision, la cause palestinienne en France est défendue par des immigrés musulmans limite islamistes, au milieu desquels se nichent de surcroît des hordes de casseurs. Et c’est précisément cela qui était voulu par le ministère de l’Intérieur : associer la lutte pro-palestinienne aux islamo-racailles et à l’islamisme, et ainsi empêcher un défilé composé de patriotes français solidaires de la population gazaouie.
Le NPA, qui a toujours à la fois milité pour une immigration massive et encouragé la culture islamo-racaille de banlieue tout en dénonçant la « xénophobie » intrinsèque des Français, est l’instrument idéal du pouvoir pour empêcher cette jonction entre Français et Palestiniens. Jonction qui, on l’a bien compris, est le cauchemar du CRIF, de la LDJ, de JSS News et du gouvernement franco-israélien de Manuel Valls... Le NPA joue donc – une fois de plus – le rôle d’agent de police des manifestations, avec pour tâche de diviser les Français pour faire durer la mainmise sioniste sur la France.
En jouant les islamo-racailles contre les Français pour le plus grand bonheur d’Israël, le parti de Besancenot se place à l’exact opposé de la ligne d’Égalité & Réconciliation. Pour rappel, voici l’allocution d’Alain Soral prononcée à Denfert-Rochereau en janvier 2009 durant l’opération Plomb durci :
Si le NPA, parti français, voulait soutenir la Palestine, il s’opposerait au pouvoir sioniste en France, c’est la logique même. Ou bien il s’attaquerait à un problème lié, plus périphérique mais tout aussi réel et immédiatement générateur de violence : la Ligue de défense juive. S’il était sincère, Besancenot le petit caïd serait au côté de Mathias Cardet dans la Gaza Firm et, brandissant un drapeau français, protégerait les manifestants des nervis de la LDJ tout en chantant La Marseillaise.
Mais rappelons que c’est d’abord à l’État de gérer ce problème. Qu’attend en effet le gouvernement pour dissoudre la LDJ ? Quand il nie les violences de cette milice, le Premier ministre Manuel Valls prend-il les Français pour des imbéciles, ou attend-il un blessé grave – ou pire – pour bouger le petit doigt ?