L’être du féminisme n’est pas la volonté de puissance du sexe féminin. Mais celle de son rebut : de femmes viles, viriloïdes, physiologiquement détraquées et psychologiquement humiliées par les servitudes de leur sexe, pleines de haine et d’envie à l’encontre des mâles pour leur immémoriale prévalence dans l’art, la science et surtout la philosophie.
Mais son apparaître reste très femelle, en tant qu’il est pure manifestation du ressentiment qui exacerbe les pires côtés de la psyché féminine. Victimisation, plainte, hystérie, hypocrisie, grégarisme, dénonciation.
L’actuelle marée submergeante de morues délatrices nous remémore irrésistiblement les petites filles à l’école qui viennent en pleurnichant rapporter à l’autorité les manquements de vilains garnements. Puis, par mimétisme, toutes se mettent à geindre et à se plaindre d’atteintes plus ou moins fictives.
Or donc, vingt ans après, des actrices repenties viennent pleurnicher d’avoir été abusées. C’est peut être ce qu’elles ressentent dans leur for, pas pour la raison qu’elles disent mais parce qu’elles ont vu leur ancien goret grogner derrière d’autres derrières roses, plus tendres et plus savoureux.
La sacralisation de la parole de la Fââme, ajoutée à cette nouvelle pandémie grégaire de dénonciation va leur apporter la double satisfaction et de se venger, et de faire les intéressantes — que demander de plus ?
Pour le moment, les dommages de ce mouchardage suidé ne frappent que des gorets premier choix. Ben Cameraman et Ben Cinema ! Forcément ! Ce sont les mâles dominants actuels.
Comment pourrait il en être autrement dans une porcherie, où les petites cochonnes avides de succès, accourent en frétillant ?
Lors même que tout le monde reparle des pamphlets de Céline, il semble que personne ne les ai jamais lus. Leur actualité brûlante aurait dû frapper les esprits, du moins le chapitre de Bagatelles où Louis-Ferdinand, qui a travaillé à Hollywood, relate les mœurs sexuelles en vigueur dans cette société close.
Par contre on parle davantage de la tribune tapageuse parue dans L’imMonde, en laquelle de grandes Catherine, l’actrice Catherine Deneuve, les vieilles pornographes Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet, ainsi que d’autres célébrités tout aussi relevées, ont émis quelques réserves sur le bien fondé de la grande braderie féministe de la Dénonciation des gorets par de petites cochonnes qui les (a)valaient bien.
Ces personnalités ne prétendaient pas offrir leur opinion, comme les premières venues, mais disaient « libérer une nouvelle parole ».
Devant une telle affectation d’esprit supérieur on se dit qu’on a pas besoin de lire cette tribune pour savoir ce qu’il y a dedans, mais quand on est obligé de la lire pour cause d’article, on est surpris d’avoir vu juste.
Chic et toc, aisance de pimbêches émancipées sur le retour, qui se prennent pour des déesses de l’Intelligence et de l’Art, et qui du haut de leur empyrée jettent un regard compatissant sur les pauvres cochons qui dansent sous la baguette de Circé.
"Les hommes sont nos amis, voyons, de bons toutous mimis, assez de # Me Too" ! Tel est en substance le message.
Au fond elles réclament une accommodation du féminisme, un adoucissement de ses mœurs policières, une cessation de cette envie du pénal à l’encontre des mâles de bonne compagnie, ceux de leur propre milieu, de leur classe, ou peuple-classe.
Ces antiques mémères réputées sont toutes des ex du sérail féministe à l’instar de Mademoiselle Deneuve qui a participé aux grandes exhibitions des années 70 pour faire passer l’avortement du stade artisanal au stade industriel.
Mais elles reculent d’horreur devant la monstruosité de la descendance féministe, quand elles voient leurs "propres"amis, ce très cher Polanski, et Allen, et Wenstein, et d’autres aussi circonscrits dans leur milieu huppé, traités comme de vulgaires frôleurs de métro, lesquels d’ailleurs leur semblent plus à plaindre qu’à châtrer.
Face à cette fronde, face à cet obscurcissement sénile du vrai féminisme triomphant, la chiennerie de garde s’est dressée comme un seul vit devant une Vénus offerte.
En tête de meute, aboyant plus fort que les autres : l’inextinguible et clito-rigide De Haas !
Deux mots sur De Haas.
Cette volumineuse bourgeoise flamande a la fâcheuse tendance d’étaler sur la place publique ses petites affaires privées. Manifestement, elle pense qu’on use pas assez du clito. Au lieu de régler ça, gentiment, en famille, elle a préféré faire étalage de son insatisfaction, et la gynécocratie régnante fit afficher en toute autorité, des vulves béant des clitoris tuméfiés sur les murs des écoles maternelles et des hospices de vieillards.
Les ouvrières atteintes d’un cancer de l’utérus à cause du travail de nuit rétabli par le gouvernement de la gauche plurielle, les mamans qui accouchent dans les fossés à cause de l’extinction des maternités par la gauche hollandaise, se consoleront en pensant aux délices d’un cunnilinctus laïque, démocratique et obligatoire.
Nonobstant, les ex-demoiselles qui sont appelées dorénavant mesdames, ce qui les vieillit, ne remercient pas la De Haas pour cette initiative. D’où les petits gémissements de la petite Eugénie Bastié qui provoquent une sorte d’érection chez les caniches mâles qui portent à droite.
Après les agressions sexuelles à Cologne, De Haas refusa que l’on s’en prît aux auteurs des viols, les pauvres, pardonnez leur il ne savent pas ce qu’ils font, surtout ils ne sont pas ceux qu’il faut.
Elle n’a pas oublié, elle, les thèses du féminisme originel, elle connaît son féminisme sur le bout du clito, elle sait que celui qu’il faut incriminer, systématiquement, opiniâtrement, absolument, c’est le seul mâle blanc !
Lui seul est cause de l’Oppression de la Fâme ! (Tant il est vrai que ceux qui ont inventé l’obstétrique et le bidet, la gynécologie médicale et la pilule contraceptive, les serviettes hygiéniques et les épanchements de l’amour courtois, ainsi que toutes les niaiseries de l’égalité des sexes, méritent de périr par où ils ont péché.)
La De Haas suggère aussi que nous, les Zommes, devrions aller nous faire enc.... régulièrement, et pas seulement chez les grecs, ce serait bon pour la prostate !
Osez la prostate ! A quand des affiches de rectums baillant sur des prostates hypertrophiées ?
( De mauvaises langues ont insinué que sa motivation secrète serait qu’elle nous souhaiterait d’être mis dans la position « passive » de F, qu’elle considère comme humiliante. )
Telle est la porte parole du féminisme.
Le vrai féminisme
Une doctrine peut être jugée la fausseté même, dans ce cas il faut la combattre. Mais à partir du moment où on la valide en entérinant son fondement, on doit en accepter toutes les pesanteurs. On ne peut pas en prendre et en laisser.
Telle est la démarche pesante de la grosse De Haas, qui, avec juste raison, fait un rappel de doctrine aux vieilles dissidentes sur le retour.
Toujours rancunière des critiques de sa position sur Cologne elle écrit :
« Beaucoup d’entre elles sont souvent promptes à dénoncer le sexisme quand il émane des hommes des quartiers populaires. Mais la main au cul, quand elle est exercée par des hommes de leur milieu, relève selon elles du "droit d’importuner". Cette drôle d’ambivalence permettra d’apprécier leur attachement au féminisme dont elles se réclament. »
C’est classique chez cette Gorgone de déguiser sa haine anti mâles blancs derrière des positions populaires. C’est un vieux truc du féminisme originel. Masquer son homogénéité avec le capital sous des apparences révolutionnaires. Comme les Femen, qui sont objectivement des putains déchaînées du capital, mais qui se précipitent à poil dans d’inoffensives crèches, de paisibles églises, partout où subsistent des ersatz de tradition, pour se donner un vernis de subversion.
De Haas donne in extenso l’exposé du vrai féminisme. Elle rappelle aux vieilles ménopausées du féminisme, ses fondamentaux :
« Les violences pèsent sur les femmes. Toutes. Elles pèsent sur nos esprits, nos corps, nos plaisirs et nos sexualités... Nous avons le droit fondamental de vivre nos vies en sécurité. En France, aux États-Unis, au Sénégal, en Thaïlande ou au Brésil : ce n’est aujourd’hui pas le cas. Nulle part. »
Cette vision d’épouvante traduit la description nécessaire de la société lorsqu’on a remplacé l’exploitation de l’homme par l’homme par l’oppression de la femme par l’homme.
Le monde doit être décrit comme un camp de concentration à ciel ouvert pour les femmes ! Un peu comme Gaza. Un enfer où elles sont livrées au phosphore blanc des phallocrates.
De Haas n’est en cela qu’une digne fille des mères fondatrices.
Elle prône le réveil du vrai féminisme, pur et dur, étatique et castrateur, celui qui se produit, rappelant aux vieilles endormies, ses virils fondamentaux.