Monsieur Soral bonjour,
L’abolition du droit du sol réglera tous les problèmes que rencontre la France d’aujourd’hui. Il n’y a pas de honte à rétablir le droit du sang !
De nombreux pays en Europe appliquent le droit du sang... Il y a effectivement une relation entre le droit du sang et le concept de peuple et de Nation. Renier ce droit c’est renier le sacrifice de tous les morts pour la France !
Cette abolition du droit du sol sera rétroactive : « Sera français celui qui pourra justifier qu’un membre de sa famille a été français. » Cela ne veux pas dire que les non-Français devront partir, mais ils auront une carte de séjour et devront se plier aux droits et devoirs de la République française.
C’est une solution honnête qui ne sera pas critiquable car les ennemis de la république, les « communautaristes », utilisent justement ce concept pour obtenir des privilèges en se revendiquant comme victimes de la république.
Le droit du sol a été adopté après la défaite de 1870 contre Bismark et après l’affaire Dreyfus. Les révolutionnaires, dont Robespierre, étaient contre le droit du sang (en opposition avec la noblesse qui appliquait ce droit). Mais le droit du sol était subordonné à une notion fondamentale : « Être français n’est pas un héritage, c’est une adhésion à un projet commun, l’idée que tous ensemble, à un moment donné, quelle que soit notre origine, notre naissance, nos parents, nous décidions de notre avenir commun. »
Aujourd’hui en France, être français ne signifie plus rien car si vous n’appartenez pas à une communauté, vous n’êtes rien. La république a failli aux droits fondamentaux de protection et d’avenir qu’elle doit à ses citoyens.
Nous ne sommes plus dans le même contexte qu’en 1870. Le droit du sol n’obéit plus aux besoins de l’époque, il est maintenant détourné pour protéger les privilèges des communautarismes qui bafouent ouvertement l’idéologie du projet commun de la République. Il est temps de modifier cette loi, sinon le peuple et la nation Française n’auront plus lieu d’être !
Il faut rappeler aux citoyens les fondamentaux de la Révolution française : « Ceux qui ne sont pas prêts à être des soldats de la république ne seront plus français. » La république est en danger ! Et s’il faut pour cela remettre en cause le droit du sol et adopter un concept de la monarchie française, ce sera un moindre mal face à la menace de disparition de l’idéologie d’égalité, incitée par le communautarisme...
Les privilèges et le communautarisme n’ont pas leur place dans la république et ils doivent être réprimés, encadrés par les lois laïques de 1901 et 1905, qui sont malheureusement de moins en moins appliquées. L’assemblée de Corse, le Conseil français du culte musulman, le Conseil représentatif des institutions juives de France sont la preuve flagrante du développement de privilèges inégalitaires aux profit d’individus qui se disent plus français que d’autres... La république n’a pas le droit de faire de distinction entre les Français sur des idéologies de races ou d’appartenance à une idéologie religieuse.
Là est la preuve du détournement du droit du sol au profit de diasporas qui sabotent le république pour obtenir des privilèges.
Donc l’application du droit du sang dans un tel contexte se justifie. La république doit se réconcilier avec son histoire, avec sa royauté, qui l’a fait naître !
Cordialement,
R.
L’analyse du droit du sol par Alain Soral, proposée au cours de l’émission Soral répond ! du 14 février 2016, sera disponible prochainement. En attendant, visionner l’émission précédente :