Que le salut soit sur vous Alain.
Je désire vous adresser mes remerciements, ainsi qu’à tous les partenaires d’Égalité et Réconciliation, aux résistants à l’oligarchie, aux amoureux de la Vie, à ceux qui ont dans leur cœur la Paix et l’Unité de la France et de tous les peuples du monde.
Je naquis à Lyon et grandis en Dordogne, de parents et d’aïeux très charitables, enseignants dans les écoles du primaire et du secondaire. Les valeurs qu’ils me transmirent furent le socle de la distance, de l’aversion même, que je ressentis très tôt envers l’État français. Probablement, comme je le compris plus tard, à cause de la profondeur insondable de la fosse qui sépare cet État de ses sujets...
2008, j’avais 15 ans alors, et ma défense fut de rap, d’herbe et de vagabondages nocturnes, au pied de l’église éventée de mon village oublié. Mes pensées, de manifestations violentes, étaient éprises de justice sociale.
Vif et lettré, grâce au Ciel, j’obtins mon baccalauréat en sciences, le joint derrière l’oreille. Ce n’est que plus tard, alors qu’à l’IUT de Biologie et à l’Université on m’enseignait la modification du génome des bactéries, à des fins économiques assumées (!), que Monseigneur M’Bala M’Bala entra dans l’arène, dans mon arène...
Autant vous dire que le choc fut terriblement perturbateur. Les deux mois qui suivirent, je les passai à pianoter. Septembre suivant, j’entrai comme étudiant en agriculture (BPREA), j’arrêtai le joint, je repris le sport, je quittai ma copine, antitifafadalilibobojournalope.
Mes journées aujourd’hui sont d’étude et de prières. Je suis absolument seul. Absolument serein.
Nous vaincrons Alain, car vous êtes beau et sage comme Youserssif, et que le blé que vous semez ne trouve comme rare substrat qu’une terre pure.
Vous avez toute ma confiance.
L.