Monsieur Soral,
Je tiens tout d’abord à vous témoigner toute ma sympathie et mon admiration lorsque je vois avec quelle ferveur vous défendez vos valeurs et tentez d’éveiller les consciences, là où beaucoup auraient déclaré forfait depuis longtemps. Je suis belge(nous n’avons malheureusement pas le vent en poupe suite aux attentats de Paris), mais il y a finalement peu de différences entre nos deux pays lorsqu’il s’agit de « pouvoir dominant », excepté peut-être le fait que les membres de nos « Siècles » belges sont avant tout des héritiers de grandes et riches familles bourgeoises, plutôt que des membres du Crif. C’est peut-être ce qui nous sauve pour le moment, d’ailleurs. Ceci n’empêche évidemment pas les connivences internationales par le dénominateur commun qu’est la Banque.
N’étant pas français, je ne devrais théoriquement pas avoir un intérêt direct à m’intéresser autant aux ravages du pouvoir oligarchique dans l’hexagone et pourtant… Je pense que la Belgique, pour un grand nombre de choses, est une pâle copie de la France, si ce n’est que notre pays a toujours eu tendance à arrondir les angles pour ne faire trop de vagues ou dissimuler les problèmes sous le paillasson pour feindre que ceux-ci n’existent pas. Le politiquement correct, la Belgique qui « est Charlie », le « vivre-ensemble » à outrance, la pathétique chaîne de télévision RTL-TVi qui voudrait désespérément faire du « grand » TF1 mais qui n’en a pas les moyens, et j’en passe.
Les questions qui se posent aujourd’hui en Belgique sont sensiblement les mêmes qu’en France. C’est pourquoi votre discours a tout son sens, même dans un aussi petit pays que le nôtre. Sans aller jusqu’à dire comme vous que nous avons de la « Shoah matin, midi, soir », le pouvoir dominant veut ancrer dans l’esprit collectif un sentiment de compassion éternelle à la française, voire de la culpabilité. Comme vous le précisez dans l’une de vos vidéos, il y avait moins d’hommages sur le sujet il y a 20 ans. Cela est aussi vrai en Belgique, mais une fois encore, dans une moindre mesure. Le discours journalistique, composé d’une dizaine de mots de vocabulaire et expressions que vous entendez aussi tous les jours (indignation, amalgame, terrorisme, etc.) impose une vision du monde formatée, détruisant lentement mais sûrement la réflexion. La preuve en est : la condamnation de Dieudonné en Belgique. Des gens offusqués qui crient à l’antisémite, suivant le mouvement ordonné par les médias, qui n’ont pour la plupart jamais regardé un de ses spectacles et encore moins ses vidéos en ligne. Les sujets traités en Belgique sont donc les mêmes que les vôtres, en France. Les réactions du « nombre » sont les mêmes et les intérêts se situent également dans ces petits cercles de l’entre-soi ou s’entrecroisent politiques, chefs de grandes entreprises et médias.
Nous n’avons malheureusement pas d’Alain Soral en Belgique et force est de constater que le Belge est moins « révolutionnaire » que le Français. Cela fait de lui un suivant plus docile, sans doute. Difficile donc d’éveiller les consciences dans notre plat pays, même en nous rendant visite…
Par ce courrier, je n’ai aucune demande à formuler. Je n’ai aucune requête. Mais j’espère simplement que ce que vous avez à dire sera lu ou entendu par davantage de personnes encore, afin de donner l’envie aux citoyens des pays européens (ce serait déjà pas mal) de penser par eux-mêmes et de ne plus voter pour le « client habituel », membre de tel cercle de l’entre-soi, qui apparaît au JT dans sa plus belle parure ornée d’une bannière en bas de l’écran affichant uniquement un titre universitaire ronflant, masquant ainsi les nombreux mandats dans telles entreprises ou telles banques.
Je vous laisse un lien YouTube (que vous avez peut-être déjà visionné) qui m’a stupéfait il y a quelques instants. Sans doute ce qui m’aura poussé à vous écrire. Seul point positif de cette pathétique vidéo.
Mes sincères salutations, Monsieur Soral.
P. (Belgique)