Bonjour Monsieur Soral,
Je vous écris pour vous raconter ma petite histoire. J’étais un « socialiste » convaincu, toujours à vouloir défendre les minorités opprimées, ne supportant pas les discours nationalistes, élevé dans une famille bien à gauche et bien-pensante. Nous ne nous sentions pas « français », amusés par l’image de « beauf » et de « pécore » que ce terme renvoyait.
Ayant trouvé la politique de Sarkozy déplorable, j’ai voté Hollande en 2012 (j’avais 23 ans), l’ayant trouvé à la hauteur de la tâche après son discours du Bourget. Je m’en excuse auprès de tous les Français.
En 2013, voyant que la situation était toujours la même, j’ai commencé à sentir que quelque chose ne tournait pas rond. J’ai commencé à fouiller Internet et à comprendre que l’argent gouvernait le monde, qu’il y avait une raison économique derrière chaque décision et que notre gouvernement ne décidait finalement de pas grand-chose. Et là, hiver 2013, Dieudonné interdit de scène. Je ne m’intéressais pas beaucoup à lui, mais voir un Valls hystérique faire des pieds et des mains pour le censurer m’a donné envie d’en savoir plus. Même dans l’état où je me trouvais, je ne pouvais pas concevoir qu’on interdise la scène à un humoriste.
Dans une de ses vidéos, il a cité votre nom, que je n’avais jamais entendu avant. Je suis donc allé voir vos entretiens du mois et vos apparitions dans Ce soir ou jamais. Tous les mots sonnaient juste, tout s’expliquait avec clarté. J’ai aimé votre façon de débattre, avec ténacité et franchise.
Puis j’ai lu vos livres, des livres d’économie, d’histoire, des livres édités par Kontre Kulture... Je suis devenu adhérent à E&R et j’ai commencé à parler de tout ça à ma famille, à des amis... Certains comprennent, d’autres non (souvent des gens sans arguments). Aujourd’hui, avec la situation de notre beau pays qui devient catastrophique, je sens le besoin de m’investir beaucoup plus, même si je ne sais pas vraiment comment...
Je ne vous remercierai jamais assez, vous et Dieudonné, de m’avoir permis de voir le monde tel qu’il est vraiment, même si tout est beaucoup plus gris depuis.
Tenez-bon !
B.