Bonjour Alain,
(Je me permets de vous appeler par votre prénom pour vous faire part de ma sympathie envers vous)
Il convient d’abord de préciser que je me trouve de l’autre côté de la Méditerranée, étant donné que je suis algérien.
Je n’ai jamais nourri de haine envers le peuple français, j’en veux plutôt à l’État français ou plus précisément au fruit de l’oligarchie sionisto-maçonique qui domine depuis deux siècles en Occident et qui est l’authentique responsable de la colonisation. J’en veux à ces réseaux qui posent autant de problème à l’extérieur qu’à l’intérieur des sociétés dans lesquels ils ont émergé.
Pendant la Révolution nous sommes rentrés en conflit avec l’État français ainsi qu’avec les forces militaires et économiques qu’il a engagées, et non pas avec le peuple qu’il représente. Actuellement il y a des Algériens qui cohabitent avec des Français, des Algériens et des Français qui se marient entre eux. L’histoire nous a divisés sous certains aspects et rapprochés sous d’autres.
Je pense que cette lettre témoigne vraiment de l’amitié populaire franco-algérienne, parfaitement incarnée par des personnalités comme Marion sigaut, Dieudonné, l’étudiant Mahy, vous-même, etc. Le fait que vous soyez proche du Front national ne me conduit pas à vous rejeter. Certains peuvent percevoir en Jean-Marie Le Pen une déchéance ; moi je la percevrais plutôt en Bernard-Henri Lévy.
Que nous soyons arabes, blancs, noirs, nous sommes tous asservis par la même oligarchie. À quand une union entre tous les damnés de la terre ?
Pour conclure, je partage avec vous ces deux chansons algériennes, l’une faisant partie de la variété kabyle, l’autre du chaâbi algérois :