Cher Monsieur Soral,
Nous tenions, mon mari et moi, à vous féliciter de votre courageuse décision de créer le parti Réconciliation nationale avec Monsieur Dieudonné.
Catholiques pratiquants, nous sommes sensibles à votre volonté d’instaurer une religion d’État catholique. Nous partageons totalement votre analyse sur notre foi et l’image du Christ en exemple nous ravit au plus haut point.
Nous prions tous les jours pour la France et votre action nous encourage à continuer notre action spirituelle.
Nous apprécions votre noble réaction face aux attaques infamantes que vous subissez. Il est triste de voir s’acharner certains dissidents sur ce qui relève de votre intimité et cela dessert grandement la « cause ». Cependant, comme vous le précisez, les voiles tombent et il vaut mieux que cela se fasse avant le vrai combat que pendant. Querelle d’égos infantiles, qui blessent le nôtre, cela nous invite à la plus profonde humilité.
La France et ses défenseurs sont humiliés, à l’image du Christ, et nous devons prendre conscience de cette force d’humilité qui nous pousse chaque jour à nous rapprocher du Ciel.
Le courage est de Dieu, nous lui donnons nos faiblesses pleinement reconnues et assumées et lui nous offre sa force et ses victoires, comme il l’a toujours fait.
Nous voulions par la présente vous témoigner notre admiration et soutien pour votre action courageuse et souvent héroïque.
Que l’Amour et l’Humilité guident vos pas et ceux de Dieudonné, que Dieu vous protège tous deux.
Nous nous permettons de vous envoyer un petit poème de notre composition en guise de baume au cœur :
L’extinction des phénomènesDans le calme de la vie, quand l’ombre et la lumière jouent du même soleil,
Quand les choses simples s’enrobent de luminosité…
Dans cette vraie nature, l’obscur du compliqué est un mal éclairé
Réfléchissant le bien en toute liberté.
Faciles lueurs sans degré de valeur…
Mais il reste du temps ce que l’on en fait dedans…
À ces riches heures passées à l’intérieur
Ayant pour seule origine l’intensité du calme retrouvé.
L. et M.
Illustration : L’Angélus, de Jean-François Millet (1857-59)