Bonjour,
J’ai 33 ans, d’origine plutôt très modeste, je suis entré dans la police par pure conviction, comme beaucoup de mes collègues. Je suis affecté en police secours.
Le temps passant, et comme a pu le dire Alain Soral à propos des forces armées et de la police dans notre pays, les convictions pour lesquelles je me suis engagé me semblent aujourd’hui de plus en plus trahies par ma hiérarchie d’abord, mais surtout par mes hautes autorités.
Outre le fait de devoir rendre des comptes systématiques sur notre activité (ou même en cas de manque d’activité) afin de permettre à quelques privilégiés de se masturber sur les chiffres de la délinquance en baisse, nous sommes désormais de plus en plus employés de façon partiale sur des missions qui n’ont plus aucune légitimité, selon une très grande partie de nos collègues.
Je suis révolté, par exemple, de devoir assurer les sécurisations systématiques des lieux de cultes juifs lors de leurs fêtes religieuses, tout cela pour « rassurer » une élite menée par les gauchistes trotskistes menant notre pays à la baguette. Nous avons le sentiment de payer pour tout ce qui s’est passé lors des années 40 au cours de la guerre. D’ailleurs, un rabbin s’est même permis de me le rappeler au cours d’une prise de contact... Nous avons une dette à vie envers les gens de cette communauté.
Bien sûr, dans le même temps, aucune autorité religieuse ou administrative ne s’est manifestée afin de nous faire effectuer de telles sécurisations sur des sites religieux d’autres confessions.
Le pire, c’est que l’on doit désormais porter une attention particulière aux centres d’intérêts israéliens, notamment les sièges sociaux et entreprises installés sur notre secteur, et nous devons rendre des comptes à nos autorités hiérarchiques, tout cela PRIORITAIREMENT (et j’appuie bien là dessus) à nos interventions de police secours, et même nos salles de commandement départementales s’en sont accommodées, puisqu’au cours de nos sécurisations, les missions de police secours, qui sont la base de notre métier, sont mises en attente, au détriment des citoyens.
Voilà, je suis toujours étonné que ce sujet n’ait jamais été abordé auparavant, et cette situation commence à faire naître chez nous autres policiers un drôle de sentiment, partagé entre l’incompréhension et la colère.
À titre d’information, alors que le pays traverse une crise économique, notre commandant de police local touche une prime de 10 000 euros annuelle, le commissaire adjoint touche 25 000 euros, le commissaire 55 000 euros (en plus de ses 6 000 euros mensuels), tout ça grâce à nos braves résultats, alors que nous autres, la base, on a la chance de toucher une prime de 500 euros tous les 8-9 ans maximum.
Au moins, tout cela aide à la prise de conscience collective, je peux vous l’assurer, et nous avons besoin de personnes comme Alain Soral et Dieudonné, qui ont pour nous beaucoup plus de pertinence et de poids que tous les abrutis médiatisés.
J’ose espérer que mon petit message servira la Grande Cause Quenellière, et que M. Soral y jettera un petit œil, cela ne manquera pas de le faire réagir.
Après tout, qui ne savait pas qu’une synagogue était un édifice républicain ?
L. S. [1]
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