Je viens de passer trois semaines aux États-Unis et j’en reviens passablement alarmé.
Une véritable tentative de coup d’État est en cours contre le Président Trump, qui après tout a été légitimement élu lors des dernières élections présidentielles. Or, à l’évidence, toute une série de « pouvoirs » refusent le résultat des urnes et manœuvrent pour essayer de faire tomber le nouvel élu, ce qui en termes politiques et en bons français s’appelle un complot.
Tout coup d’État est en effet toujours précédé d’une conjuration fomentée par ceux qui veulent faire renverser le pouvoir en place. Un complot a donc besoin et de conjurés/comploteurs et d’un modus operandi, détaillant les rôles de chacun dans le projet.
Commençons par les comploteurs
À l’évidence, les comploteurs aux États-Unis regroupent trois séries de personnes très différentes.
En premier, nous trouvons les hommes de l’ombre et de pouvoir, ceux qui peuplent ce qu’il est convenu d’appeler l’État profond ou deep State en anglais et qu’Eisenhower appelait les hommes du complexe militaro-industriel.
Aux États-Unis il y a plus de 17 agences de renseignement qui se tirent dans les pattes à qui mieux-mieux. Les Français connaissent de nom la CIA, le FBI et la dernière née, la NSA, censée chapeauter tout ce beau monde, mais il y en a bien d’autres tels les services de renseignement de l’armée ou des « marines (un peu notre Légion) », de l’aviation, de la marine et que sais-je encore. Et chacun de ces organismes essaye de tirer la couverture à lui pour défendre des intérêts et des causes qui sont chères à chacun des petits chefs de ces organisations mais encore plus à ceux qui les ont fait nommer là, et donc en tirent profit.
À la fin de la désastreuse présidence Obama, la situation avait atteint de tels niveaux de luttes intestines entre tous ces nids de frelons que certains de mes amis au Moyen-Orient me disaient que dans l’affaire de Syrie par exemple, ils voulaient bien aider les Américains, mais que sur le terrain il y avait une stratégie suivie par la CIA, une autre par le président des États-Unis, une troisième par l’armée américaine et qu’ils s’y perdaient un peu, la CIA par exemple fournissant des armes à des groupes définis comme des ennemis par le Président et combattus de ce fait par l’armée tandis qu’une autre organisation pouvait être un allié en Syrie et un ennemi en Irak...
Tous ces gens qui « font leur beurre et leurs carrières » (grâce aux ventes d’armes) sur les conflits que les États-Unis engendrent un peu partout dans le monde ne veulent pas entendre parler d’une Amérique qui carguerait la voilure pour laisser un monde qui les dépasse se débrouiller tout seul. À noter que nombre des élus Républicains font partie de cet État profond, ce qui ne facilite pas la tâche de Trump (Le Sénateur McCain, ancien candidat à la présidence en est un exemple parfait).
Le deuxième groupe est constitué par la quasi-totalité des grands media, New York Times, Washington Post, CNN, NBC, CBS, tous dépendants des grandes puissances d’argent. Le rôle de ces médias dans le complot est de « relayer » des informations soi-disant confidentielles fournies par des informateurs à l’intérieur des services de renseignements cités plus haut, toujours sous condition d’anonymat, ces « renseignements » visant à mettre gravement en cause le nouveau Président ou son entourage.
Et enfin, le troisième groupe de conjurés est constitué par des juges placés là par Obama ou Clinton, bloquant un certain nombre de décisions prises parfaitement légalement par le nouveau président ou s’autorisant à instituer des procédures complètement futiles contre lui, pour l’empêcher de gouverner et ainsi freiner son action.
Voilà donc les comploteurs :
Services secrets
Grands médias
Juges politisés
Le lecteur attentif reconnaitra la parfaitement la composition sociologique de ceux qui nous ont autorisés à voter pour monsieur Macron et pour lui seul, en éliminant d’office tous les autres candidats.
Il reconnaitra aussi sans problèmes ceux qui se sont si violemment opposés au Brexit...
Passons au modus operandi
Madame Clinton a été battue et bien battue aux élections présidentielles, ce que n’accepte pas les comploteurs qui avaient pris l’habitude, un peu comme en France, de « designer » celui que les électeurs devaient élire.
La thèse des Démocrates pour essayer de faire tomber Trump est que le candidat Trump aurait passé des accords « secrets » avec les services de monsieur Poutine pour pénétrer à l’intérieur des ordinateurs du Parti Démocrate (PD) et transmettre des informations compromettantes au candidat Républicain ou à monsieur Assange de Wikileaks, ce qui aurait permis l’élection de cet ennemi du peuple qu’est Trump.
Vérifions cette première allégation.
Il est vrai que les ordinateurs du Parti Démocrate ont été « hackés » et que Julien Assange a ensuite disséminé les informations recueillies qui toutes montraient la corruption extrême du PD et de madame Clinton.
D’après le PD, le gouvernement russe serait à l’origine de ce forfait sans doute aucun.
L’ennui est que le FBI n’a pas été autorisé par le PD à analyser ces ordinateurs et que l’expertise a été confiée à un groupe spécialisé présidé et détenu par...un Ukrainien, dont chacun connait la profonde affection qu’il a pour monsieur Poutine. Qui plus est, monsieur Assange, qui n’a jamais été convaincu de mensonges affirme que l’origine des informations qu’il a utilisées n’est pas la Russie.
Bref, il n’y a RIEN dans ce premier dossier qui puisse être imputé à charge au Président Trump. Si Madame Clinton ne voulait pas être l’objet de fuites, il aurait été plus simple pour elle de ne pas commettre de saloperies.
Qu’à cela ne tienne ! Nos comploteurs partent alors ventre à terre sur une autre piste.
Il y aurait eu des « rencontres secrètes » entre des proches de Trump et des officiels Russes, ce qui prouverait, et au-delà de ce qui est nécessaire, que Trump a été élu grâce au soutien de Poutine. Là encore, lors de témoignages multiples et sous serment, tous les chefs des services de renseignements ont été obligés d’admettre que malgré des recherches fort actives, rien n’avait pu être trouvé qui justifierait cette accusation.
Ce qui n’empêche pas les médias habituels du style CNN, Washington Post ou New York Times de sortir tous les jours une « nouvelle information » selon laquelle une « preuve » serait à la veille d’être fournie prouvant la collusion entre Trump et Poutine, cette information ayant été fournie par un membre des services de renseignement qui malheureusement devait rester anonyme, comme de bien entendu.
Et cela, jusqu’au témoignage suivant sous serment de l’un ou l’autre chef de service, infirmant cette calomnie.
La mauvaise foi de ces services et de cette presse a été prouvé lors du témoignage sous serment du chef du FBI.
Par trois fois et selon ses dires propres, le Président lui a demandé de confirmer publiquement qu’il n’était pas l’objet d’une enquête de la part du FBI, et de rendre cette information officielle, ce qui aurait fait taire toutes les rumeurs et ce qui était la vérité.
Par trois fois cet homme a refusé d’exonérer le Président publiquement, qui a fini par le virer, ce qui était la moindre des choses.
Eh bien, la presse continue à expliquer qu’il est un martyr et qu’il a été viré pour empêcher que l’enquête sur la forfaiture du Président n’avance, alors que d’enquête il n’y en avait pas.
Et pendant que toutes ces joyeusetés sur lesquelles n’existe aucune preuve se passent, les « artistes », de « gauche » bien entendu, multiplient les appels au meurtre contre le Président en exercice et contre les Républicains.
Telle comique féminin se présente sur scène portant la tête décapitée et ensanglantée de Trump, ce qui en ce temps de terrorisme islamique est du meilleur effet.
Tel groupe théâtral, subventionné par GE et la ville de New York donne dans Central Park une représentation du Jules César de Shakespeare, où Jules César, massacré à coup de couteaux par les conjurés à la fin de la pièce est représenté sous les traits de...Trump
Et déjà, à Washington, un chaud supporter du parti démocrate a été tirer comme des lapins des élus républicains qui s’entrainaient au base-ball.
Depuis des mois, les intellectuels qui ont soutenu Trump sont interdits de conférence dans la quasi-totalité des universités tant ils risquent de se faite passer à tabac s’il leur prenait l’idée de vouloir exposer leurs malodorantes idées à ces chères têtes blondes.
La réalité est donc que les États-Unis font une très mauvaise crise de fascisme, de gauche certes, mais fascisme quand même puisque ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, les fascistes les passent à tabac ou essaient de les tuer.
Conclusion
Il est tout à fait évident que les hommes de l’État profond n’ont pas accepté la défaite lors des élections de leur candidate, la fort corrompue madame Clinton.
Et comme ces gens contrôlent tous les médias sauf Fox News, les ordres ont été donnés pour que monsieur Trump soit écarté du pouvoir à tout prix. Et en bons serviteurs qu’ils sont, les médias et les juges suivent les ordres.
En fait, nous sommes dans une période où les puissances d’argent ont décidé que la Démocratie est acceptable à condition que les électeurs votent uniquement pour ceux qu’elles ont désigné.
Dans un premier temps, les électeurs ont voté pour monsieur Obama, persuadés qu’ils étaient que cet homme était indépendant. Ils se sont rendus compte très vite que monsieur Obama n’était qu’un vain narcisse, fabriqué de toutes pièces par ces mêmes puissances d’argent.
Du coup, cette fois ci, ils ont voté pour Trump dont ils savaient qu’il n’était pas une marionnette, même s’il a quelques légers défauts.
Et pour être franc, et comme ces hommes ne reculent devant rien, je crains que Trump ne soit assassiné (empêché me parait peu probable compte tenu de mes informations à l’heure actuelle) et donc ne réussisse pas à nettoyer le système endémique de corruption qui sévit aux USA.
Et là, je craindrais le pire.
Il faut se souvenir en effet qu’une bonne partie des troupes qui suivent monsieur Trump sont fortement armées puisqu’il est permis légalement de l’être aux États-Unis (Deuxième amendement à la Constitution).
Si monsieur Trump n’a pu procéder au nettoyage nécessaire, il est alors à craindre que la chasse au démocrate ne s’ouvre également.
Les conditions d’une guerre civile seraient alors présentes.
Et pourquoi ces forces mauvaises sont elles aussi pressées et n’attendent-elles simplement pas la prochaine élection ?
Pour une raison toute simple.
Je n’ai pas le moindre doute que les informations judiciaires concernant les crimes des Clinton et du ministère de la Justice américain ne soient en train de suivre leur cours. Et donc pour ces gens-là, il faut absolument reprendre le contrôle de ce ministère avant que les procès ne commencent, faute de quoi beaucoup se retrouveraient en prison, dont peut-être certains anciens présidents ou ministres de la Justice ou de la Défense, tenant compagnie à nombre d’hommes d’affaires ou de journalistes.
Pour eux, il s’agit d’une course contre la montre.
Tout cela devrait se jouer dans les six prochains mois qui vont donc être chauds, très chauds.
Saloperie de réchauffement atmosphérique.