Quelques semaines avant la dernière élection présidentielle aux États-Unis j’avais écrit une chronique où je détaillais un certain nombre de « crimes ou délits » perpétrés par les Clinton depuis des décennies et je m’étonnais du peu d’intérêts que la presse manifestait à ce propos.
Pourquoi changer quand cela marche ?
Les Clinton, toujours soupçonnés mais jamais pris la main dans le sac ont donc continué imperturbablement à commettre crime sur crime et du coup de nouveaux forfaits sont en train de « sortir » que je n’avais même pas mentionné il y un an puisque je ne les connaissais pas.
Je vais vous parler en fait de deux affaires qui ont « explosé » aux États-Unis dans la dernière semaine mais avant cela je voudrais faire une remarque : une (petite) partie de la presse américaine couvre ces révélations de très près et le Wall Street Journal a commencé à prendre position dans un éditorial officiel, ce qui n’est pas rien.
Les conséquences ultimes de ces révélations pourraient en être gigantesques et entraîner dans la tourmente non seulement les Clinton mais aussi une bonne partie de l’administration du président Obama, lui compris.
Mais à ce jour, je n’ai trouvé aucune mention de ces nouveaux développements dans la presse française.
J’imagine que les « journalistes » français attendent les ordres pour savoir s’il est permis ou pas de dire du mal de saint Obama ou de sœur Hillary ?
En tout état de cause, voilà qui confirme la fameuse phrase de Mark Twain : « Celui qui ne lit pas les journaux n’est pas informé. Celui qui les lit pense de travers ».
Venons en au fait et commençons par la moins grave de ces deux affaires.
Chacun se souvient que quelques semaines avant l’élection US, un « dossier » complètement ignominieux était sorti sur les relations qu’aurait eu le Donald avec des prostituées à Moscou, ce qui aurait pu rendre le président américain extrêmement vulnérable à des chantages menés par le gouvernement Russe. Ce dossier aurait été remis par nul autre que l’ex-ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou au sénateur Mc Cain, Républicain, candidat à la présidence huit ans plus tôt contre le jeune Obama, grand supporter depuis toujours des interventions militaires US un peu partout et ennemi juré de Donald Trump. Mc Cain l’aurait remis alors à James Comey patron du FBI à l’époque et ne s’en serait plus préoccupé (?)
James Comey l’aurait montré au président Obama et à monsieur Trump et presque immédiatement ce gros tas d’ordures aurait « fuité » dans la presse sans que quiconque comprenne comment, ce qui était bien sur très regrettable mais la presse ne faisait que son métier.
Ça c’est l’histoire officielle.
La réalité que nous avons apprise cette semaine est quelque peu différente.
Le dossier a en fait été rédigé par un certain Christopher Steele qui n’est pas n’importe qui.
Sorti de Cambridge, recruté par le MI6 les services secrets britanniques, socialiste convaincu, il fût en poste à Moscou pendant des années avant de devenir le chef du bureau « Russie » au MI6.
Ayant quitté le MI6, il fonda sa propre agence de renseignement « privé » et « quelqu’un » lui demanda de créer un dossier à charge sur le Donald pour » prouver » que Trump était vendu aux Russes. Et la plupart des faits à charge dans ce dossier venait à l’évidence de sources proches des services secrets russes.
Et qui est ce « quelqu’un » qui fit cette demande et qui paya la note ?
Je vous le donne en mille...