Foot et drapeaux algériens en France : encore un but marqué contre son propre camp…
À la vue des désordres ayant suivi la victoire de l’équipe d’Algérie face à la Corée du Sud, Fils de France tient à vigoureusement condamner les excès euphoriques des supporters causant des troubles à l’ordre public, accompagnés de multiples dégradations.
Oui, il est naturel de vibrer lors d’un événement sportif où une équipe représente, une partie de sa mémoire et de sa filiation. Oui, il est naturel d’exprimer de la joie, de la partager. Oui, cela peut aussi être regardé que de façon bienveillante par celles et ceux qui ne partagent pas cette filiation.
Mais, jamais au grand jamais, la joie ne doit devenir prétexte au chaos, comme ce fut le cas dans nombre de grandes villes de France, laissant là des traces extrêmement graves en termes de rupture entre Français de toutes origines et dont on sait bien qu’elles ne seront pas faciles à reconstruire en ces temps si agités.
Ces comportements affaiblissent les volontés les plus hardies des patriotes de toutes origines, sans oublier ces responsables religieux travaillant à voir le socle immémorial de notre nation se consolider autour de notre maison à tous : la France.
Ces événements portent un lourd préjudice à la paix dans notre pays, à sa capacité historique d’accueillir l’étranger dans le partage, d’une identité commune, d’un destin commun.
Bien entendu, ces événements se multiplieront tant que nos dirigeants n’auront pas fermement décidé de protéger notre pays des vagues migratoires affluant chaque année davantage. Ces décisions ne se prenant pas dans les quartiers où l’on souffre le plus de ces vagues incessantes et où se déroule les scènes de chaos ayant, hier, fait la une des médias.
Devra-t-on retenir notre souffle lors de la prochaine étape de la compétition où se produira l’équipe nationale d’Algérie ? Devra-t-on supplier ces supporters de ne pas porter préjudice à notre maison commune, la France, à sa cohésion ? Doit-on implorer la victoire ou la défaite régulant l’ampleur de cette hystérie collective ?
À tous les patriotes de France, nous disons donc : Ne perdons pas espoir, car comme dit le proverbe, « On entend un arbre tomber, mais pas la forêt pousser ».
À tous les Fils de France, tous les enfants de l’immigration, dans la condamnation de tels actes, faisons plus de bruit encore !
Camel Bechikh,
Président de l’association Fils de France