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Théâtre centriste, dictature centrale

Par Alain Soral

Le coup du désistement systématique pour faire barrage au RN est soit le coup politique le plus stupide organisé par la grande famille politique, soit le coup le plus génial joué par l’oligarchie.

 

On aurait pu penser que Bolloré, l’ex-mentor de Zemmour, ou plutôt le mentor de l’ex-Zemmour tant celui-ci est sorti du jeu, avait enfin réussi avec Ciotti à imposer « l’union des droites » pour donner à la France un gouvernement, piloté par le RN, enfin conforme à l’aspiration majoritaire des électeurs du pays.

Aspiration que les votes du second tour ont confirmée, malgré l’opération « report républicain », puisque le RN est plus que jamais le premier parti de France, y compris à la Chambre, en votes et en sièges…

Puis vint, insufflé par un Glucksmann qui a réussi le prodige de ressusciter le cadavre du PS aux européennes, la proposition morale, face à la « menace fasciste », de ressusciter aussi l’« arc républicain ».

Proposition très vite acceptée par tous, y compris à droite, malgré Ciotti et un Bolloré renvoyé dans les cordes.

On connaît la suite : le RN, qui menaçait d’obtenir la majorité absolue à lui seul avec un Bardella Premier ministre, se retrouve loin de cet objectif, du fait de l’action conjuguée de l’arc républicain et du Nouveau Front populaire (sorte de NUPES encore élargie).

Nous voilà donc, dans ce pays de la tradition bipartite gauche/droite, déjà écornée par Sarkozy, dans un jeu à trois tiers : droite (RN), centre (Républicains libéraux), gauche (PS – LFI) avec, de fait, un pouvoir au centre qu’on avait interdit à Bayrou, puisque contraire à la tradition de la Ve, mais miraculeusement accompli par Macron depuis 2017.

En d’autres termes : après le coup de la dissolution qui ne s’imposait pas, sachant ce que représentent en France les élections européennes, Macron, qu’on donnait pour fou, se retrouve plus que jamais au pouvoir bien qu’encore plus minoritaire. Au pouvoir déjà du fait de ses pouvoirs régaliens inchangés de président, mais au pouvoir de surcroît par la stérilisation de toute opposition de droite comme de gauche pour cause de report républicain, puisque – et c’est son argument légitime – non seulement aucun parti n’a la majorité à la Chambre pour pouvoir exiger le poste de Premier ministre, mais pire encore, aucun élu, candidat au poste, ne peut prétendre qu’il l’a été sur son programme, les voix qui l’ont porté à la chambre venant tout autant du camp et du programme adverse pour faire barrage au méchant RN !

Et c’est là que le piège se referme sur tous.

Macron – à la fois Mitterrand de la cohabitation et de Gaulle contre les impasses de la IVe – reste non seulement l’arbitre raisonnable au-dessus des partis face à ce grotesque et répugnant marchandage. Il peut tranquillement attendre que tous ces excités s’entendent pour lui proposer un premier ministrable issu d’une coalition introuvable. Et en attendant, il garde son Premier ministre et son gouvernement tout en demandant, au nom de l’image internationale de la France, que tous se calment au moins jusqu’à la fin des Jeux olympiques.

Comprenons bien maintenant que dans ce jeu de dupes, le perdant n’est pas du tout le RN soi-disant battu, pas plus que Mélenchon n’en est le vainqueur, malgré les apparences…

Mélenchon, qui face à une victoire du RN aurait pu continuer à jouer le chef de l’opposition, nécessairement radicale face à la « menace fasciste », se retrouve, la menace RN écartée, dans la peau de l’autre extrémiste à liquider symétriquement si la gauche veut à nouveau accéder au pouvoir. Ce à quoi ne vont pas manquer de s’atteler ses partenaires et alliés, Glucksmann en tête, épaulé par Hollande ressuscité avec le PS, sans oublier Ruffin, très lié à Macron par Amiens et les harpies féministes Autain, Rousseau et consœurs, fatiguées du népotisme du macho à beurettes.

Quant au RN, en plus d’engranger élus et pognon comme jamais (de 89 à 126 sièges, plus 19 millions dans les caisses), il échappe à la catastrophe qu’aurait été pour lui la gestion d’un pays dont tous les leviers lui échappent, il représente plus que jamais l’alternative pas encore essayée à un système décidément bloqué – soit l’éternel « nous y sommes presque : rendez-vous à la prochaine présidentielle ! » chanté depuis 1985 –, alors que Marine a donné en douce tous les gages au pouvoir profond, ce qui en fait, tandis que Mélenchon est déjà sur le siège éjectable, la roue de secours du pouvoir macronien si besoin.

Conclusion : pendant que les gesticulations politiciennes achèvent de discréditer la classe politique, que le RN continue d’incarner frauduleusement la seule et vraie alternative et que la gauche s’occupe elle-même de liquider Mélenchon, Macron continue de régner sans majorité ni parti.

Quant à la France, pieds et poings liés par l’UE et l’OTAN, elle continue de disparaître derrière ce théâtre, passant à la fois sous la tutelle économique du FMI pour sa dette – soit un avenir à la grecque – pendant que l’OTAN s’apprête à la jeter dans une guerre contre la Russie où, en tant que seul État de l’UE à posséder la bombe, nous sommes déjà en première ligne !

Le rôle de Macron ayant toujours été, en bon acteur pervers et jouisseur des forces mondialistes qui l’ont mis en place, de nous mener à cette situation supranationale, d’où, dès 2018, son prix Charlemagne…

Alain SORAL

Pour Égalité & Réconciliation

Le 12 juillet 2024

Les trois dernières analyses d’Alain Soral
sur ce renversement politique majeur

 
 

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78 Commentaires

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  • #3392845
    Le 13 juillet à 08:11 par Eric
    Théâtre centriste, dictature centrale

    S’il n’est pas encore tombé dessus, Monsieur Soral (que je remercie infiniment pour ce texte à la clarté habituelle ainsi que pour le reste) devrait aller jeter un œil sur un extrait d’intervention (disponible sur YouTube) de F. Lordon. Ca pourrait l’intéresser. Ça faisait longuement qu’il n’avait pas sorti sa truffe de « bourgeois anti-bourgeois » de son terrier universitaire, et ça vaut son pesant de mauvaises cacahouètes ! Le chauffeur de théâtre antifasciste en amphithéâtre (là au moins c’est clair au propre comme au figuré) me fait penser aux déclarations passées de Jospin sur ce thème, et nous ressert l’habituel brouet. C’est assez marrant de voir des types qui viennent de se faire fister profondément, et ce avec leur collaboration active, brandir encore le poing ! :-) Et de continuer à prétendre s’opposer à Macron à qui l’on vient de rendre encore et toujours le même service comme à ses prédécesseurs au point même d’en sortir certains de leur retraite.
    Je serais assez intéressé par un avis là-dessus à l’occasion. Faut se le fader dix minutes et autant il n’y a aucun problème à écouter quelqu’un d’intéressant, autant là c’est pénible. Mais bon il est toujours utile voire indispensable d’écouter les gens auxquels on a affaire et qui sont persuadés d’être des opposants dignes de ce nom et donc conséquents.
    P.S : il devrait pourtant être content Lordon, avec l’élection de « l’antifa » de LFI Raphaël Arnault. Il va pouvoir comme lui croquer de l’impôt du régime honni. D’ailleurs, pour répondre aux critiques, le sympathique fiché S a eu cette déclaration magique pour bien rassurer tout le monde : « On ne remet jamais en question la sûreté de l’État dans nos actions antifa »
    Tu m’étonnes ! Et pour cause ! :-)

     

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    • #3392974
      Le 13 juillet à 12:57 par Eric
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Je me corrige : « Ça faisait longtemps… »

       
    • #3392975
      Le 13 juillet à 12:57 par Alain Soral
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Bien.
      Mais avec le lien c’est encore mieux.
      Question d’efficacité.
      AS.

       
    • #3393033
      Le 13 juillet à 14:44 par Eric
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Bonjour Alain,
      En tapant Lordon dans la barre de recherche Youtube c’est la première vidéo qui sort. Je mets rarement les liens car souvent les comms ne sont pas publiés. Mais j’aurais dû tenter le coup quand même.
      Donc je vous le mets pour vous et ceux que ça intéresserait, en croisant les doigts :
      https://youtu.be/FAMkZSX8Csk?featur...
      Bon visionnage :-)

       
    • #3393643
      Le 14 juillet à 17:02 par Patrick
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Merci pour le partage. Lordon est-il un communiste radical ou un simple réformiste qui souhaite conserver l’argent et l’Etat ?

       
    • #3393738
      Le 14 juillet à 19:42 par Eric
      Théâtre centriste, dictature centrale

      A-t-on jamais vu quelqu’un, sinon un parfait crétin (ce que Lordon n’est pas malgré tout), scier la branche sur laquelle il est confortablement assis ? La réponse à votre question est dans votre question même.

       
    • #3393778
      Le 14 juillet à 21:54 par ProtégeonslaPalestine
      Théâtre centriste, dictature centrale

      @Patrick : Votre question fait sens et aurait mérité une réponse moins expéditive.

       
    • #3393923
      Le 15 juillet à 09:34 par Eric
      Théâtre centriste, dictature centrale

      @ProtégeonslaPalestine, j’aurais développé si je l’avais jugé nécessaire, mais n’hésitez pas à vous y coller si vous y voyez un intérêt au-delà de ce que j’ai considéré pour ma part une réponse suffisante.

       
    • #3393973
      Le 15 juillet à 11:35 par Patrick
      Théâtre centriste, dictature centrale

      @Eric. Il me semble comprendre dans votre réponse que vous identifiez Lordon comme un opportuniste, un professionnel. L’audience dont il jouit peut le laisser penser. Pour autant… les temps qui arrivent sont aux positions claires et tranchées et à l’effacement des masques. Le saut qualitatif qu’à nous attendons n’est pas à chercher à gauche, ni à droite, ni dans le retour de la nation digérée par le Capital, ni dans la technocratie mondialiste… A-r-on le droit de penser en dehors de ces catégorie ? La parole publique est-elle à ce point sous contrôle ?

       
    • #3394098
      Le 15 juillet à 17:19 par ProtégeonslaPalestine
      Théâtre centriste, dictature centrale

      « Il me semble comprendre dans votre réponse que vous identifiez Lordon comme un opportuniste, un professionnel » : Faisons, je vous prie, l’économie d’un jugement de valeur sur la personne de Frédéric Lordon. Jauger des intentions de quelqu’un qui n’est pas un professionnel de la politique et qui n’est investi d’aucun mandat, ne me semble pas pertinent. Peu importe qui il est, c’est ce qu’il dit qui fait mouche. Frédéric Lordon fait le constat d’une impasse démocratique.

      1- DÉNONCIATION DU FASCISME INSTITUTIONNEL

      - L’ illusion électoraliste et ses fausses promesses

      - L’illusion des luttes sectorielles et leur collaboration involontaire avec le fascisme institutionnel

      - L’illusion médiatique, porte-voix du status quo étatique, via ses campagnes de dénigrement de la voix populaire

      2- RESTAURATION DES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA DÉMOCRATIE

      - Le jeu électoral + la grève sectorielle sont devenus inaudibles, du fait de la radicalisation du Capital, qui a acquis l’autonomie et la force d’écrasement (« les moyens structurels ») lui permettant de ne plus passer de compromis : Tu votes ? Parle à mon cul. Tu te révoltes ? Flash ball dans ta gueule.

      - Il en résulte une reconduction des mêmes données fondamentales, une inertie aporétique.

      - Solution pour faire émerger une nouvelle configuration du pouvoir : seule la radicalisation de la classe qui détient les clefs de la logistique (approvisionnement, transport, soins, sécurité), corollaire inversé de la radicalisation du Capital, créera les conditions d’une paralysie qui débranchera le respirateur du fascisme institutionnel.

      - Cette stase s’appelle la grève générale, tellement efficace que le vendu de la CGT a dit qu’il fallait l’éviter.

       
    • #3394165
      Le 15 juillet à 20:33 par Eric
      Théâtre centriste, dictature centrale

      @Patrick, je vais faire mentir en partie mon post précédent ! :-) S’agissant de ce Lordon et pour en « finir », il faut mieux pour chacun aller directement le lire ou l’écouter pour se faire sa propre opinion. La mienne est faite et, comme je vous l’ai dit en d’autres termes, ceux que j’appelle pour ma part les révolutionnaires de catégorie A sont des antinomies incarnées dont on peut dire qu’au final ils ne sont en réalité révolutionnaires qu’avec la bouche et conservateurs dans leurs habitus. Donc fondamentalement conservateurs. Conservatisme qui ne me pose pas de problème en soi, au contraire. C’est plutôt l’incohérence et ce qui en découle politiquement qui me paraît problématique. Voilà.

       
  • #3392935
    Le 13 juillet à 11:18 par Lovecraft
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Faut vraiment démasquer Jean-Michel, il n’y a que ça qui pourrait le faire tomber.

     

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  • #3393067
    Le 13 juillet à 16:01 par Vladimir Vaxine
    Théâtre centriste, dictature centrale

    J’étais persuadé que le but était de foutre le RN au pouvoir en attendant que le pays lui pète dans les mains.

    Du coup pour le moment je comprends pas l’intérêt de la dissolution.

     

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    • #3393157
      Le 13 juillet à 19:06 par Alençon
      Théâtre centriste, dictature centrale

      l’ intérêt de la dissolution était de rappeler " l’ attachement des français aux valeurs de la république ."
      il faut certainement plus se focaliser sur les objectifs affichés par les partis , que sur leurs têtes de gondoles et leurs promesses électorales .
      ainsi , LFI pose problème au système essentiellement sur la dérive budgétaire (=fiscalité) et la sécurité des sionistes.. alors , que pour tout bon français , c’ est surtout le reste qui est inacceptable .
      le RN quant à lui , reste la bête noire à cause de son souverainisme supposé et son conservatisme culturel.. la république veut donc , une France entièrement démantelée ; un peuple ruiné par son état , remplacé racialement , communautarisé , assujetti à l’ UE , au service des USA et Tel-Aviv..
      tout ça , plutôt que Marine et P. Tanguy .

       
    • #3393223
      Le 13 juillet à 22:25 par Vladimir Vaxxine
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Je me doutais que j’allais avoir ce genre de réponse.

      Vous m’apprenez rien.

      Ça c’est l’image médiatique que renvoie chaque parti.
      Moi je demande la cause de la dissolution.
      Parce qu’il y a forcément une magouille à deux balles derrière, personne a jamais dissout une assemblée après avoir pris une branlée, encore moins dans une élection subalterne, encore moins depuis qu’on a mis en place le quinquennat.

      Ne croyant pas du tout à la politique institutionnelle, je me demande ce que nos scénaristes du spectacle médiatique nous ont concocté.

      D’ailleurs on apprend dans la presse que Macron aurait parlé de la dissolution avec son père ( aha ) depuis plus de deux mois.

      Y’a forcément un projet derrière, on y verra plus clair sûrement dans quelques semaines, j’attends la surprise du chef.

       
    • #3393335
      Le 14 juillet à 09:19 par Alençon
      Théâtre centriste, dictature centrale

      je voulais décrire le 1er dégré de la réponse , dans une tentative de lutter contre les facilités du complotisme compulsif..
      mais , dans le fond , je partage votre suspicion quant à cette manœuvre .

       
  • #3393075
    Le 13 juillet à 16:09 par Heisenberg
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Analyse brillante d’Alain Soral.

     

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  • #3393206
    Le 13 juillet à 21:20 par Alpaski
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Tout changer pour que rien ne change, comme d’habitude.
    Pour les trois années avant le RN qui ne fera rien non plus, on aura sans doute un gouvernement Hollande allant du PS à LR non-Ciotti en passant par Ensemble et Horizons. Avec les divers gauche et droite, il me semble que ça fait une majorité absolue.

     

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  • #3393258
    Le 14 juillet à 04:56 par john doe
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Macron n’est pas rationnel.

    Il est assez douloureux de réécouter les analyses de monsieur Rougeyron, voyant la décision de dissolution comme une stratégie, en prêtant un quelconque sens politique aux choix du Président. De même pour Philippot, qui n’a pu s’empêcher de vouloir rationaliser le personnage et ses manœuvres.

    Macron joui du chaos. Il aime narguer, "emmerder" tout ceux qui ne reconnaissent pas son "génie" auto-proclamé. Il est pervers, narcissique, égocentrique, délirant, séducteur. Il a la logique d’un enfant de 8 ans ; il aligne rarement des raisonnements qui se tiennent sur ce plan là ("vous êtes assis. Mais vous n’excluez pas de vous lever...").

    Ce qui donne l’illusion d’un sens politique à sa conduite - dans le mur - du département France, c’est le sens hautement développé de la trahison des partis qui se disent d’opposition. Quel cirque ! Sens de la trahison secondé de près par celui de l’opportunisme (retournements de veste à tout va pour un siège à l’A.N, ou pour un poste grassement rémunéré, au prix du reniement des déclarations de la veille), quand ce n’est tout simplement pas la bêtise crasse qui prend le dessus.

    Le RN est une véritable honte au FN du fondateur historique, mais devient - comme indiqué dans l’article - une manne financière, un "business" juteux. Le NFP est une alliance sordide qui, sous prétexte de vouloir faire barrage au RN, avait pour unique but de sécuriser un maximum de sièges rémunérateurs. Elle a 184 sièges, alors qu’ils doivent déjà être en train de se déchirer.

    Le parti du fou est donc la première force politique à l’A.N. Non pas parce qu’il est fin stratège, mais parce que les oppositions qui sont filtrées par le système ([exposition médiatique = pourcentage des voix] + fraude électorale) sont faites de véritables traîtres et/ou opportunistes et/ou attardés mentaux. Et ça, c’est un calcul qui a fait mouche de la part des gens qui décident vraiment.

    On remarquera, malheureusement, que la majorité des français n’y a vu que du feu, encore une fois. Ce qui rend la chose bien désespérante. Macron est dingue, et c’est effectivement probablement pour ça qu’on l’a mis là. Les oppositions sont triées et à gerber. Le peuple est à l’image de ce que le Général en disait. Le système est verrouillé et se radicalise.

    Bon courage à tous, car ça va tanguer de plus en plus. Mais après la tempête, vient le beau temps.

     

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  • #3393465
    Le 14 juillet à 11:57 par Lames d’acier
    Théâtre centriste, dictature centrale

    A la lumière de tous ces commentaires sur E&R , un doute s’insinue dans l’esprit : croit-on vraiment qu’un État qui n’a pas le contrôle de sa monnaie puisse inquiéter, par sa « crise institutionnelle », les banques privées actionnaires de la Réserve fédérale qui est le régulateur des flux monétaires générés par les échanges commerciaux multilatéraux via le dollar ? La monnaie étant le nerf de la guerre, le dollar et, dans une très moindre mesure, l’Euro, conjointement utilisés pour régler 90 % des transactions internationales, avec l’appui de la BRI, la banque des banques centrales satellisées par les USA, ne sont pas le moins du monde l’objet d’attaques sur les marchés ? Le système monétaire international à taux de change flexibles ne suscitant aucun débat, la création monétaire illimitée se poursuit au bénéfice des banques centrales. Aucun parti politique ne propose de changer le système économique. On reste dans ce réformisme mou se limitant à une modification de l’allocation des richesses par un train de mesures qui fait payer les petits riches de plusieurs millions d’euros pendant que les milliardaires accroissent leurs dividendes grâce à l’optimisation fiscale de leurs entreprises multinationales planétaires. Le dernier parti, le NSDAP, qui avait amorcé les prémices d’un changement de système économique fût contraint, sous la pression des faits, de recourir à des financements de banques apatrides, malgré la traite de travail qui servait de monnaie dans les échanges commerciaux et le troc basé sur l’échange de produits manufacturés contre matières premières, dans le cercle restreint d’états au sein de la sphère d’influence de l’Allemagne. À ce sujet, il faut lire le petit livre de Soljenitsine, riche des secrets d’une économie organiquement structurée en fonctions, et non pas en classes qu’une propagande ciblée a beau jeu de dresser les unes contre les autres pour créer les conflits horizontaux qui font le miel de l’oligarchie financière qui considère, par la voix de Nelson Rockefeller que les hommes ne doivent être considérés que comme des marchandises, ce qu’ils ont été pendant le Covid en servant de réceptacle à un produit toxique destiné à compenser le ralentissement des profits Big Pharma. La haute finance a intérêt à focaliser l’attention sur des magouilles politiciennes qui ont pour seul intérêt de montrer dans quel mépris celle-ci tient le peuple, en passant par pertes et profits le vote de 10 millions de citoyens.

     

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  • #3393510
    Le 14 juillet à 13:29 par De FRAN
    Théâtre centriste, dictature centrale

    En réalité le système s’est bloqué de lui-même comme une machine à laver le linge qu’on arrive plus à redémarrer après un arrêt subit alors qu’elle était en marche .En effet toute coalition ou camp politique parmi les trois peut-être neutralisé par les deux autres à moins de s’assurer de la neutralité bienveillante de l’un d’eux .Mais La France Insoumise ne sera jamais neutre et cherchera toujours à nuire si elle ne participe pas au pouvoir .D’autre part on ne voit pas pourquoi le RN resterait dans l’attentisme à moins de lui donner des présidences de commissions et vice-présidences de l’Assemblée. Enfin un gouvernement technique expédiant les affaires courantes ne peut durer trois ans.Macron ,en résumé, va etre vite acculé à la démission et contrairement à Biden les officines économiques internationales sauront le débrancher s’il s’accroche.

     

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  • #3393661
    Le 14 juillet à 17:38 par Titi
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Le. RN est le premier parti en voix mais le troisième en sièges . Il serait le premier en sièges avec la proportionnelle

     

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    • #3393789
      Le 14 juillet à 22:20 par Alain Soral
      Théâtre centriste, dictature centrale

      Il est le premier en sièges.
      Tu confonds une coalition et un parti.
      C’est pénible de toujours devoirs subir les commentaires de ceux qui n’ont pas compris.
      AS.

       
  • #3393742
    Le 14 juillet à 19:52 par Clovis
    Théâtre centriste, dictature centrale

    Les castors ont la majorité absolue, ils ont voté les uns pour les autres, ils doivent gouverner ensemble. Ils n’auront qu’à suivre les instructions de Bruxelles et se distraire en débattant sans fin sur des questions sociétales.

     

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    • #3393833
      Le 15 juillet à 03:38 par Alençon
      Théâtre centriste, dictature centrale

      pas tous les castors..
      le pouvoir ne veut pas de ceux qui sont moches et qui parlent fort , il ne voulait QUE les voix de leurs électeurs , et les a obtenu très facilement en nazifiant le camp patriote .

       
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