La justice annule les statuts de l’université de Grenoble, rédigés en écriture inclusive
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Les statuts avaient été adoptés à l’unanimité, moins une abstention, par le conseil d’administration de l’université de Grenoble-Alpes le 16 mai 2020. L’établissement choisissait ainsi de ne pas suivre la circulaire d’Édouard Philippe datant de 2017 qui demandait à l’administration et aux services de l’État de ne pas faire usage de l’écriture inclusive dans leurs communications officielles.
Mais un professeur agrégé d’anglais de l’université a déposé un recours pour « excès de pouvoir ». Il a mis en avant l’article 2 de la Constitution selon lequel : « La langue de la République est le français. » Cet enseignant a aussi fait valoir « l’objectif à valeur constitutionnelle de clarté et d’intelligibilité de la norme », reconnu par la jurisprudence administrative.
Son recours a été examiné par le tribunal vendredi qui a décidé d’annuler la plupart des articles des statuts. Le juge estime dans cette décision que rien ne justifiait l’emploi de l’usage de l’écriture inclusive qui « a pour effet de rendre la lecture de ces statuts malaisée ». Il fait état également de la nécessité d’une « compréhensibilité immédiate ». Par sa qualité juridique, les statuts demandent « un niveau de clarté propre à garantir son accessibilité immédiate ».
Le juge a également fait référence à une déclaration de l’Académie française du 26 octobre 2017 qui qualifiait ce mode rédactionnel « d’aberration inclusive » qui mettrait en « péril mortel » la langue française.
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Un sujet d’examen de droit rédigé en écriture « inclusive »
Le sujet d’examen, donné mercredi aux étudiants en licence de droit de l’université Lyon-2, suscite la controverse. En cause : le texte rédigé en écriture inclusive, dans lequel les mots « ils », « tous », « reconnus » ou « professionnels » ont été remplacés par « als », « touz », « reconnux » et « professionaels ». Pour ce sujet, l’enseignant proposait également à ses élèves de « répondre en français standard ou inclusif avec la forme d’inclusivité » qu’ils maîtrisent.
Sur son compte Twitter, le syndicat de droite UNI, à l’origine de ces révélations, dénonce une « propagande woke » et déplore que « certains mots soient inventés sous prétexte d’inclusivité ».
« C’est un sujet illisible pour les étudiants. Comment voulez-vous comprendre la problématique de droit, ce que demande dans le fond le professeur, si à côté vous devez passer votre temps à traduire. »
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