Un plaidoyer est une défense, la défense d’une personne ou d’une cause qui sont en grandes difficultés, qui affrontent en général l’opprobre général ou une opposition majoritaire, voire massive. Le plaidoyer a pour but d’éviter la condamnation trop sévère – avant c’était le lynchage –, même si les charges sont confondantes. C’est le cas de trois personnalités très en vue actuellement et, disons-le franchement, que le peuple ne goûte pas. La détestation n’étant pas la haine : il y a une échelle de valeurs, même dans le négatif.
Certain crient à la « haine » dès qu’un BHL ne vend pas de livres, qu’on lui pose une question gênante – ce qui devrait être le cas de n’importe quel journaliste honnête – ou que les salles de ses représentations se vident. On sait tous que BHL est un philosophe imposteur, qu’il n’a jamais rien fait avancer de ce côté-là des sciences humaines, et encore moins dans les sciences dures, à part peut-être la répression israélienne contre les Palestiniens et les bombardements français en Libye, en 2011, la guerre sans l’aimer, n’est-ce pas...
« Looking for Europe », hier au théâtre Tivoli de Lisbonne. 1000 spectateurs dont António Lobo Antunes et l’ancien Capitaine d’Avril Vasco Lourenço. Le succès continue. #europe #european #lisbon #LookingForEurope pic.twitter.com/c7jffI9hSU
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 7 mai 2019
BHL est moqué par une grande partie des Français ? C’est un fait. Tout le monde se gausse de son look adolescent (cheveux longs et chemise blanche, symboles de pureté), de ses livres creux, de ses sorties médiatiques harassantes, de son romantisme englué dans le sang. Bernard voulait faire l’Histoire, il fait juste rire.
Malgré tout le mal qu’il a fait à la France depuis L’Idéologie française – comprenez notre bon vieux fascisme – et aux Français, il n’y a pas de haine chez ses victimes, juste une bonne dose de pitié pour celui qui ne sait pas aimer la France et les Français. Sa place est en Israël, mais Israël n’existe pas : c’est un État faux qui vit par l’épée et qui périra par l’épée. Pourquoi pas la Libye, maintenant que le pays est démocratique et pacifié, grâce entre autres à ses soins et à son entregent ?
Nous avons pitié de ceux qui nous font du mal, c’est comme ça. La pitié vaut mieux que la haine, car la haine dévore le cœur, alors que la pitié, on finit par s’en détacher. On oublie le SDF qui mendie au coin de la rue, on oublie la haine sioniste de BHL... C’est la vie ! Ceux qui vivent dans la haine n’ont plus de cœur, et déraisonnent rapidement. On le voit avec BHL, mais aussi avec Kalifat, Jakubowicz, Haziza... Le problème s’aggrave quand une caste sans cœur tient les commandes d’une nation... le cas de la France actuellement.
Transition toute trouvée vers Macron, que nous ne haïssons pas non plus. Et pourtant, il en produit des occasions de haïr !
Ce spectacle des Champs-Elysées désert est à la fois impressionnant et risible ! Il illustre combien ce Président à réussi à se faire détester par une majorité de français en si peu de temps ... ! https://t.co/XeXwiCk7vR
— Barbara78 (@dragonduclos) 8 mai 2019
Ce garçon, pour des raisons autres que celles qui meuvent BHL, déclenche notre empathie. Jeune prédateur de chez Rothschild, équarrisseur du pays dont il propose les meilleurs morceaux aux plus offrants, les mains pleines de sang social, il croyait tout réussir, et il a tout foutu en l’air, comme un gosse, mais un gosse vaniteux, un gosse qui se croyait supérieur mais qui au bout du compte ne vaut pas les Gilets jaunes qu’il a mutilés.
On pourrait facilement haïr cette personnification du mondialisme débridé, du marketing fasciste sorti tout droit de la cervelle fumante d’un bankster, cette copie stupéfiante de l’esprit marchand qui va si bien aux Anglo-Saxons et si mal aux Français, des Français qui n’ont pas suffisamment confiance en eux pour comprendre que leur modèle est un modèle universel, qui fonctionne. Du coup ils laissent benoîtement l’ennemi de l’intérieur laminer depuis 50 ans leur œuvre collective qui a plus de 1 000 ans.
C’est à ça qu’on reconnaît les traîtres à la nation, quand ils disent que le modèle social français est nuisible, ou mort. Ce sont eux les nuisibles et les morts !
Emmanuel Macron : « L'angoisse de fin de mois, c'est une angoisse de citoyens [...] C'est aussi l'angoisse des problèmes de réchauffement climatique et de biodiversité. Je pense que ces problèmes n'en font qu'un » pic.twitter.com/ndwz9nnaXB
— CNEWS (@CNEWS) 6 mai 2019
Le modèle social français, le MSF, est le destin de l’humanité tout entière, et on ne dit pas ça par vanité, la fierté de ceux qui ont perdu le combat du fric et qui veulent se refaire sur le terrain moral. Non, la France est bien en pointe – avec son plus fort taux de redistribution sociale au monde – de l’humanisme et donc de l’humanité. Les vautours ultralibéraux, jamais à cours d’avidité, veulent piquer au peuple qui en a besoin cette manne chrétienne, tout simplement.
Notre modèle est esquinté chaque jour que Dieu fait dans les médias par les économistes serviles, menteurs et dangereux. De ces tiques aussi il faudra se débarrasser, nettoyer les écuries d’Augias que sont les médias, sales de tant de mensonges et sommations antisociales, c’est-à-dire inhumaines.
« La cathédrale Notre-Dame n’est pas un symbole, comme je l’ai entendu pendant toute cette nuit terrible où j’ai pleuré toutes les larmes de mon cœur. Ni seulement un patrimoine. Notre-Dame est une Présence, un corps sublime. Une patrie intérieure. La façade est un visage originel. Heureusement sauvé ! Qu’est-il advenu de la merveilleuse Vierge à l’Enfant du transept, cette vierge si fine, si belle du XIVe siècle qui porte le nom de Notre-Dame ? » (Patrick Grainville)
Macron n’aura pas raison du cœur historique de la France comme les incendiaires de Notre-Dame n’ont pas eu raison du cœur de ce corps céleste. Le macronisme ne tiendra pas 800 ans comme Notre-Dame, il s’effondre déjà sous nos yeux. Et Nathalie Loiseau est l’image déconcertante de cette fin de règne accélérée.
De Nathalie non plus on n’a pas envie de se moquer, cette macronnette en 16/9e qui produit boulette sur boulette, et c’est forcé : le logiciel de ces satanés banquiers déguisés en hommes politiques est vicié dès le départ. Dans leur mouvement pinocchien menacé par l’entropie finale, ceux qui n’ont pas fui déconnent à pleins tubes, ça désinforme comme ça respire.
Le concours de la plus grosse couillonnade chez LReM est lancé, et chacun donne son maximum, comme pendant la demi-finale Ajax/Tottenham. Après les exploits d’Aurore Bergé et de Christophe Castaner qu’on croyait définitifs, Nathalie vient de passer en haut de la pile avec sa sortie sur les migrants :
Je suis perturbée : la semaine passée sous une pluie battante, madame loiseau expliquait vouloir des frontières fermes. #enmemetemps doubler le nombre de migrants ? https://t.co/2XdmxeCk5z
— Emmanuelle Gave (@EmmanuelleGave) 6 mai 2019
En panique, le parti présidentiel fait appel à des bouées de plomb pour échapper à une noyade programmée. Isadora Duncan a beau avoir été chopé par la patrouille, on se demande comment on peut caster Daniel Cohn-Bendit pour relancer une campagne catastrophique. À moins que certaines choses en haut lieu nous échappent...
Pour en arriver à faire appel à Cohn-Bendit et Raffarin pour animer les meetings, il faut vraiment que Loiseau ait définitivement fait sombrer la campagne LREM !
Le programme sera distribué à 7 millions d'exemplaires de 30 pages avec saturation médiatiquehttps://t.co/ehqVZ7zoL7— Barbara78 (@dragonduclos) 6 mai 2019