Que dire ? Rien, tout est là. Alors que tout le monde s’accorde à dire que la pièce est médiocre, que BHL fait la promo européiste de Macron en touchant de l’argent public et privé (le privé on n’y peut rien), il a donc empoché pour un documentaire de complaisance 430 000 euros des chaînes de service public que nous finançons par la redevance (139 euros en 2019).
Pour des raisons de sécurité alimentaire, on préfère ne pas dire le fond de notre pensée. Cet articulet du Canard enchaîné résume à lui tout seul l’état de la France aujourd’hui : occupée, pillée, vendue. La politique, pour nous, et pour les Français amoureux de la culture, du talent et de la bonne gestion des deniers publics, consiste à reprendre le pouvoir à ceux qui l’ont confisqué pour que ce genre d’ignominie ne soit plus possible.
Le problème, nous l’avons déjà soulevé, et Chouard fait toute sa campagne de conscientisation dessus, c’est que la démocratie est une bonne chose sur le papier, mais une fois qu’une élite politique en prend les commandes, il n’y a plus aucun moyen pour les électeurs, et par extension le peuple, de contrôler la politique du pays. En un mot, le pouvoir est perdu. Et impossible de le reprendre. François Hollande décide d’envoyer nos avions de bombardement en Syrie en 2015, prétendument pour venger Charlie ? On n’a pas notre mot à dire, l’Assemblée non plus. 577 députés ne servent à rien en ce qui concerne les grandes décisions : la guerre, l’économie, la monnaie. C’est de Marie-France Garaud, pas de nous.
Dieudonné empêché de jouer, BHL subventionné...
Pour l’utilisation des deniers publics dans le domaine culturel, idem : une fois que le butin de 4,5 milliards est partagé entre toutes les entités braqueuses de l’audiovisuel dit public, qui nourrit 17 000 salariés (quand même !), nous, redevanciers, cochons de payants, n’avons plus notre mot à dire sur les achats de contenus. Et c’est là qu’intervient sournoisement la propagande rendue possible par la consanguinité du milieu, la politique des petits copains. France Culture nous bassine du matin au soir avec son progressisme de merde et sa culture communautaire, France Inter n’a jamais donné la parole à un patriote sans prévenir les auditeurs des dangers mortels du patriotisme (associé au nazisme par les humoristes en CDI), France 2 et France 3 nous infligent des fictions dégoulinantes de sommations mondialistes.
Arte – ce joujou du lobby sioniste à 132 bâtons, avec BHL à la tête du conseil de surveillance, comme l’indique l’article – quant à elle, fait la promotion d’une Europe dont la majorité des peuples ne veut plus. Si l’on fait le compte des anti-UE sous sa forme actuelle dans les résultats du 1er tour de la présidentielle 2017, on obtient une courte majorité contre l’Europe libérale. Presque comme en 2005 quand la France avait voté non à 55% au référendum sur la constitution européenne, pour se la faire fourrer trois ans plus tard dans le fondement.