On ne sait pas trop jusqu’à quand la destruction programmée du Parti socialiste va nous faire rire. Mais les adeptes du parti des idées de François Groland ont fait tellement de mal à la France, à la vraie gauche, que quand on commence à avoir des scrupules, il suffit de repenser à la bande Peillon, Valls, Taubira, Belkacem pour que tous ces scrupules s’envolent. Ces gens-là récoltent la monnaie de leur pièce. Mais qui sont ces gens-là, que Brel chantait ? Où sont-ils passés ?
Ils ont tous quitté le navire, comme des rongeurs qui n’ont plus rien à grignoter. Valls est parti se prendre une manita (un 5 à 0) en Espagne, Groland parle aux journalistes – sa vraie passion –, Belkacem s’est fait dégager de Villeurbanne, Peillon a disparu à Strasbourg, Montebourg élève des abeilles, Taubira attend qu’on lui refile une pige, les subalternes se recasent au Conseil économique et social...
- Touché par une torpille sioniste, le PS sombre corps et biens (sauf les cadres)
Les cadres ont abandonné le navire, qui coule tranquillement, loin des regards, Solférino a été revendu pour éponger les dettes, les clés du camion ont été refilées à Hamon, qui se croit encore dans les années 80 à faire campagne contre le racisme. Et les militants... Les militants ?
Ils ont été lâchés en pleine nature par leurs officiers, qui les ont laissés sous le feu ennemi. Abandon de postes, fuite devant l’ennemi, haute trahison nationale, on ne compte plus les motifs d’inculpation de cette bande d’imposteurs qui ont changé le socialisme en sociétalisme.
Pourtant, pour ceux d’en bas, on ne se réjouit pas. On a rencontré un militant socialiste de la première heure, un gars de 80 balais qui a connu la SFIO dans les années 50, le retour du PS dans les années 70, le PSU de Michel Rocard, le courant de Jean Poperen, tout ça. On lui a demandé sans ironie si ça ne lui faisait pas mal au cul de se retrouver à tracter sur un marché le samedi matin pour le fils Glucksmann.
Sa réponse : « J’ai toujours été libre ! » Ce n’était pas le sens de notre question, et encore, on ne lui a pas posé la question à la brutale, du genre : « ce serait-y pas le sionisme qui a tué le PS ? Et qui vient l’achever ? »
Le sionisme est bien à l’origine de la trahison de la gauche sociale, mais pas que. Le sionisme a aussi perverti la droite nationale, que ce soit celle de De Gaulle, devenue en 30 ans celle de Sarkozy, ou celle de Marine Le Pen, qui a décidé de fermer les yeux sur l’occupant. Pas celui de 1940, non, celui d’aujourd’hui.
Un sondage vient de donner 4,5% à la liste emmenée par le petit Glux (5% ce 6 mai 2019). On dirait le PC des années 90 de Robert hue conseillé par Frédéric Beigbeder, même descente aux enfers, même punition divine. Les 8 eurodéputés PS risquent de rentrer à la maison, à l’image de Vincent Peillon, l’ancien ministre de la Théorie du genre pour tous et de la Destruction du catholicisme sur ordre des Loges maçonniques. À l’époque, la presse a préféré écrire ministre de l’Éducation.
Une remarque sur ce tableau. Hormis l’éclatement total de la gauche, à part le bloc mélenchonniste (mélenchoniste ? Oui, nous dit notre correcteur humain), c’est la part globale des populistes : 40%. Encore un effort et on y sera, comme en Italie ! L’union des populismes de droite et de gauche, « d’extrême droite et d’extrême gauche » comme disent les médias encrifés, n’est pas pour demain, mais sait-on jamais, un petit tremblement de terre politique, un président qui saute et hop, l’occasion historique, le larron...
L’occasion historique de sauver le PS a été définitivement ratée par Glux lorsqu’il a fait cette annonce :
.@rglucks1 (Place publique-Parti socialiste) : "Je suis fier de partir au combat avec quelqu'un comme Christiane Taubira [dont le rapport à la politique] est celui que je veux voir renaître, l'idée que ce n'est pas juste de la gestion." #Questionspol #Europeennes2019 pic.twitter.com/xF11QPHPhW
— France Inter (@franceinter) 5 mai 2019
Regardez comme Nathalie Il faut dénoncer ceux qui ne sont pas Charlie Saint-Cricq jubile. Elle peine à masquer son agitation moléculaire devant la litanie des mots magiques qui font reluire le ciboulot des journalistes Système : « romantisme », « principes humanistes », « cœur de la gauche française »...
« C’est le rapport à la politique que moi je veux voir renaître », lance sans rire petit Glux, qui ignore peut-être que la Taubira a été la servante de Pierre Bergé pour la PMA, PMA qui annonçait la GPA actuelle. Un vrai « changement de civilisation », assumera-t-elle un jour devant sa voisine Christine Boutin, sur les bancs de l’Assemblée...
Gluxi qui appelle Taubi à l’aide, c’est le noyé qui demande à Pierre Ménès de plonger pour le sauver. Il est vrai qu’avec son projet de « rencontre du social et de l’écologie », le socialo-sioniste ne va pas aller bien loin. Voici son slogan : « L’idée de réconcilier la fin du monde et la fin du mois, c’est le cœur de ce que va être la gauche au XXIe siècle ». Pas bête, l’idée de réunir les manifestants pour le climat et les manifestants pour une vie plus digne. Sauf que les premiers sont tombés dans un piège oligarchique (incarné par la débile à couettes), et les seconds semblent un peu trop populistes, c’est-à-dire pas assez sionistes, pour Glux.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a surenchéri sur l’offre gluxique : « Nous sommes la seule liste à promouvoir l’Europe, le social, l’écologie ».
Promouvoir l’Europe, c’est-à-dire l’européisme dans sa bouche, et le social en même temps, chapeau bas. Autant faire un numéro de cirque avec un tigre et une chèvre.
Conclusion : La démolition peut continuer.
Dans le sujet qui suit, on comprend que Glux est envoyé par l’oligarchie pour contrer la montée de La France insoumise, comme Branco est mandaté pour contrôler la contestation en jaune. Chacun son truc...