« Le débarquement de Raphaël Glucksmann [du Nouveau Magazine littéraire, NDLR] est, certes idéologique, mais il a aussi des raisons économiques. En décembre dernier, le relancement du Magazine Littéraire sous le nom de Nouveau Magazine Littéraire avait soulevé un certain enthousiasme. Fortement soutenu par une campagne de promotion, le premier numéro avait été vendu à 31 863 exemplaires. Mais ensuite, les choses se sont rapidement gâtées avec des ventes qui ont chuté à 14 193 exemplaires pour le suivant et 8 105 exemplaires pour le numéro 4, après une augmentation du prix de vente de 1 euro. » (Le Figaro)
Comme quoi, le sionisme, c’est pas très populaire.
Le petit dernier de la célèbre tribu Glucksmann (« homme de chance », en allemand), antirusse, antiserbe et antifrançaise, débarque en politique chez nous, après avoir été un peu éjecté du Nouveau Magazine littéraire pour antimacronisme, mensuel qu’il avait repris pour en faire un brûlot socialo-sioniste.
Comme quoi la littérature peut servir à tout, mais un temps seulement.
- Le futur président de la France (soumise)
Aujourd’hui Glux ne renonce pas et lance son mouvement à gauche, Place publique, théoriquement pour gratter des points sur La France insoumise, qui inquiète Macron plus que le Système, sauf si Mélenchon prend soudain un virage souverainiste. On ne sait jamais : le vieux lion est capable d’un baroud d’honneur pour ne pas finir éliminé au premier tour en 2022...
On sent bien, avec la couverture de presse et les fées oligarchiques qui se penchent sur le berceau du petit Glux, que Là-Haut, on voit cette ingénierie d’un bon œil. Au fait, quel est le plan de Glux et comment compte-t-il convaincre les Français de son importance, eux qui ont été douchés par 30 ans de socialo-sionisme foireux ?
Raphaël Glucksmann nous présente en avant-première son mouvement pour rassembler la gauche : Place Publique #CPolitique pic.twitter.com/tkbS2HwTC5
— C Politique (@CPolF5) 4 novembre 2018
Quelle énergie. On sent que ça va bouger grave dans les chaumières de la France profonde. Mais ça suffit visiblement pour les médias aux ordres qui déroulent le tapis rouge au porteur de ce programme de fausse gauche :
L'essayiste Raphaël Glucksmann, l'économiste Thomas Porcher, la militante écologiste Claire Nouvian et d'autres personnalités de la société civile lancent mercredi un nouveau parti pour "répondre à des urgences", démocratiques, écologiques et sociales https://t.co/ye0tNvUhXc #AFP pic.twitter.com/zgOPO0aFIo
— Agence France-Presse (@afpfr) 5 novembre 2018
Car comment peut-on être de gauche quand on est à 100% pour l’axe américano-israélien ? Il faudra nous expliquer ça un jour... La vraie gauche, celle qu’on appelle aujourd’hui, à cause du socialisme bidon des dernières décennies, la gauche de la gauche, a réagi vivement à la « nomination » de ce Macron 2.0 :
L'iceberg, le Titanic, le capitaine et d'autres personnalités de la société civile sont heureux d'annoncer le lancement d'un nouveau parti politique appelé Le Naufrage.https://t.co/KavuGj9pA1
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) 7 novembre 2018
Sans être de super devins, on prédit nous aussi une joyeuse impopularité à celui qui essaye de se placer dans l’offre gauchiste française : LFi, Génération.s (ex-PS), PCF, PG, LO, NPA, POI, ND, MRC, EELV et quelques autres, anarchistes ou autonomes. Tout ça ne faisant évidemment pas très sérieux : tant qu’elle ne sera pas nationaliste, la gauche ne pourra pas gagner. Et « pro-européen » ça veut dire antinationaliste.
« Écologiste, de gauche et pro-européen, le nouveau parti s’annonce proche sur le fond d’Europe Écologie Les Verts et de Générations. Raphaël Glucksmann était d’ailleurs présent (comme M. Jadot) au lancement du parti de Benoît Hamon, le 1er juillet 2017. » (L’Express)
- La bande à Glux, sur fond vert (espoir)
France Inter ne se fait pas de souci pour la bande à Glux, tout en insistant bien sur le danger imaginaire pour le Système d’un Mélenchon :
« Entre la radicalité de Jean-Luc Mélenchon et la politique du président Macron, l’espace à Gauche n’a cessé – en quelques mois – de s’élargir. »
Glux entend répondre aux « urgences démocratique, écologique, sociale ». C’est bien, c’est suffisamment vague pour choper les 15 derniers lecteurs de Libé dans les troquets près des lycées parisiens. La démocratie est menacée dehors par les Russes et chez nous par les fachos, l’écologie est menacée par le chauffage (ah ah ah), et les Français sont menacés par le méchant capitalisme non partageur.
Le clip de Place publique fait frémir :
Choix entre national-sionisme et socialo-sionisme
D’après nos calculs, Glux reprend le bâton d’Attali, qui représente la tendance molle du sionisme. La tendance dure étant incarnée par Sarkozy, Zemmour, Goldnadel et compagnie.
Comme le dit le président d’E&R dans son dernier Soral répond (neuvième fournée), le mondialisme attalien prône et impose le choc migratoire pour diluer les nations et faire émerger – à terme – Israël, tandis que la tendance dure est contre l’immigration de masse et veut en incarner la résistance en se glissant dans la peau des néonationalismes locaux (Italie, France, Hongrie).
Tout ça pour contrôler la situation.
Dans les deux cas, on est marron.
En gros, chers Français, à vous de choisir vos maîtres sionistes !
Glux ou le soft-sionisme, qui rejette Zemmour comme Le Pen :