Destination prison pour Pierre Palmade : deux semaines après le terrible accident qui a fait trois blessés graves le 10 février 2023 en Seine-et-Marne [et la mort d’un enfant à naître, NDLR], la justice vient de décider ce lundi 27 février de placer sous mandat de dépôt le comédien, qui était jusqu’à ce week-end assigné à résidence sous bracelet électronique au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse. Comment va se passer cette incarcération ?
Pierre Palmade a été mis en examen le 17 février 2023 par un juge d’instruction de Melun pour des faits graves : « homicide involontaire et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur, aggravés par l’usage de produits stupéfiants, la violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence et commis en état de récidive légale. » Il s’agit de délits, qui justifiaient pour le procureur de la République de Melun qu’il soit placé en détention, ce qu’avait refusé de faire le juge de la liberté et de la détention, estimant qu’une assignation à résidence dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse, sous bracelet électronique, était suffisante.
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Le communiqué de la cour d’appel de Paris pointe plusieurs éléments qui montrent que cette incarcération devrait être extrêmement rapide, sans doute effective d’ici la fin de la journée. En effet, la cour a ordonné son placement en détention et prononcé un mandat de dépôt, ce qui équivaut à un ordre d’incarcération immédiat. Par ailleurs, les juges ont pris soin de préciser que cette décision est « immédiatement exécutoire », ce qui renforce encore le caractère d’urgence de l’application de leur décision. C’est le procureur de la République de Melun qui va être chargé de faire appliquer cette décision. Hormis le caractère médiatique de cette affaire, l’exécution d’un mandat de dépôt est une procédure très banale pour la justice, qui ne présente pas de difficulté particulière.
L’état de santé de Pierre Palmade va forcément être pris en compte par l’administration pénitentiaire, qui est désormais officiellement chargée de son sort. […]
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