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Marie, éternelle Reine du Ciel

L’Assomption de Marie, célébrée le 15 août, signifie la montée au ciel de la mère du Christ, corporellement à l’instar de son fils. Ce dogme a été officialisé par le pape Pie XII en 1950, mais le principe en est déjà formulé par Grégoire de Tours au VIe siècle. La désignation de Marie comme « Reine du Ciel » (ou des Cieux) semble remonter plus loin encore. Elle est symbolisée par sa couronne et sa robe étoilées, très répandues dans l’iconographie orthodoxe aussi bien que catholique jusqu’à nos jours.

 

 

Le culte marial n’a pas de fondement scripturaire, puisque la mère de Jésus est décrite dans les évangiles comme hostile à la mission de Jésus, tout comme ses frères (Marc 3,21-35). Des quatre évangiles, seul le quatrième mentionne la présence de Marie au pied de la croix (Jean 19,25-27). Quant à Paul, le plus ancien des auteurs chrétiens connus, il ne parle jamais de Marie.

Les sources du culte marial sont plutôt à chercher dans les traditions préchrétiennes, ce qui fait dire par exemple au Marquis de la Franquerie que « les peuplades de la Gaule, […] bien avant la naissance du Christ, avaient le culte de la Vierge, qui devait enfanter le Sauveur du monde, culte que Notre-Dame de Chartres a continué en le christianisant » (La Mission divine de la France, 1955) [1].

C’est là une interprétation providentialiste ou téléologique, qui n’est évidemment pas celle de l’historien profane. Pour celui-ci, le culte marial est le résultat d’un syncrétisme élaboré à l’époque où le christianisme, protégé puis imposé par l’Empereur, se répand massivement parmi les populations païennes. Il est la culmination du « pagano-christianisme », que l’on oppose au « judéo-christianisme » des ébionites et autres nazaréens, qui bientôt se trouveront rejetés dans l’hérésie.

Le culte de Marie a notamment incorporé des éléments du culte d’Isis, qui depuis l’époque hellénistique rayonnait sur tout le bassin méditerranéen ; en Gaule même, de nombreux toponymes témoignent de son importance. Isis est la mère nourricière des hommes, car c’est elle qui enseigna la culture du blé et la fabrication du pain aux Égyptiens — qui la transmirent aux Grecs [2]. Considérée comme universelle et donc identifiée à d’autres déesses aux attributs semblables, Isis est surnommée la déesse myrionyme (« aux dix mille noms »). Elle est aussi honorée comme Reine du Ciel, et c’est ainsi qu’elle se présente au narrateur du roman initiatique L’Âne d’or d’Apulée (IIe siècle ap. J.-C.), avant de lui révéler : « Ma puissance unique est vénérée par la terre entière sous des formes multiples, par des rites variés, sous de nombreux noms [3]. » Isis est à la fois l’épouse et la sœur du dieu Osiris, mais en lui redonnant vie par ses lamentations et ses prières après le meurtre d’Osiris par son frère jaloux Seth, elle devient aussi sa mère, récapitulant ainsi l’idéal féminin dans sa totalité. Le culte d’Isis est associé à celui de son fils Horus, conçu surnaturellement et né au solstice d’hiver, période de fête universelle que l’empereur byzantin Théodose 1er christianisera en y plaçant la naissance du Christ (là encore, sans fondement scripturaire). Isis est souvent représentée dans une position majestueuse et tenant le jeune Horus sur ses genoux, parfois l’allaitant, et ces représentations ont probablement servi de modèles à celles de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus dans le premier art chrétien [4]. Selon certains historiens, ce n’est qu’au XIIe siècle que le culte d’Isis est recouvert totalement par le culte de la Vierge Marie, qui prend soudainement une importance considérable [5]. C’est sous la plume de Bernard de Clairvaux (1090-1153) que l’expression « Notre Dame » est pour la première fois appliquée à la mère de Jésus, pour laquelle Bernard compose une fameuse prière : « Ô Notre Dame Médiatrice couronnée de douze Étoiles, revêtue du Soleil avec la lune sous Tes pas. »

Le syncrétisme permet de régler des conflits religieux par compromis. Les Actes des Apôtres (19,23-28) évoquent « un tumulte assez grave », lorsqu’à Éphèse des personnages dont l’influence était liée au culte d’Artémis se plaignent que, « non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l’Asie », Paul détourne les gens du culte de la déesse, « celle que révèrent toute l’Asie et le monde entier », faisant peser un grand danger que « le temple de la grande déesse Artémis » soit dépouillé de son prestige. Les Éphésiens s’émurent de cette nouvelle : « À ces mots, remplis de colère, ils se mirent à crier : Grande est l’Artémis des Ephésiens ! » Artémis était assimilée à Isis et parfois dénommée « la Mère des dieux » (que les pères chrétiens changeront en « mère des démons »). Les troubles perdurèrent plusieurs siècles. En 401, le gigantesque temple d’Artémis, considéré comme l’une des Sept Merveilles du monde, est brûlé par les chrétiens. Mais en 431, l’empereur romain de Constantinople Théodose II convoque à Éphèse un concile qui décerne à Marie le titre de Mère de Dieu (Theotokos). L’empereur dépose à cette occasion le patriarche de Constantinople Nestorius, qui s’opposait à cette innovation d’inspiration païenne. Les chrétiens qui lui restent fidèles, qu’on désignera comme nestoriens, subissent des persécutions qui les poussent à s’exiler, notamment en Perse. En revanche, la quasi-divinisation de Marie favorisa la conversion des masses païennes attachées au culte de la Grande Déesse. Les Éphésiens et tous les pèlerins qui naguère se rendaient à Éphèse rendre hommage à Artémis pourraient désormais célébrer en l’honneur de Marie la procession aux flambeaux qu’ils avaient l’habitude d’offrir à Artémis [6].

Au sud de l’Asie Mineure, en Syrie, la Grande Déesse était honorée sous le nom d’Ashéra. Elle est mentionnée dans des textes découverts à Ougarit (aujourd’hui en Syrie) comme la parèdre du grand dieu El et la mère des dieux mineurs du panthéon [7]. Son nom apparaît une quarantaine de fois dans l’Ancien Testament, soit pour désigner et maudire la déesse, soit pour appeler à la destruction de ses nombreux symboles sacrés nommés asherim (mot généralement traduit par « pieux sacrés »). Jusqu’à la fin du VIIe siècle, une statue ou un pieu sacré d’Ashéra se trouvait même dans le Temple de Jérusalem, et les femmes tissaient des voiles pour elle. C’est le roi Josias (639–609), lit-on dans le chapitre 23 du second Livre des Rois, qui retira du Temple ce symbole d’Ashéra, « le réduisit en cendres et jeta ses cendres à la fosse commune ». Il est glorifié par les scribes bibliques pour cela, et pour avoir supprimé « les faux prêtres que les rois de Juda avaient installés et qui sacrifiaient dans les hauts lieux, dans les villes de Juda et les environs de Jérusalem, et ceux qui sacrifiaient à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à toute l’armée du ciel ». La rage destructrice de Josias s’étendait jusqu’aux sanctuaires non autorisés de Yahvé : en Samarie dont il avait repris partiellement le contrôle, il fit raser le sanctuaire de Béthel, à vingt kilomètres de Jérusalem, et « tous les prêtres des hauts lieux qui étaient là furent immolés par lui sur les autels ».

On admet que c’est Ashéra qui est désignée sous le titre de « Reine du Ciel » dans les chapitres 7 et 44 du Livre de Jérémie. Peu après l’expédition punitive des Babyloniens contre Jérusalem en 587, Jérémie prêchait aux Israélites qui s’étaient exilés volontairement en Égypte. Il était horrifié de voir des familles entières, avec les femmes en tête, faisant des libations à la Reine du Ciel et cuisant pour elle (7,18). Il s’adresse à eux en ces termes : « Ainsi parle Yahvé Sabaot, le Dieu d’Israël : Vous avez vu tout le malheur que j’ai amené sur Jérusalem et sur toutes les villes de Juda : les voilà en ruines aujourd’hui, et sans habitants. C’est à cause des méfaits qu’ils ont commis pour m’irriter, en allant encenser et servir des dieux étrangers que n’avaient connus ni eux, ni vous, ni vos pères » (44,2-3). Yahvé menace les Judéens réfugiés en Égypte d’extermination s’ils persistent à irriter ses narines en brûlant de l’encens à la Reine du Ciel (pour Yahvé, en effet, la seule « odeur agréable » est celle de la chair consumée des holocaustes, Genèse 8,21).

Mais les réfugiés ne se laissent pas impressionner et lui répondent :

« En ce qui concerne la parole que tu nous as adressée au nom de Yahvé, nous ne voulons pas t’écouter ; mais nous continuerons à faire tout ce que nous avons promis : offrir de l’encens à la Reine du Ciel et lui verser des libations, comme nous le faisions, nous et nos pères, nos rois et nos princes, dans les villes de Juda et les rues de Jérusalem : alors nous avions du pain et nous ne voyions point de malheur. Mais depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la Reine du Ciel et de lui version des libations, nous avons manqué de tout et avons péri par l’épée et la famille » (44,16-18).

Selon eux, c’est l’exclusivisme des prêtres de Yahvé qui a causé leur malheur en interdisant le culte de la Reine du Ciel.

Pour quelle raison devrions-nous adopter le point de vue de Jérémie et des scribes bibliques dans cette controverse ? Pourquoi ne pas prêter une oreille amicale à l’interprétation alternative de ces Judéens exilés en Égypte, qui ont préféré placer leur confiance dans la Reine du Ciel adorée de tous les peuples plutôt qu’en Yahvé, le dieu jaloux connu seulement des Juifs ? Ne peut-on d’ailleurs supposer, selon la logique du marquis de la Franquerie, que les descendants de ces Juifs, traités d’abominables apostats dans la Bible, furent mieux préparés au baptême que les héritiers de Jérémie ?

En fait, l’histoire donne raison à ces juifs réputés « à la nuque raide », et tort à l’interprétation des fanatiques yahvistes. Le grand-père de Josias, Manassé, est blâmé dans la Bible pour avoir « fait ce qui déplaît à Yahvé, imitant les abominations des nations que Yahvé avait chassées devant les Israélites. Il rebâtit les hauts lieux qu’avait détruits Ézéchias, son père, il éleva des autels à Baal et fabriqua une Ashéra [pieu sacré], comme avait fait Achab, roi d’Israël, il se prosterna devant toute l’armée du ciel et lui rendit un culte. […] Il construisit des autels à toute l’armée du ciel dans les deux cours du temple de Yahvé » (2Rois 21,2-5). Mais les historiens nous apprennent que le règne de Ménassé, qui dura 55 ans, fut une longue période de paix et de prospérité. Au contraire, la politique de confrontation avec l’Assyrie menée par son père Ézéchias, loué pour son exclusivisme intransigeant, avait conduit à une réduction drastique du territoire national. Et la même politique appliquée par Josias cinq générations plus tard, sous les acclamations des scribes bibliques, mena directement à la destruction complète du royaume par Babylone.

Mais la caractéristique principale des porte-paroles de Yahvé est de ne jamais apprendre les leçons de l’histoire, ou plutôt de les apprendre toujours à l’envers. Une fois exilés à Babylone, les Lévites, la seule caste sacerdotale à avoir survécu aux purges de Josias, remodelèrent la mémoire collective de leur peuple selon une perspective exclusivement yahviste, en attendant que leur descendant Esdras, muni de la Torah dans sa rédaction finale, les conduisît à nouveau vers la Terre promise, d’où ils seront bientôt chassés pour, essentiellement, les mêmes raisons.

Peut-être qu’au fond le drame originel du judaïsme fut l’éradication du culte d’Ashéra sous Josias. On a retrouvé dans les ruines de Kuntillet Ajrud (péninsule du Sinaï) des inscriptions datées du 8e siècle av. J.-C., demandant la bénédiction de « Yahvé et son Ashéra », ce qui confirme que les Hébreux de cette époque n’avaient pas encore exclu la Grande Déesse de leur religion [8]. Nous sommes aujourd’hui tellement habitués à l’idée d’un Créateur masculin et célibataire que nous avons peine à imaginer le vide spirituel qu’implique l’exclusion de la féminité du règne divin. Comment Yahvé Sabaot, le Dieu des Armées, pourrait-il, à lui-seul, aider les hommes à appréhender le mystère de la féminité et de la maternité ? L’anthropologie est le miroir de la théologie, ou inversement.

Fort heureusement, le christianisme nous a rendu la Reine du Ciel. On a dressé en son honneur, non plus des pieux sacrés, mais des cathédrales. Sous le nouveau nom de Marie, Notre Dame a été le principal réceptacle de la piété populaire. Comme les Juifs maudits par Jérémie, les peuples chrétiens, dans leur sagesse instinctive, ne priaient pas Dieu, mais la Vierge Marie, dont ils recevaient réconfort. La Reine du Ciel est immortelle car nécessaire aux hommes. Elle était présente au berceau de la civilisation. Pour les Sumériens, Inanna, « Reine du Ciel », était le surnom d’Ishtar. Dans un hymne à sa gloire datant du 17e siècle av. J.-C., elle est nommée « la plus grande des divinités », « la souveraine des femmes », « joyeuse et revêtue d’amour » :

À Son aspect, la joie éclate !
Elle est majestueuse, tête couverte de joyaux :
Splendides sont Ses formes ; Ses yeux, perçants et vigilants !
C’est la déesse à qui l’on peut demander conseil.
Le sort de toutes choses, Elle le tient en mains !
De Sa contemplation naît l’allégresse,
La joie de vivre, la gloire, la chance, le succès !
Elle aime la bonne entente, l’amour mutuel, le bonheur,
Elle détient la bienveillance !
La jeune fille qu’Elle appelle a trouvé en Elle une mère :
Elle la désigne dans la foule, Elle articule son nom !
Qui ? Qui donc peut égaler Sa grandeur [9] ?

Notes

[1] Marquis de la Franquerie, La Mission divine de la France (1955), KontreKulture, 2018, p. 30.

[2] George Foucart, Les mystères d’Éleusis, Picard, 1914 (sur archive.org)

[3] Françoise Dunand, Isis, mère des dieux, Actes Sud, « Babel », 2008, p. 232.

[4] Françoise Dunand, Isis, mère des dieux, op. cit., p. 280-286 ; Bojana Mojsov, Osiris, Flammarion, 2005, p. 217.

[5] M. F. Pommerol, « Origines du culte des Vierges noires », Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, 1901, vol. 2, n° 1, p. 83-88, sur www.persee.fr

[6] J’emprunte cette analyse à Gérard de Sède, Fatima. Enquête sur une imposture, Moreau, 1977.

[7] Thomas Römer, L’Invention de Dieu, Seuil, 2017, p. 214.

[8] Raphael Patai, The Hebrew Goddess, 3rd enlarged ed., Wayne State University Press, 1990, p. 34.

[9] Hymne d’Ammi-ditana de Babylone à Ishtar, traduction de Jean Bottéro, La plus vieille religion : en Mésopotamie, Folio/Histoires, 1998, p. 282-285 (lu sur l’article Wikipedia « Ishtar »).

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68 Commentaires

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  • #2025337
    Le 16 août 2018 à 12:12 par Leo
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    "ces juifs réputés « à la nuque raide"
    On trouve également dans la Bible "peuple au cou raide"
    Pour moi, cela ne s’adresse pas exclusivement au peuple juif mais au "peuple" que forment les orgueilleux.
    L’orgueilleux s’enfle et élève sa tête au dessus de tous les autres, ce qui raidit son cou.
    De plus, il est réticent à recevoir l’instruction et la sagesse provenant de Dieu. Il durcit son cœur et raidit à nouveau son cou, maugréant dans son for intérieur, lorsque la situation se présente.
    Cela peut s’appliquer à beaucoup de monde parmi toutes les nations...

     

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  • #2025480
    Le 16 août 2018 à 16:35 par anonyme
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Mais les réfugiés ne se laissent pas impressionner et lui répondent :

    « En ce qui concerne la parole que tu nous as adressée au nom de Yahvé, nous ne voulons pas t’écouter ; mais nous continuerons à faire tout ce que nous avons promis : offrir de l’encens à la Reine du Ciel et lui verser des libations, comme nous le faisions, nous et nos pères, nos rois et nos princes, dans les villes de Juda et les rues de Jérusalem : alors nous avions du pain et nous ne voyions point de malheur. Mais depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la Reine du Ciel et de lui version des libations, nous avons manqué de tout et avons péri par l’épée et la famille » (44,16-18).
    Lire : Mais depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la Reine du Ciel et de lui verser des libations, nous avons manqué de tout et avons péri par l’épée et la famine.

     

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  • #2025733
    Le 17 août 2018 à 00:27 par dadazoky
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Désolé mes chers AMis
    Mais le culte marial est totalement contraire à la parole divine, Seul le Christ est notre seigneur et le socle est la trinité Divine.
    Je ne suis pas du tout d’accord par ce syncrétisme religieux qui tend à dire que seul le catholicisme mènera au salut.
    Marie n’est autre qu’une humaine comme tant d’autre que Dieu a choisie.

     

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    • #2026645
      Le Août 2018 à 23:34 par el vago
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Le culte marial peut être comparé à un écrin d’une pureté incomparable, dire que l’écrin fait de l’ombre au diamant, c’est un peu fort de café, au contraire il ne fait que le réhausser, il ne fait que le mettre en valeur, il n’aurait d’ailleurs aucun sens sans lui, c’est bien d’ailleurs cela que pense très sainement tout catholique, c’est le protestant qui s’empresse de sortir le miroir déformant, hélas pour lui.

      S’il y a bien un propre aux véritables apparitions de la Vierge Marie, c’est précisément qu’elle ne fait jamais d’ombre à son Fils (les évangiles témoignent de ce même retrait voulue par la sainte Vierge), les statues nous montre d’ailleurs la vierge nous tendant son fils comme pour nous le donner, si on prend l’illustration de la Vierge de Pontmain de l’article, cette dernière apparue en 1871 pour sauver la France, là encore elle tient la croix de son Fils dans ses mains, elle est là encore située derrière lui.

      Et donc si Dieu a voulu faire un écrin sur mesure, et en cela, préserver la Vierge Marie du péché originel afin qu’elle soit ce terrain parfait, cette nouvelle arche de l’alliance, c’est entièrement son droit, s’il a voulu associer une nouvelle Eve au nouvel Adam, là encore il n’y a rien à redire, difficile quand on y réfléchit d’ailleurs de faire plus cohérent ...

       
    • #2029710
      Le Août 2018 à 15:22 par dadazoky
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      réponse pour El Vago,
      citez moi un verset de la sainte bible qui nous demande de prier MARIE ???oseriez-vous contredire les écritures ? le culte marial est un dogme catholique, je suis chrétien et le seul qui puisse me sauver est JESUS CHRIST. Si vous lisez bien la bible sachez que JESUS avait des ancêtres qui étaient remplis de péchés (Cf l’histoire de RAHAB, généalogie de Jésus) alors dire que MARIE est sans péché est contraire aux écritures, SOLA SCRIPTURA. Marie fut choisie par DIEU, non pas qu’elle est sans péché mais qu’elle fut Juste aux yeux de DIEU Sûrement.
      Dire que les protestants utilisent un miroir déformant est juste pour ne pas faire face à la vérité des écritures venant des "catholiques". Si les catholiques prient Marie c’est que Vous la considérez comme une Déesse........et ça c’est FAUX.
      JESUS est notre seul Sauveur.

       
    • #2030744
      Le Août 2018 à 17:02 par el vago
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Nous ne vénérons pas Marie comme déesse, et c’est là où vous utilisez votre fameux miroir déformant, mais comme Mère de Dieu, Theotokos (concile d’Ephèse)

      Nous vénérons la Vierge Marie car nous voyons en Elle le choix divin de la pureté et de l’humilité qui est au coeur de l’Incarnation, il fallait une jeune femme pour le projet divin, Dante a ce très joli mot au sujet de la Vierge : "Tu as tant ennobli l’humaine nature que son auteur ne dédaigna point de s’en revêtir."
      Si Dieu s’est incarné et est venu au monde par Marie, s’il a trouvé cette jeune juive comme meilleur chemin, alors sachons de notre côté voir dans cet écrin les qualités nécessaires qui ont permis que le projet divin soit et qui pour le coup nous feront aller à Dieu, à son Fils de manière la plus sure. Ces qualités sont l’humilité, la pureté, et donc l’obéissance qui permet à cette jeune Vierge de dire : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon votre parole ! »
      Car Dieu veut l’accord de l’humanité, il ne veut pas faire sans sa coopération, et Marie aurait très bien pu en théorie refuser, mais là encore c’est son humilité qui la conduit à accepter.

      Dieu nous délivre un message important dans ce fiat marial, et c’est pourquoi nous parlons d’elle comme d’une nouvelle Eve, car si ce qui a conduit l’humanité au péché originel, était l’orgueil de vouloir devenir comme des Dieux, et la désobéissance qui a consisté à manger du fruit défendu, Dieu a voulu répondre d’une manière à la fois simple et magistrale à cette désobéissance première, par la pleine acceptation de Marie au moment de l’Incarnation.

       
  • #2025798
    Le 17 août 2018 à 05:58 par Socrade
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Le retour du féminin est surement un progrès par rapport à la psychopathie ultraviolente yahvique mais ce qu’il faut voir c’est qu’on reste dans un effondrement vis à vis de la rationalité et de l’intelligence atteintes par les grecs. Juste par la logique déductive Démocrite avait compris que la matière était faite de petits êtres insécables vibrants et s’associant rythmiquement et se déplaçant librement dans un vide en expansion -qui évoque furieusement le modèle actuel de la théorie des cordes- et sur le plan humain Epicure avait réglé une bonne fois pour toute le problème des limitations de l’existence humaine par rapport au réel -en particulier la mort- et déterminé le critère à la fois ultime et simple de la pensée bonne et valide : le plaisir, la validation par le soi profond. C’est une chose terrible pour ce qu’est cette espèce que toute cette intelligence ait été balayée par ces imaginations surnaturelles puériles moyennes-orientales.

     

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    • #2028010
      Le Août 2018 à 16:22 par jm
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Le retour du féminin n’est jamais un progrès mais une régression civilisationnelle systématique quand il se produit.

       
    • #2030050
      Le Août 2018 à 10:11 par Socrade
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Je viens de comprendre la signification profonde de l’expression "miracle grec" : elle signifie que cette espèce est juste bonne à se vautrer dans les inepties magico-surnaturelles des religions.

      Elle est incapable et indigne de jouir de de la pensée intelligente, rationnelle, des grecs ou même d’un Soral, dont l’apparition relève du miracle.

       
  • #2026136
    Le 17 août 2018 à 21:49 par ZAÏS
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Immaculée Conception

    1. années 180 à 200 ; Noêtos de Smyrne (+ Sabellius + Praéxas) enseigne que " le Christ , c’est le père lui-même, et que le père lui-même est né, a souffert et est mort"(père=fils).
    2.La bibliothèque de la Nouvelle Alliance a été écrite par des témoins de Jésus le Christ. Dès le départ il n’y a aucune prétention des témoins à affirmer que les textes viennent de Dieu directement (donc à l’exact inverse de l’hérésie judéonazaréenne qui va enfanter ce qu’on appellera plus tard l’Islam...). Ce sont des témoignages à chaud de ce qu’ils ont vu, entendu, touché.
    3.A partir de ces témoignages certains, l’Eglise a mission de préserver l’orthodoxie de la parole du Fils pour ce qu’elle en comprend à l’instant T de chaque étape du déroulement de l’histoire.
    4.en effet à partir de la bibliothèque nouvelle, les dogmes vont être compris et exprimés par les docteurs du christianisme au fur et à mesure. Rien de choquant puisque la métaphysique chrétienne affirme en conformité absolue avec celle des Hébreux que le monde est en création continuée. Donc tout n’a pu être transmis à un instant T pour toujours (opposé exact du coran ) puisque l’Homme est une création entrain de se faire et son évolution n’est pas terminée.
    5.Conséquence : il y a un ancien Homme (le chasseur/cueilleur) et un Homme neuf représenté par le FAIT de l’INCARNATION de JESUS.
    Le Pape LEON au Ves lors du concile de Nicée affirme que Jésus est : "l’Homme véritable (=créé=le nouvel Homme—>"né du Père avant tout les siècles") uni à Dieu véritable (=incréé)".
    6.Jésus est la clé de voûte entre l’incréé et le créé. Deux natures en Jésus : la divine et l’humaine. Les deux natures ne sont pas séparées mais distinctes et unies mais sans être mélangées ou en confusion.
    7.Donc Dieu ne peut pas avoir de devenir (dixit la formule orthodoxe du pape Léon)
    8. Marie a consenti librement à l’union hypostatique, à la création puis à l’union en elle de l’Homme véritable créé nouveau pour cette union à Dieu incréé. Le peuple Hébreux a été sanctifié par Dieu ce qui permet Marie—>jeune fille qui consent librement à l’œuvre ultime de Dieu. Marie est indemne du manque de sainteté (=péché) dès sa conception.

    9. Dogme marial : formulé au XIIIes siècle par Jean Duns Scot, validé par Pie IX en 1854—>1950 Pie XII :"Dès l’instant de sa mort, Marie est entrée dans la Gloire de Dieu" —>= ASSOMPTION (après DORMITION - elle est sainte, pas besoin de résurrection)

     

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    • #2026459
      Le Août 2018 à 18:11 par Peter
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      donc à l’exact inverse de l’hérésie judéonazaréenne qui va enfanter ce qu’on appellera plus tard l’Islam...



      Vous avez eu l’occasion d’être introduit à cette thèse des judéonazaréens sans jamais une seule fois avoir un débat face à face avec un savant musulman permettant de répondre à cette thèse.. Des thèses... des thésards rien qu’en France en produisent des centaines chaque années... C’est les prérogatives de la recherche de chercher même lorsqu’il est prouvé que celui qui trouve est partis dans le postulat de trouver ce qu’il a finis par trouver ?

      Je vous propose de remédier à cette injustice.. à ce déficit en information que vous avez dû subir en vous offrant un lien qui va vous combler tellement l’information y est présenté très clairement et avec une sincère et honnête volonté de transparence : https://www.ahmedamine.net/rponseau...



      Ce sont des témoignages à chaud de ce qu’ils ont vu, entendu, touché.




      Je crois qu’il est justement parfois négligé de se poser la question de savoir si l’information est de première main et il s’agit d’un témoin oculaire et non d’un récit entendus. À chaud... me parait mal choisis car ça pourrait faire croire que vous ignorez que les évangiles synoptiques ont été rédigés à différentes époques. Il est aussi communément admis que l’évangile selon Marc fut écrite environ 70 ans après Jésus et l’évangile de Jean 100 ans après. Ensuite, que Luc et Mathieu sont des textes écrits 10 à 20 ans après Marc et n’en sont qu’en grande partie une recopie, ou Marc à servi de trame.

      Pas la peine de trop en discuter, celui qui a écrit Luc n’a jamais vu Jésus , il n’a jamais écrit l’évangile par inspiration, car tout simplement il l’affirme lui même :

      Luc 1

      1.1 Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,

      1.2 suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole,

      1.3 il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile,

      1.4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

      Concernant l’evangile de Jean il a plusieurs éléments qui font dire aux savants chrétiens que ce Jean n’est pas l’apôtre Jean choisis par Jésus lui-même mais un autre Jean.

       
    • #2026536
      Le Août 2018 à 19:52 par Peter
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      La thèse des judeonazareens c’est comme les débats télévisés sur l’Islam à la télé... ce qu’ils oublient toujours de faire c’est d’inviter des spécialistes musulmans.

      La thèse des judéonazarîns souffre de ce tropisme... Quel est l’intérêt de spéculer sur un élément si en face en deux secondes un spécialiste vous indique argument indiscutable à l’appuis que vous faites fausse route ? Si ils ont trouvés des choses intéressantes, pourquoi ne pas en débattre ?

      C’est comme l’ex-musulman Majid Oukacha qui a toujours refusé de débattre avec des musulmans car il pretend avoir trop peur pour sa vie... même par téléphone ou par Skype (?) il a peur de prendre des risques ?... N’est ce pas plutôt la peur d’être démasqué ?..

      Les plus intelligents vous diront que c’est comme un combat de boxe, il faudrait des gabarits de même force pour faire un bon combat et Majid Oukacha étant poids mouche en dessous de poids plume au niveau intelligece, ça serait un massacre ? C’est sure... mais il s’agit de la vérité avant tout... n’est ce pas lui qui demande à être contredit ? Plusieurs années selon lui pour pondre son Livre truffé d’incohérences et mensonges aussi grands et large qu’un troupeau d’éléphants roses dans le salon d’une maison de pourpée Barbie !...

      Des personnes se moquent de vous... ils prêtendent être dans la critique, ce qui implique le dialogue... mais ils sont dans le monologue... on peut également appeler cela de la propagande...

       
    • #2027107
      Le Août 2018 à 23:51 par ZAÏS
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      1er point :

      Qumran a permis de clarifier de quoi on parle. Les judéonazaréens sont issus d’une minorité d’ecclesia ex circumcisione =judéochrétienne de Jérusalem.
      Cette petite communauté est partie au désert (en Syrie) après 70.
      Projet : reconstruire le Temple ; elle s’est adjointe, pour cela, avec le temps, des arabes à peine christianisés qu’elle a endoctrinés (arabes=ismaélites=Abraham) .Ces tribus du départ sont de petites tribus guerrières respectées et craintes (ancêtres des alaouites [improprement appelés ainsi par les français au début du protectorat] ?). D’autres tribus arabes s’agrègeront par la suite.
      639—> les chefs arabes du proto islam liquident les judéonazaréens (=quasi extermination=ce sont souvent les "juifs" du coran). Fin VIIIes il faut (=les califes) réécrire le coran (destruction des proto et premiers corans) en évacuant toute la période précédente—>d’où l’illisibilité de maints passages du coran et la confusion du texte qui parait souvent dire tout et son contraire.
      Un indice : le coran est incréé—> meilleur moyen de fermer la bouche des remémorants de ce qui s’était passé avant l’éviction...

      2ème point

      Le plus important .
      La datation des évangiles et autres textes de la bibliothèque de la Nouvelle Alliance
      Le binôme mordillat/prieur (grands recéleurs devant l’éternel du vieux rossignol positiviste mis au point par le couple Renan/Loisy [via KANT]) a besoin (comme précédents cités) de retarder au maximum la production des évangiles pour étayer sa thèse antichrétienne. Le problème c’est la preuve.Ils n’en ont pas.
      Alors le raisonnement simpliste du couple (à la suite des précédents cités) est : comme les miracles et le prophétisme sont impossibles, l’écriture des textes est forcément issue d’un trafic opéré par les premières communautés chrétiennes pour faire coïncider les textes avec ce qui s’est passé—> il faut donc retarder après 70. CQFD et c’est insultant (coup double) .
      Le talon d’Achille : il s’agit d’un raisonnement apriori.
      Or l’analyse récente sur les textes, écrits à l’origine en hébreu puis traduits en grecs ; nous dirigent logiquement vers ce qui suit.

      Matthieu hébreu+ traduction grecque—>avant 36 ;
      Jean hébreu+ traduction grecque—>autour de 36 ;
      Luc—>années 40-60 ;
      Marc —>années 50-60 ;
      Apocalypse—>autour de 60

      Voila pourquoi : "A CHAUD" ?
      Vous pourrez m’objecter que je suis un "croyant". Sinon, lisez "Le Christ hébreu" de claude Tresmontant

       
    • #2029654
      Le Août 2018 à 13:33 par Yasmina
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      @ Zais :

      Vous n’ connaissez rien à l’islam ni au Coran. Ce qui vous fait dire des sotises comme par exemple :

      "Un indice : le coran est incréé—> meilleur moyen de fermer la bouche des remémorants de ce qui s’était passé avant l’éviction... "

      Le Coran ne le dit pas de lui m^me. Aucun verset sans ce sens. C’est une théologie inventée au temps du califat abbasides, deuxieme siècle de l’Hegire, par les advessaires des Mutazilites( courant religieux qui utilise la raison- Coran + philosophie- qui disait l’exact contraire, que le Coran est crée.

      Vous dites aussi

      "Donc tout n’a pu être transmis à un instant T pour toujours (opposé exact du coran ) puisque l’Homme est une création entrain de se faire et son évolution n’est pas terminée. "

      Absolument pas. puisque le Coran nous dit que tout change . par exemple : Sourate Al Rahmane( le Tres Miséricordieux) 55 verset 29 "Ceux qui sont dans les cieux et la terre L’implorent. Chaque jour, Il accomplit une œuvre nouvelle."
      le principe des abrogations : le Coran donne, suivant les circonstance de multiples exemple de réponses successives et differentes à un même problème, mais toujours inspirées par le même dessein divin. Ces "abrogations" de versets comportent des directives nouvelles en fonctions de structures nouvelles( voir Coran XVI,101 ; II,106 ; ) Les abrogations, càd la substitution d’un verset à un autre, ont pour objet, chaque fois qu’une réalité nouvelle impose un changement des moyens, d’atteindre le même but : changer la vie en tenant compte de tout ce qui émerge d’inédit en ce monde que Dieu a créé " et ne cesse de créer à nouveau( Coran XXXV,81) " qui commence la création et la recommence( Coran X,4). Il est " le vivant"( II,255 ; III,2 etc.)

      Par contre , je suis d’accord avec les commentaires de Peter.

       
  • #2026528
    Le 18 août 2018 à 19:44 par Auri
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    La déesse Ishtar n’est pas franchement la vierge Marie, si vous vous renseignez vous verrez que c’est même une déesse très moderne, si vous voyez ce que je veux dire...

    Ils se murmure même qu’elle était vénérée il a bien longtemps par cette petite tribu avant-gardiste, que vous connaissez bien ici, avant qu’ils ne virent au monothéisme pur et dur...

     

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  • #2027245
    Le 20 août 2018 à 11:06 par Horus fils d’Isis.
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Son vrais nom : Isis Mary Amon Rã, en Affrique pharaonique. -A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-’Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : ”Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les ”al-gharānīq” (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. Tous régime matriarcal.

     

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  • #2027737
    Le 21 août 2018 à 03:26 par Gervay BRIO
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Il est vraiment triste de voir qu’au 21 siècle on croit encore à ces non sequiturs déistes inventé par de fieffé racailles, ayant pillé tous les cultes antiques à leur profit !
    Quand à la ’sublimation" du paganisme, ce sont des millions de morts, pire que Staline et Hitler réunis, des romains aux conquistadors...
    Aillez les couilles de ne plus croire mais de croitre enfin !
    Merci

     

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    • #2027758
      Le Août 2018 à 07:42 par Titus
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Tu es mal renseigné. L’athéisme du XXe siècle a fait 100 millions de morts, soit infiniment plus que tous les siècles précédents.
      Reprocher aux déistes leur croyance alors que l’on croit que de la roche et de l’eau se transforment spontanément en grenouille puis en prince charmant avec le temps et les générations, et que l’on croit que l’information se code et s’écrit toute seule par hasard, c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
      Aie les couilles d’assumer tes propres croyances jusqu’au bout de leur irrationalité.
      C’est incroyable qu’il existe encore des athées au XXe siècle, après la découverte du code génétique.

       
    • #2028245
      Le Août 2018 à 06:45 par Kalel
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      C’est bien beau de travailler la forme de votre message, mais si c’est pour dire autant de bêtises sur le fond, vous semblez ridicule... Et pourquoi pas des milliards de morts tiens...
      Sur les conquistadors par exemple et sur bien d’autres sujets chaud qui concernent l’Eglise, vous devriez lire Jean Dumont, historien (pas comme vous) dans le livre "L’Église au risque de l’histoire".

      Et encore mon cher @Titus (merci pour vos excellents commentaires), vous êtes gentil selon l’institut néerlandais de relations internationales "Clingendael Institute" il y a eu environ 231 millions de morts en 100 ans de guerres et conflits durant ce siècle.

      Voilà ce que ça donne lorsque l’on considère l’être humain comme un bout de viande sur patte tel un moustique à écraser , ou comme un simple tube digestif équipé d’un cerveau... Je n’appelle pas cela "croitre"... On en oublie que chaque humain est unique, qu’il possède en lui une dimension éternelle (l’âme) voulu par le créateur, et mérite que sa vie soit rigoureusement respectée.

       
    • #2029339
      Le Août 2018 à 20:28 par Auri
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Si vous pensez qu’il faut une religion particulière pour se mettre à massacrer des gens alors vous n’êtes pas très malin. Méfiez-vous de ne pas vous retrouver un jour mêlé à ce genre de chose (victime ou bourreau) ça sera déjà pas mal...

       
  • #2030249
    Le 25 août 2018 à 17:48 par Olive
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Lisez Maria Valtorta.

     

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  • #2031603
    Le 28 août 2018 à 10:41 par Alfredo
    Marie, éternelle Reine du Ciel

    Dans ce très beau poème, François Villon qualifie la Vierge Marie de déesse :

    Vierge Marie, gente déesse
    Garde-moi place en paradis :
    Oncque n’aurai joie ni liesse
    Ici-bas, puisqu’il n’est permis
    De boire ce divin nectar
    Qui porte nom de Balestard ;
    Qu’à des gens fortunés en ce monde.
    Or, suis miséreux et pauvret,
    Si donc au Ciel, ce vin abonde,
    Viens, doulce Mort, point ne m’effraye.
    Porte-moi parmi les élus
    Qui, là-haut, savourent ce cru

    Comment ne pas avoir la nostalgie de cet authentique catholicisme parisien, où la Vierge Marie reçoit le titre de gentille déesse et où on appelle de ses vœux la douce mort, pour savourer au Paradis parmi les pauvres, les élus de Dieu, de délicieux breuvages ?

     

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    • #2033467
      Le Août 2018 à 18:16 par AF
      Marie, éternelle Reine du Ciel

      Je doute fort que ce poème aux vers bancals (tantôt 7, 8 ou 9 syllabes) et ne respectant pas les règles de la prosodie classique (rime féminine avec rime masculine : pauvret / effraye ; rime au pluriel avec rime au singulier : élus / crus) soit bien de François Villon

      Si je m’en fie à la recherche par mot clé, il n’apparaît ni dans le Testament ni dans le Codicille.

       
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