Je crois que cette histoire de Julian Assange commence à tenir du récit de fiction plus qu’autre chose. C’est à se demander si le vrai Julian Assange des débuts existe toujours ou s’il n’a pas été éliminé pour faire place à un acteur qui se montre la fraise de temps en temps, justement pour montrer ce qu’il en coûte de critiquer les opérations de l’empire américain. Serait-il en fait payé pour cela ?
Tout d’abord pour un type sensé être bien informé comme lui il a pris trop de décisions stupides comme de se mettre sous la protection de gouvernements de gauche à la nord-européenne ou à la sud-américaine : les seuls qui ne soient pas des organisations woke téléguidées depuis les USA sont celui de Cuba et du Vénézuela, et encore. Snowden a été un peu plus conséquent : il est allé chez de vrais concurrents de la puissance américaine.
Mais Assange manque totalement de crédibilité sur bien des points : il promeut la version officielle du 9-11, il s’oppose à toute contestation de la réalité du projet Apollo, et dans ses principales révélation Wikileaks sur la guerre d’Iraq c’est seulement la puissance américaine qui est attaquée, jamais Israël qui était pourtant beaucoup plus actif dans cette région qu’il tient pour une partie prenante du Grand Israël qui lui revient de droit par promesse biblique. C’est à croire qu’il consultait Noam Chomsky avant d’émettre quelque avis politique que ce soit. En plus Assange (du moins celui que les médias rapportent) ne fit que des révélations a posteriori du genre dont on était bien mieux informé depuis longtemps par le réseau Voltaire.
Un autre sujet qui laisse songeur est son acceptation béate du narratif du GIEC sur le réchauffement climatique anthropique et ses déclarations presque amoureuses à l’endroit de Greta Thunberg. Tout est de la faute du peuple américain qui a trop bien vécu des fruits du dérèglement climatique comme des opérations militaires impériales.
Au moins Snowden, même s’il ne veut pas contester le 9-11 en prétextant que ce n’est pas sa spécialité, a la décence de dire que l’évolution récente du climat doit à la géo-ingéniérie (chemtrails) plus qu’à tout autre facteur, et ce depuis 1960 (le but était de garantir à l’agri-business américain des conditions climatiques gagnantes que la nature ne lui eût pas accordées) et que ce système de commande du temps par l’empire s’approche d’un point où trop de chocs en retour de plus en plus chaotiques vont se multiplier pour qu’il continue d’être rentable.
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