Des responsables de certains des principaux syndicats de journalisme internationaux ont appelé mercredi depuis Genève en Suisse à « libérer » le fondateur de WikiLeaks Julian Assange « au nom de la liberté de la presse ». Le 17 juin, le gouvernement britannique a annoncé avoir signé le décret d’extradition vers les États-Unis de l’Australien de 50 ans, détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, depuis trois ans.
Julian Assange est poursuivi aux États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir publié en 2010 sur son site WikiLeaks environ 700 000 documents confidentiels portant sur les activités de l’armée américaine, notamment en Irak et en Afghanistan.
Pour les signataires de cet appel regroupant des dirigeants de syndicats de journalistes français, britannique, allemand, espagnol et australien, la décision du gouvernement britannique constitue une « violation flagrante des droits de l’Homme » et démontre un « mépris total de la liberté de la presse ».