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Julian Assange, accusé d’espionnage par Washington et menacé d’extradition vers les États-Unis, a semblé désorienté lundi 21 octobre lors de sa première apparition en public depuis six mois, bredouillant lors d’une audience à Londres. L’Australien de 48 ans, rasé de près et vêtu d’un pull bleu, d’une chemise blanche et d’une veste bleue, a comparu devant le tribunal de Westminster, qui examinait la date d’une prochaine audience d’extradition.
Julian Assange a semblé avoir des difficultés à se rappeler sa date de naissance et déclaré à la juge Vanessa Baraitser à la fin de l’audience qu’il n’avait pas compris ce qui s’était passé. Il s’est aussi plaint de ses conditions de détention à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh. « Je ne peux accéder à aucun de mes écrits, c’est très difficile de faire quoi que ce soit », a-t-il dit d’une voix à peine audible, expliquant aussi lutter contre des « gens [avec] des ressources illimitées ».
« Je ne peux pas penser correctement », a-t-il aussi déclaré dans la salle d’audience où s’étaient rassemblés de nombreux soutiens, dont l’ancien maire de Londres Ken Livingstone. Son avocat, Mark Summers, a accusé l’État américain de s’être « immiscé dans des discussions privilégiées entre Julian Assange et ses avocats à l’ambassade » d’Équateur, où Julian Assange s’était réfugié, et d’avoir « illégalement copié [le contenu de] leurs téléphones et ordinateurs ».
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