Pour succéder à Boris Johnson, poussé à la démission par les siens, une large majorité (52,7 %) des 200 000 adhérents du Parti conservateur ont préféré la diplomate Liz Truss à l’ancien ministre des Finances Rishi Sunak.
La ministre de 47 ans, restée fidèle jusqu’au bout à Boris Johnson quand les démissions au sein de l’exécutif se comptaient par dizaines début juillet, devient la quatrième Première ministre britannique depuis le référendum du Brexit en 2016, la troisième femme à ce poste après Margaret Thatcher et Theresa May dans l’histoire du Royaume-Uni.
La nouvelle locataire de Downing Street prend ses fonctions dans un contexte économique et social explosif, avec une inflation qui dépasse les 10 % et devrait encore considérablement augmenter, et une hausse exorbitante des factures d’énergie qui étrangle familles, entreprises et services publics.
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Dimanche, Mme Truss a assuré sur la BBC qu’élue, elle agirait « dès la première semaine » pour aider les Britanniques avec leurs factures d’énergie, refusant toutefois de préciser la nature concrète des mesures qu’elle comptait prendre. Selon plusieurs médias britanniques, elle envisage un gel des prix de l’énergie.
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Si elle a séduit la base du parti au pouvoir depuis 12 ans au Royaume-Uni, 52 % des Britanniques estiment qu’elle sera une mauvaise voire très mauvaise Première ministre selon un récent sondage YouGov. Pas sûr donc que ces vagues promesses suffisent à calmer la grogne sociale qui agite le pays comme jamais depuis les années Thatcher (1979-1990), à deux ans des législatives de 2024.
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