Le 4 décembre à Paris, plus d’un millier d’élèves infirmières et infirmiers manifestaient devant le ministère de la Santé au cri de :
"NON à la réquisition !
OUI à la formation, au diplôme d’Etat
dans de bonnes conditions ! "
A cette occasion les élèves distribuaient un tract à la population. Ça commençait fort :
"On est en 3ème année, nous avons un diplôme d’état à préparer, et ils sont en train de nous pourrir notre diplôme."
Ce début m’amusa, je ne vis là que de l’hyperbole à la mode, en vogue dans la jeunesse, cette exagération par l’emploi d’intensifs et de mots excessifs, trop marrant ; mais poursuivant ma lecture je fus vite saisi par l’expression d’une détresse réelle :
Oui, les élèves infirmiers sont véritablement réquisitionnés, le mot n’est pas trop fort, dans des "centres de vaccination," "avec nos formateurs", "sept jours sur sept. Les journées pouvant aller de 8h30 à 22h30... !"
" On demande que cela soit rémunéré car c’est sur notre temps d’étude !"
Cette revendication bien compréhensible s’accompagne d’un soucis de l’intérêt général :
"On nous demande de faire le contraire de ce qu’on nous apprend !"
"Ce n’est pas nous qui préparons ce que l’on injecte.
"On utilise le même seringue pour prélever et pour piquer, on doit piquer dix fois dans le même flacon, le caoutchouc altéré tombe dan le flacon par petits morceaux.
"Lors de l’examen procéder ainsi serait considéré une faute éliminatoire d’hygiène !
"Avant d’avoir notre diplôme on nous demande de trahir nos compétences professionnelles ! Et on nous demande de le faire à des millions de gens en dehors de la présence réglementaire d’un infirmier diplômé."
On apprend encore qu’il n’y a aucun suivi des patients au risque d’incidents cardiaque (il y a toujours un risque cardiaque après une injection), qu’elles (et ils) travaillent à la chaîne et se font tancer vertement quand elles "ont pris trop de temps avec les patients."(sic)
"Nous n’avons même pas à justifier de notre identité...hier sur un site [de vaccination] il n’y avait pas de médecin..., une personne dans la file d’attente a dit : moi je suis médecin..." ainsi sans aucun contrôle, ce drôle s’occupera des patients, avec un soin particulier pour les patientes, demandant à ces dernières de se dévêtir bien davantage que ne l’exige l’injection, "pour mieux laisser circuler le produit", dit-il, ce qui mit la puce à l’oreille des jeunes élèves, l’individu se révélant par la suite un imposteur qui tentait de profiter du bordel organisé pour assouvir sa lubricité comme dans une maison close.
C’est un véritable chaos !
Le 9 décembre le journal des Rothschild Libération, publiait un appel de quatre professeurs de la Pitié-Salpétrière dénonçant : "l’improvisation" et "les solutions de fortunes"de cette vaccination.
"A quoi est due cette errance" interrogent-ils. " On en arrive à la solution abracadabrantesque suivante, des centres de vaccinations sont ouverts à côté des hôpitaux, eux-mêmes exclus du système, alors que, pour fonctionner ces centres font appel, via la police et la gendarmerie si nécessaire, aux internes qui [pourtant] sont indispensables à la vie hospitalière".
On vaccine les gens comme du bétail, dans des gymnases, dans des hangars, baptisés pour la circonstance "vaccinodromes" !
Les quatre professeurs de médecine concluent : "On a voulu créer ex nihilo un système dont sont exclus les médecins de famille et les hôpitaux."
Parce qu’on en est là ! En plus de réquisitionner arbitrairement par la force publique les internes, d’utiliser gratuitement les élèves infirmiers privés de cours, Bachelot interdit aux plus compétents pour cette tâche, les médecins de famille, le droit de l’accomplir.
C’est à peine concevable et pourtant le fait est là, absurde et arbitraire : l’immonde truie des laboratoire interdit aux généralistes de vacciner !
Ces derniers avec leur syndicats, ont immédiatement protesté et réclament , en vain, le droit d’effectuer cet acte médical élémentaire. Aussitôt Chérèque, ce chien courant du capital, est accouru ventre à terre au secours de Bachelot, aboyant contre les généralistes : "affaire de pognon !"
Assez ! C’est assez !
Quelle que soit notre opinion sur la pandémie, réelle ou non, ce qu’il y a de certain c’est que le gouvernement se sert de cette hystérie de vaccination, urgence claironnée à son de trompes de fallopes des merdiats, pour tout dérèglementer, pour désorganiser les hôpitaux, rétablir le travail servile, au mépris de la santé publique.
Toute cette chienlit se produit sous le haut patronage d’un cétacé en rose, commis des laboratoire, cette ministre cachalot qui cache ses liens passés au service de grands labos pharmaceutiques, les ayant fait rayer de son CV, mais aussi mystérieusement disparus de sa bio du Who’s who.
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Que se passera-t-il demain avec l’application de la loi qui porte la moitié de son nom Bachelot-Narquin, la fumeuse Loi Bachelot, qui prévoit de supprimer 20 000 emplois hospitaliers supplémentaires, d’aggraver le rationnement de soins, un plan de 100 millions d’économies par an jusqu’en 2021 !
Fermetures de lits, de services d’urgence, de maternités ! Il n’y a plus que les avortoirs qui tournent à plein rendement.
Ce plan meurtrier rejeté par tous les personnels hospitaliers, par les médecins, par la population, vise au regroupement des hôpitaux publics en "pôles de santé" avec leurs "offres de soins", destinés à substituer le critère de rentabilité et de profit des grands groupes privés à celui de la santé publique.
Et la Gauche dans tout ça ?
Elle ferme sa gueule et en catimini vote pour la loi Bachelot.
Monsieur Delanoë en tant que Notre-dame de Paris est président de fait de l’AP-HP.
A Paris il aurait le pouvoir de s’opposer à la tragédie de l’hôpital public parisien, notamment à la nouvelle suppression de 1100 emplois annoncée. Au lieu de ça, son représentant et fondé de pouvoir M. Le Guen, qui préside le conseil d’administration de l’AP-HP, a voté le 3 juillet, pour la loi Bachelot, pour le regroupement des 38 hôpitaux en 11 "pôles" ou "territoires" de santé ! Et ça, se proclame "socialistes" !