Au NPA, le féminisme est sacro-saint. On ne rigole pas avec ça. On y lutte dur « contre le patriarcat », « l’ordre moral hétérosexiste [sic] » et accessoirement « contre le capitalisme », le méchant capitalisme patriarcal et hétérosexiste, celui des Laurence Parisot et autres Anne de la Verge-longue je présume.
Une des juments de bataille que les féministes NPA raffolent d’enfourcher est : « la lutte pour la réappropriation de l’espace public par les femmes ».
On est loin de la lutte contre l’appropriation privée de l’espace vital par certains hommes. Loin et même aux antipodes.
Pour ceux qui ne verraient pas clairement à quoi cette exigence spatialement gynécocrate fait référence, voici en quels termes le NPA appelait à manifester le 8 mars, pour la fameuse journée internationale de nos amies les femmes.
Sous le titre très Éluardien : « Les femmes reprennent la nuit » nous lisons :
« Le 8 mars c’est l’occasion de rassembler toutes les femmes ; de s’unir, les féministes d’ici et d’ailleurs, les femmes du centre-ville, celles des banlieues, les étudiantes, les travailleuses, les prostituées, les précaires, les chômeuses, les immigrées, les jeunes, les vieilles – qu’elles soient lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles ou hétérosexuelles.
Pourquoi la rue, pourquoi la nuit ?
Parce qu’on apprend aux femmes à avoir peur la nuit, à sortir accompagnées (d’un homme) et à ne pas se faire remarquer. Parce que la nuit appartient encore aux hommes.
Le jour je me rase les jambes, la nuit je rase les murs ! »
On dirait que c’est notre faute, si elles se tondent les poils des pinceaux ou s’épilent l’entresol en « maillot simple », ou en « ticket de métro », les pauvres chéries de centre-vil, en partance pour le septième-ciel nocturne !
Question annexe : Les « lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles » ne gémissant plus sous la coupe du mâle hétérosexuel, délivrées de l’impératif catégorique et hétérosexiste de nous plaire, ont-elles cessé de se raser les cannes ?
C’est à vérifier...
Quoi qu’il en soit, puisqu’il semblerait que nous autres hommes, obscurs, mais néanmoins propriétaires, possédions en rente viagère la Cathédrale de la Nuit et ses appentis, rendons à « la moitié du ciel », sa part d’Ombre, sa jouissance Nocturne.
Partageons avec elles un peu de notre Nuit : Tenez ma chère, voici ma Nuit, je vous l’offre sur un plateau enluné.
Féminisme et mépris des femmes
Hélas, maintenant, nous redescendons dans le triste monde diurne, celui où l’on ne saute pas en l’air en couinant, pour attraper la queue blafarde du clair de la lune.
Tout le monde connait cette sale affaire PIP, dégoulinant de gel.
Un margoulin, pour gagner un euro par prothèse, mettait à l’intérieur, du silicone industriel sans contrôle sanitaire de l‘Etat, et qui va se révéler un poison à retardement.
Résultats : Noël ! pour lui, avec 1 million d’euros de bénef ! Mais des dizaines de milliers de malheureuses, avec des lymphomes ou autres pathologies Mammaires.
Voici comment, de quelle manière infâme, fut traité ce sujet chez les soi-disant amants de la cause des femmes.
Dans « Tout est à nous » l’hebdo du NPA, au n° 130, un dessin : un chirurgien dans un bloc opératoire parle à une patiente l’air mal en point.
- « vous allez perdre votre triple 95A » dit-il.
Le titre : « 2012 sera une année à risque pour toutes les bimbos siliconées »
Mais les ciliées-connes qui nous rasent, les bimbos antifâchistes gobe-la-lune, et les Beaufs mal rasés qui vont la leur décrocher, ils ne risquent pas de perdre les 3 lettres qui forment leur NPA +.
Félix Niesche