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Entretien avec Gilad Atzmon

Propos recueillis et traduits de l’anglais pour E&R par Alimuddin Usmani, le 29 avril 2014

Alimuddin Usmani : L’écrivain Emmanuel Ratier a publié un nouveau livre intitulé Le vrai visage de Manuel Valls. Dans ce livre, il fait de surprenantes révélations à propos du premier ministre, considéré à l’heure actuelle comme un sioniste particulièrement zélé. Alors qu’il était maire d’Evry, ville habitée par de nombreux musulmans, il avait un discours pro palestinien. Certains pensent qu’il souffre de troubles bipolaires d’autres que c’est la confirmation qu’un politicien souhaitant faire une carrière aboutie en France est obligé d’adopter un discours sioniste. Est-ce que ce changement de la part de Manuel Valls vous surprend ?

Gilad Atzmon : C’est loin d’être surprenant, c’est la réalité occidentale contemporaine. Aux États-Unis, le lobby juif dicte au secrétaire d’État la terminologie qu’il peut utiliser et lui explique celle qu’il doit éviter. Cependant, ce phénomène est également présent au sein du mouvement de solidarité palestinien. Ce sont aussi les groupes juifs qui dictent leur terminologie dans le but de détourner l’attention sur le fait qu’Israël se définit comme un État juif. En résumé, la politique occidentale a été « jérusalémisée » et l’émancipation a pris du retard.

Lorsque la réalisatrice franco-israélienne Esti a demandé à l’écrivain Agnès Michaux C’est quoi être juif ?, elle a répondu ceci : « C’est faire partie d’un vieux moment de l’histoire du monde, d’où la difficulté d’être juif aujourd’hui, être juif c’est être archaïque ». Qu’en pensez-vous ?

C’est de toute évidence faux et trompeur. La judéité est l’identité politique la plus adaptable. 2 500 ans d’identité en exil ont mené à un développement évolutionnaire d’une multiplicité de stratégies juives de survie. La politique juive peut transformer toute idée, pensée ou même un simple événement en une religion juive.

On a beaucoup écrit sur l’Holocauste comme étant la nouvelle religion juive. Il possède tous les éléments qui sont nécessaires à une religion organisée-des sanctuaires, des leaders spirituels, la rédemption par la vengeance, l’apostasie, l’hérésie, et même une sorte de Dieu chrétien-le juif, celui qui a été réduit en cendres et qui a ressuscité en une force politique totale et sans précédent. Mais en fait, le judaïsme et l’Holocauste sont juste deux religions juives parmi d’autres. Le marxisme, le bolchévisme, les droits de l’homme, les droits des homosexuels, l’interventionnisme au nom de la morale, sont tous des formes de religions juives. Ils sont moralisateurs et déterminés par la notion d’élection (progressisme). Ils impliquent tous que les autres sont inférieurs. En réalité les nouvelles religions juives ont fait transformer l’humanité en « Autre ».

Zbigniew Brzezinski a parfois eu des positions courageuses. Il a défendu le livre de Walt et de Mearsheimer Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine. Cependant, il a apporté tout récemment son soutien à ceux qu’il appelle « les héros de Maïdan ». En agissant de la même manière que BHL, où se situe sa cohérence ?

De manière générale je ne cherche pas à suivre la trace d’une quelconque cohérence dans les déclarations politiques. Il est plus que probable que Brzezinski, ancienne figure de la guerre froide, échoue à comprendre la situation en Europe orientale et sa signification.

Vous étiez récemment en Turquie. Le Premier ministre Erdogan dénonce de manière régulière la politique israélienne à l’égard des Palestiniens. Pourtant, il apporte son soutien à l’opposition armée en Syrie, ce qui fait le jeu d’Israël. Que pensez-vous de lui ?

Il est intéressant de noter que j’ai soulevé précisément cette question dans chaque réunion à laquelle j’ai participé à Istanbul. En occident nous avons tendance à interpréter la politique turque à l’égard de la Syrie comme étant motivée par l’avidité. Nous pensons que la Turquie considère le régime d’Assad comme un obstacle en ce qui concerne le transit du gaz entre les pays du Golfe et l’Europe. Néanmoins, les universitaires turcs et les officiels avec qui je me suis entretenu démentent ceci. Ils insistent sur le fait que la Turquie porte un intérêt marqué pour la Syrie à cause du fait que les villes du nord de la Syrie ont appartenu en son temps à l’Empire ottoman et que les problèmes des droits humains en Syrie ont des répercussions près de leurs frontières. Je ne suis pas en position d’émettre un jugement mais je peux affirmer que les affaires turques sont bien plus compliquées que la conception qui en est faite en occident. Nous avons affaire à une puissance montante sur la scène régionale qui commence à comprendre sa propre histoire et l’importance de son rôle politique et militaire.

Les Femen ont manifesté contre le Front national hurlant « Stop à l’épidémie fasciste ». Elles ne feraient jamais une chose pareille à propos de l’idéologie nationaliste israélienne. Est-ce que ces femmes pratiquent la Haskala ? (éthique duale de la philosophie émancipée juive)

Pour commencer, je dirai que si le fascisme suffit à pousser les femmes nues à marcher dans les rues, alors je suis pour la montée de la droite. Plus sérieusement, il a été établi depuis longtemps que la gauche et les progressistes sont immergés dans une culture du slogan. La gauche étiquette tout ce qu’elle ne comprend pas comme du fascisme. Ces filles, pour certaines magnifiques, ne savent pas ce que le fascisme veut dire ni ne comprennent la signification de l’épidémie. Elles ne saisissent pas que le fascisme se réfère en fait à un mouvement puissant qui poursuit une idéologie nationale et socialiste. C’est la croyance que le bien-être et le patriotisme peuvent coexister et même faire avancer la société. C’est un secret à peine voilé qu’une telle perception du bien-être patriotique est la seule réponse à la globalisation et au sionisme interventionniste. Les Femen sont, de toute évidence, financées par les sionistes mondialistes, certains suggèrent que c’est le réseau de Soros qui les soutient. Par conséquent, je ne les imagine pas combattre Sion, elles font plutôt partie d’un front financé par les sionistes. 

Dans un récent entretien vous avez dit que vous ne participiez pas au jeu démocratique. Vous ne voteriez même pas pour une personne comme George Galloway ? 

Certainement pas (avec tout le respect que j’ai pour George), je ne vote pas et je possède un intérêt nul pour le jeu politique et pour les acteurs impliqués dans ce jeu. Je suis intéressé en tant qu’intellectuel dans la signification de ce jeu politique.

 

Voir aussi, sur E&R :

Retrouvez Gilad Atzmon chez Kontre Kulture :

 
 






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17 Commentaires

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  • #804616
    Le 2 mai 2014 à 12:09 par Gerard John Schaefer
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Pour ceux qui se poseraient sincèrement des questions, elles sont servies ici sur un plateau, al dente... loin de la bouillie dont on nous intube, pour rester poli.
    La dernière réponse en dessert...

     

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  • #804639
    Le 2 mai 2014 à 12:42 par Bachar
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Petit divergence sur la Turquie d’Erdogan et je trouve qu’il est plutôt dur avec Michaux, ceci dit la contradiction fait avancer le débat. L’angle sur Michaux est néanmoins très intéressant, la faculté d’analyse de Gilad est novatrice. Sur les Femen c’est très puissant. Merci Gilad !

     

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  • #804695
    Le 2 mai 2014 à 13:39 par Juju
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Oui, la réponse à ce qu’on vit forcément ne passe pas par la politique. Donc, pas par le FN, forcément.
    La politique ne deviendra respectable que le jour où une alliance de patriotes fera littéralement éclater les faux clivages qui nous empêchent de respirer, à commencer par les notions de gauche et droite (quand c’est pas extrême-droite) en politique.

    Autrement dit, c’est pas demain la veille.

     

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  • #804719
    Le 2 mai 2014 à 14:03 par Nican
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Petite remarque après lecture et aussi écoute de l’échange radio autour d’Emmanuel Ratier.
    On mentionne à l’emporte pièce du "bipolaire" et, de mémoire, de la "schizophrénie". Tout cela discrédite l’échange et serait à éviter.
    De prime abord, l’homme semble certes grandement névrosé. Mais sans trouble psychotique, de l’humeur ou je ne sais quoi de nature à expliquer ce qui se trame et les revirements. À la lumière de ce qui est présenté, Valls semblerait "décodable" à partir de qualificatifs parmi :
    - versatile et impulsif
    - machiavélique / opportuniste (cela n’explique pas seul le virage pris...)
    - sous influence (du genre amoureux, secte, autre)
    - manipulé / tenu en laisse (objet d’un chantage)
    - autre à préciser...

     

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  • #804760
    Le 2 mai 2014 à 14:49 par polytriiique
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Si la Turquie de Erdogan est réellement gênée par les problèmes humains syriens qui se répercutent chez elle via sa frontière commune alors pourquoi aide-t-elle l’International djihadiste dont les égorgeurs sous amphétamines et autres psychopates coupeurs de têtes sévissent en Syrie ???

     

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    • #805090
      Le Mai 2014 à 20:30 par Bachar
      Entretien avec Gilad Atzmon

      La Turquie risque de subir le retour de sa politique. Ceci dit tout le monde en Turquie ne supporte pas les wahhabites, je pense même qu’au sein du gouvernement il y a des différences. Il y a peu de temps la Syrie de Bachar était le meilleur allié de la Turquie, il a du se passer un truc bizarre...

       
  • #804870
    Le 2 mai 2014 à 17:17 par redsniper06
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Aux États-Unis, le lobby juif dicte au secrétaire d’État la terminologie qu’il peut utiliser et lui explique celle qu’il doit éviter ......................en France c’est du kif au même !!! merci de l’info...

     

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  • #805139
    Le 2 mai 2014 à 21:18 par solaine
    Entretien avec Gilad Atzmon

    You are a good guy Mister Gilad Atzmon !
    God bless you !
    On a besoin de personnalités comme vous pour nous éclairer dans ce monde de brutes. A quand une conférence en France, pays des droits de l’hommes ?!

     

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  • #805146
    Le 2 mai 2014 à 21:22 par Vaurien
    Entretien avec Gilad Atzmon

    Porter Gilad Atzmon en sainteté est une vision des choses comme une autre. Il est avant tout un idéologue qui s’oppose à sa manière à d’autres idéologies surfaites et dangereuses, ce qui n’est pas sans mérite. Mais dans les faits, c’est que nous sommes tous piégés par le faux, le superlatif, le démentiel comme des rats partout où l’on soit sur cette planète. Si on est armé d’une quelconque lucidité, on risque de s’étrangler vu que tout parait vaines agitations dans un bocal qui s’appelle la terre, mascarades, hallucinations et danses macabres. Nous somme dans une impasse civilisationnelle. On parle de lutte contre la mondialisation, alors qu’on y est déjà depuis bien longtemps et que la deuxième guerre mondiale n’avait fait qu’asseoir sur de nouvelles bases sur lesquelles je ne vais pas m’étaler sauf pour dire qu’elles sont peu amènes pour une saine vie sur cette terre pour ne pas dire autre chose. Face à cette mondialisation imposée, que faire ? Là est la question. Faut-il se recroqueviller sur soit moi-même et laisser faire comme s’en est la norme actuellement ? Prêcher le retour à des passés merveilleux ou à des terres promises comme il en existe un exemple qui risque de faire tache d’huile et se répandre avec des conséquences imprévisibles, et surtout catastrophiques ? …
    La liste des questions est grasse et interminable, quant à la liste des réponses, elle reste chétive et muselée.

     

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    • #805438
      Le Mai 2014 à 08:29 par Gerard J. Schaefer
      Entretien avec Gilad Atzmon

      Pas un saint, non, qui l’est ? plutôt quelqu’un qui lève le voile, qui détricote le gros chandail qu’on veut nous faire porter ici et là, avec effectivement cette faculté d’adaptation remarquable, mais pas totale... Dieudo le judoka, bon exemple.

      Là où je ne te suis pas,c’est qu’on a un héritage inouï, après, chacun son truc, s’enfiler la dernière propaganda (comme dit Louve) hollywoodienne, ou admirer tranquillou un tableau de Nicolas Poussin... fais toi-même les conversions dans tous les domaines, littérature, gastronomie, hygiène de vie générale...
      Le pessimisme n’est pas pote avec la volonté.

       
    • #806483
      Le Mai 2014 à 02:36 par Vaurien
      Entretien avec Gilad Atzmon

      @Gerard J. Schaefer
      On a déjà échangé des points de vue par le passé, et vous m’êtes quelqu’un de fort sympathique. Je ne suis pas pessimiste mais septique dans la mesure où je cherche à faire réfléchir et non pas à apprendre aux autres quelque chose. Je n’ai rien apprendre à personne, à forte raison à l’aide de commentaires. S’il est évident qu’on est tous différents les uns des autres, il n’en reste pas moins qu’on est tous interpellé par notre sort collectif, à moins que l’on soit complètement démoli, ce qui se peut et arrive plus qu’on ne le pense. Pour que vous puissiez comprendre mon raisonnement, il vous faut savoir que je suis de ceux qui pensent par paquets étalés et denses et ne peuvent s’exprimer que par une médiane souvent difficile à trouver. Ce qui est tout à fait le contraire de ceux qui pensent par des points fixes qu’ils étirent à leurs aises, et parmi lesquelles se recrutent les idéologues en herbe ou chevronnés, professionnelles ou amateurs. Pour le reste, ça vous revient de faire votre idée.

       
    • #806676
      Le Mai 2014 à 11:34 par Gerard J. Schaefer
      Entretien avec Gilad Atzmon

      Le truc, c’est que pendant que tu demeures sceptique, d’autres agissent, ce qui va te rendre encore plus sceptique, etc...
      Regarde Jean-Claude (Van Damme), il se les est sortis tous les cinq, et zyva ! ça ne l’empêche pas d’être "aware"...
      Du reste, les idéologues, c’est marqué sur leur tronche avec un gros gyrophare pour appuyer.
      Gilad Atzmon est cool. Et talentueux dans des domaines où il ne cherche à enfumer personne.

      Le sort collectif, ce sont les actes, agissements concrets de chacun, qui orientent... Dieudo aurait très bien pu se laisser faire, tu n’en aurais plus entendu parler, la messe étant dite. Or...
      Quelle que soit ta façon de penser, elle trouve son acheminement... au plaisir !

       
    • #807393
      Le Mai 2014 à 01:21 par Vaurien
      Entretien avec Gilad Atzmon

      @Gerard J. Schaefer.
      Je vais quand-même oser une derrière réflexion, le scepticisme n’interdit pas l’action et pas plus qu’il n’interdit la confiance qui est à la base des relations humaines et à un certain titre sacrée. Si celle-ci que certains humains manipulent et trahissent sans vergogne, ni aucun état d’âme. Mais malgré cela la vie continue et des perspectives s’ouvrent. Être un idéologue n’est pas une tare en soi et l’idéologie est un passage obligé pour chacun de nous, mais devient caduque dés qu’elle se fige et fige les personnes qui la portent. Ce n’est pas parce que quelqu’un est idéologue qu’il faut être contre lui, mais on peut être contre son idéologie parce qu’elles cachent ou amenuisent des problématiques déterminantes de notre vécu présent ou futur. Ou bien, elle sert à détourner l’intention sur un sujet ou une question importante ou vitale. Ou bien encore elle colporte et conforte quelques égos malades, en mal d’assise, délirants, ou qui, tout simplement, en font une coquille de protection parce qu’ils se croient vernis. Quant à Duodo, je l’apprécie beaucoup et je suis entièrement solidaire avec lui, mais il reste un amuseur public, intelligent certes, mais risque de servir de bouc émissaire à ceux qui ont inventé cette pratique

       
    • #810030
      Le Mai 2014 à 12:01 par jojo
      Entretien avec Gilad Atzmon

      Hum certains penseurs, dont Pierre Hilard il me semble, commencent à dire qu’il faut faire attention et bien séparer la mondialisation (qui est l’économie moderne) et le mondialisme (qui est une idéologie politique).

      La mondialisation est un fait acquis, elle a commencé par la colonisation des Indes et la découverte des Amériques et s’est poursuivit avec la Révolution Industrielle. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose en soi, aujourd’hui c’est pouvoir voyager partout sur la planète en moins d’une journée et avoir des bonnes relations commerciales et culturelles avec tout le monde. De toute façon pour mettre définitivement fin à la mondialisation, le seul moyen réellement efficace sera la fin du pétrole sans remplacement par une technologie équivalente. Et pour la France ce serait un choc dans la vie quotidienne de sa population, attendu que notre état manque de ressource naturelle nécessaire à notre style de vie.

      Le mondialisme par contre est une idéologie délétère et sans doute inacceptable pour tout ceux qui l’ont comprise car c’est les Georgia Guidestones : unifier le monde en une langue unique, une religion unique, une culture unique, le tout dirigé par la tyrannie mondiale d’une élite éclairée qui règne et exploite sans pitié les masses selon la doctrine "libérale" des Lumières.

      Les Alter-mondialistes sont des individus tous de gauche, souvent écolos qui disent à raison que l’exploitation intensive des pays du tiers-monde comme le Bangladesh ou l’Indonésie est un désastre environnementale doublé d’une crise sociale moralement inacceptable. Et ils ont raison à 100% ! En réalité ils ne sont pas contre la mondialisation des échanges, mais ils demandent qu’elle se fasse différemment, de façon plus juste pour toutes les parties. Ils réclament en fait une mondialisation sans le mondialisme. Ils ont perçu que les mondialistes étaient des néo-esclavagistes voila pourquoi ils gueulent et se font péter la gueule par tous les CRS d’occident. J’aime beaucoup ce mouvement, il n’est composé que par des braves gens.

       
  • #805481
    Le 3 mai 2014 à 09:59 par Tenez
    Entretien avec Gilad Atzmon

    « Dans un récent entretien vous avez dit que vous ne participiez pas au jeu démocratique. Vous ne voteriez même pas pour une personne comme George Galloway ?
    Certainement pas, je ne vote pas et je possède un intérêt nul pour le jeu politique et pour les acteurs impliqués dans ce jeu. Je suis intéressé en tant qu’intellectuel dans la signification de ce jeu politique. »

    Assez d’accord avec ca. Le pouvoir corromp, c’est aussi simple que ca...donc qui que ce soit que "nous" mettrons au pouvoir deviendra corrompu mais plus important comme "nous" choisissons, toutes les chances sont qu’il sera corrompu avant d’arriver car il/elle connaitra toutes les ficelles pour "nous" convaincre.

    Les seules chances d’avoir un homme d’etat de valeur est q’il s’affirme de lui meme en temps de crise ou guerre comme de Gaulles par example. C’est dans ces situations que les grands hommes arrivent...nous, en tant que peuple, nous sommes trop credules pour choisir les bons. Triste mais une realite.

     

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  • #809988
    Le 7 mai 2014 à 11:10 par Zobbo
    Entretien avec Gilad Atzmon

    "La judéité est l’identité politique la plus adaptable. 2 500 ans d’identité en exil ont mené à un développement évolutionnaire d’une multiplicité de stratégies juives de survie."

    Dans son analyse, Atzmon rejoint le Pr Kevin Mc Donald.

     

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