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Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres chutes

« L’ancienne humanité aussi n’est plus qu’un vain fantôme. Celle qui la remplace est vouée à la Mort, elle en porte le signe, sa destination suprême est le grand Barbecue, rien ne renaîtra plus de sa cendre », telles sont les deux dernières phrases qui vont clore ce livre.

Que l’on pourrait du coup croire un nouveau Traité du désespoir, à se laisser trop hanter par un vain fantôme. Mais CCCP aurait pu tout aussi bien s’intituler Mémoires d’un anarchiste.

D’un ex-anarchiste endolori, et hypocondriaque, qui connaît ses classiques et ne les a pas reniés :

« La liberté n’est qu’un vain fantôme, quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément. L’égalité n’est qu’un fantôme, quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort de son semblable. La république n’est qu’un vain fantôme, quand la contre-révolution s’opère de jour en jour par le prix des denrées auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes. »

Manifeste des Enragés, 1793

 

Entretien avec Félix Niesche sur son livre CCCP & autres chutes édité par Kontre Kulture :


 

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38 Commentaires

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  • #731387

    Autant j’apprécie ses textes, autant, il est bourré là ? C’est du grand n’importe quoi je suis désolé pour les fans mais on y comprend rien.

     

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  • #731403

    Eh bien, je ne m’attendais pas a cette voix ! Je préfère celle que je lui ai inventé, sage et moqueur :)

    Quoi qu’il en soit, Felix a un talent fou, j’espère me procurer ce livre d’ici quelques semaines.

     

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  • #731416

    Très bien. Manque plus qu’un micro. Comme ca la prochaine, on écoutera l’interview.

     

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  • #731582

    Concernant le livre de Goldhagen sur le nazisme, il faut quand même signaler que la thèse de son auteur est très minoritaire et qu’elle n’est surtout pas partagée par les plus grands historiens. Je ne prendrais que l’exemple de Ian Kershaw, historien tout ce qu’il y a de plus sérieux, respecté par toute la communauté scientifique et considéré à juste titre à mon avis, comme LE spécialiste de Hitler, est en opposition avec ce livre. Selon lui c’est un ouvrage manquant totalement de rigueur scientifique, simpliste dans ses explications et dont l’apport est au final nul (il adresse cette critique dans l’introduction de "qu’est ce que le nazisme" ouvrage que j’encourage à lire, comme tous les autres de Kershaw d’ailleurs). Alors certes son livre s’est vendu, mais ce n’est pas pour autant que les historiens sont d’accord avec lui, bien au contraire (Hilberg, juif de son état et spécialiste de la Shoah, considérait même qu’il avait tort sur tout).

     

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  • #731600

    Des choses intéressantes, j’ai lu d’autres de ces bouquins Ex-France et Arabesques, c’est rapide mais du concentré. Je veux pas être méchant, mais je dirais que je préfère le lire.

    Je me souviens quand j’étais gamin et qu’on montait en vacances dans mon Ardèche natale, destination un HLM mais à la campagne voire le pépé, c’est vous dire si on était fauché ! Dans la bagnole, y avait souvent Renaud en k7 et c’est la que j’ai entendu la première fois le mot trotskiste et ce couplet m’a rapidement fait sentir la différence entre anarchisme et trotskisme, y a bien une ! Lisez ou écoutez, faut être un peu bobos sur les bords pour s’y laisser piéger, le peuple instinctivement savait déjà.

    Au quatrième, dans mon HLM,
    Y a celui qu´ les voisins
    Appellent " le communiste ",
    Même qu´ça lui plaît pas bien,
    Y dit qu´il est trotskiste !
    J´ai jamais bien pigé

    La différence profonde,
    Y pourrait m´expliquer
    Mais ça prendrait des plombes.
    Depuis sa pétition,
    Y a trois ans pour l´ Chili,
    Tout l´immeuble le soupçonne
    A chaque nouveau graffiti,
    N´empêche que " Mort aux cons "
    Dans la cage d´escalier,
    C´est moi qui l´ai marqué,

    C´est vous dire si j´ai raison !

    vers 3eme minute
    http://www.youtube.com/watch?featur...

     

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  • #731627

    Je voulais juste réagir sur la façon réductrice dont a été évoquée la question de l’Ecole de Francfort. En effet, Monsieur Niesche semble confondre les thèmes de l’analyse adornienne au sein de laquelle la question de l’extermination des juifs n’est qu’un exemple parmi une profusion d’autres témoignant du, pour faire court, totalitarisme capitaliste dont la marche s’est traduite ENTRE AUTRES par la Shoah avec du blabla non-dialectique gauchiste exterminationniste. A noter que Soral est tombé dans le même panneau dans une de ses vidéos.

     

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  • #731834
    Le 19 février 2014 à 08:51 par MagnaVeritas
    Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

    Vive Félix Niesche !

    S’il n’y a qu’un écrivain à lire aujourd’hui, c’est bien lui.
    Son dernier opus est différent des précédents, mais faisant toujours autant montre de maestria et de sens.

    En plus, cet entretien est instructif. Merci Félix.

     

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  • #731837
    Le 19 février 2014 à 08:54 par François
    Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

    Sa voix ne vous plaît pas ? Pas étonnant... A mon humble avis ce n’est pas la sienne. Je crois que le type qu’on entend n’est qu’un lecteur. L’avez-vous déjà vu cet homme là ?... Je crois que ce bon et si ( trop pour ne pas être celui que je soupçonne ) talentueux Félix s’appelle en réalité... Alain.

     

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    • #732154
      Le Février 2014 à 15:08 par beru.hamido@gmail.com
      Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

      Complotiste :)

       
    • #732176
      Le Février 2014 à 15:26 par bagatelle...
      Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

      Je me suis également posé la question ! A plusieurs moment on a l’impression d’écouter une lecture. Ça manque clairement de spontanéité, on dirait presque une pièce de théâtre. Si vraiment c’est une lecture, je trouve ça dommage car l’interview me semble gâchée à cause de ça. Si ce n’est pas une lecteur, M.Niesche maitrise mieux la prose que la dialectique, ce qui est préférable pour une écrivain...

       
    • #733159

      Pardonnez moi de vous décevoir, mais Félix Niesche est une personne bien réelle, et qui ne partage pas le corps d’Alain Soral. Je l’ai croisé à une soirée dédicace. Très sympathique, comme à peu près toutes les personnes qui animent quotidiennement ce site, et qui me conforte profondément dans l’idée que ce mouvement qui gravite autour d’ER est très sain, chacun faisant généralement preuve de beaucoup d’aménité, d’honnêteté et d’ouverture .

      Quelle chance d’être tombé sur ce site ! (merci Dieudo !)

       
    • #734524
      Le Février 2014 à 01:00 par MagnaVeritas
      Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

      Faut vraiment être con pour confondre les deux. Déjà, les styles n’ont absolument rien à voir. Ensuite, Félix écrivait déjà dans Flash. Soral y avait aussi son bloc-notes. Enfin, Félix a déjà fait au moins une séance de dédicaces.

      Le syndrome du pauvre con plotiste qui s’imagine toute les conneries possibles. Il y avait déjà un con qui s’imaginait que le débrancheur était maître gims, alors pourquoi pas matthias cardet en mc jean gabin ?

      Eteignez votre ordinateur, les débiles mentaux, ça nous fera des vacances.

       
  • #731921
    Le 19 février 2014 à 10:53 par Simone Choule
    Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

    Mon préféré des livres de Félix (avec Flagraens Feminae) : acheté la semaine dernière et chaque texticule renvoie à des pensées millénaires et toute sortes de réflexion exprimées avec mordant, panache et sophistication pointue.
    Une interview pleine de jubilation, faudra juste que je révise le trotskisme parce que je n’y avais pas distingué la lettre de l’esprit....

     

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  • #732205

    Félix semble prendre le concept de la révolution prolétarienne au premier degré. Or les origines du marxisme, qui va de pair et a évolué en paralléle avec le sionisme, ne laissent aucun doute sur sa finalité. Tous les idéaux de Weishaupt sont d’ailleurs repris par le marxisme.
    Quant à l’Ecole de Francfort, fondée exclusivement par des marxistes appartenant tous à la même communauté, sa théorie critique n’est qu’une entreprise de démolition en règle de tous les fondements de la culture occidentale. On peut dire qu’on lui doit les chefs d’oeuvre que sont le "Piss Christ" et "Golgotha Picnic". Et la perversion sexuelle polymorphe (Marcuse). Si le communisme est mort à la chute du mur de Berlin, un "marxisme culturel" avait déjà pris la relève, en promouvant un libéralisme tous azimuths et ce qu’on appelle aujourd’hui "le politiquement correct". Son but étant de transformer graduellement la société, d’une manière imperceptible, dans un processus non plus révolutionnaire mais "évolutionnaire".
    Le marxiste italien Gramsci a peaufiné cette stratégie dans ses "Carnets de Prison" où il prône une infiltration lente et graduelle des superstructures de l’état que sont les institutions et qu’il appelle "la longue marche à travers les institutions".
    Selon lui le résultat sera que les peuples abandonneront d’eux-mêmes le capitalisme, sans aucune résistance. Cela ne choque plus grand monde lorsqu’on dit que l’Union Européenne a subi une dérive totalitaire. Cela semble évident.
    Quant à Trotky on trouve chez lui (dans "La Révolution Trahie") cette phrase qui semble assez actuelle : "Le nouveau programme des Jeunesses communistes soviétiques adopté en avril 1936, dit : "Une famille nouvelle, de l’épanouissement de laquelle se préoccupe l’Etat soviétique, se crée sur le terrain de l’égalité réelle de l’homme et de la femme."
    Pour terminer je dirais que le marxisme culturel me rappelle cette citation dont je vous laisse deviner l’origine :
    "Quand nous eûmes contaminé l’organisme gouvernemental par le libéralisme, ce poison mortel, tout l’ensemble de la vie politique des États fut modifié ; tous furent atteints d’une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie."

    PS. Si je pouvais exprimer un souhait, ce serait de voir Alain consacrer une rubrique à l’Ecole de Francfort, dans une de ses vidéos du mois. C’est un sujet assez important pour que Gilad Atzmon ait déjà annoncé que cela sera un des thèmes de son prochain livre.

     

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    • #732632

      Je partage totalement vos vues.
      Effectivement, l’nfluence désastreuse du Marxisme Culturel est trop souvent totalement ignorée.
      Ce Marxisme Culturel a commencé à être théorisé dès les années 30, devant l’échec de la propagation de la révolution prolétarienne au reste de l’Europe, et ce alors que l’URSS représentait encore un modèle alternatif.
      Et le parallèle entre bolchevisme et mondialisme, deux idéologies universalistes ayant la même finalité, si les moyens employés pour y parvenir sont différents, sont étonnants.

      Mais peut être que cela est trop douloureux à appréhender pour d’anciens communistes ou anarchistes impliqués dans l’ultra gauche comme Soral et Nieche ?

       
    • #733377

      Le Marxisme ?
      Parler du marxisme au singulier est sûrement abusif.
      Il y a des marxismes, souvent très différents et parfois radicalement opposés.
      Mais ce qui est vrai du marxisme ne l’est pas de Marx.
      Que les catégories de la pensée se forment historiquement et ne trouvent leur plein développement qu’à une certaine étape de l’évolution socio-historique, c’est le cœur même du Capital, lu, à tort, par la plupart des marxistes comme un « traité d’économie marxiste ».
      Gramsci : Pour indiquer quelle est la principale source de Gramsci, Sorel je dirais.
      Il y a un mythe qui serait Labriola, un mythe qui a créé pour soutenir à tout prix
      une tradition du marxisme italien pour des raisons nationalistes liés à l’ancien PCI :
      la route italienne vers le socialisme !
      En fait, l’auteur qui est essentiel pour comprendre la philosophie de Gramsci, c’est, le français Sorel (antidéterministe, politiquement, anti-étatiste, antijacobin, et fondée sur l’action directe).
      Pour terminer : Le Marxisme, c’est encore « la sublimation
      philosophique de l’impuissance historique » du prolétariat censé renverser l’ordre ancien mais en
      fait incapable de sortir de son état de classe subalterne.


       
    • #733507

      Magnifique ! je me sens si intensément anarchiste, il n’y a véritablement que le langage de mes semblables comme Niesche, qu’il m’est possible de comprendre, oxygène indispensable. Merci à E&R pour cette interview.

       
    • #734540
      Le Février 2014 à 01:14 par MagnaVeritas
      Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres (...)

      La "révolution prolétarienne" a existé "au premier degré". Félix fait la distinction entre cette révolution sincère et légitime et l’infiltration par les étudiants minables, salopes de gauche. Il ne parle pas de ses origines. En fait, tu confonds tout. Ce n’est pas parce qu’une théorie est orientée que certaines parties ne sont pas valides, et surtout ce n’est pas pour cela que la réalité des actions est réfutable. La révolution prolétarienne n’était pas une blague potache ni une posture mais une nécessité vitale.

      Tu confonds à dessein marxisme social et marxisme sociétal (si c’est bien celui que tu appelles culturel). Même Soral rejette le second pour ne garder que le marxisme méthodologique et le marxisme social, qui est une grille de lecture pertinente décrivant les rapports de domination de la société industrielle.

      Le marxisme est un piège dans le sens où c’est un mouvement révolutionnaire. Ainsi, il nuit à l’ordre. Sauf que l’ordre industriel est déjà inique par rapport à l’ordre monarchique et ne laisse d’autre choix que l’esclavagisme (ordre de la domination capitaliste) ou la révolte (désordre légitime mais dangereux par essence car récupérable, réorientable, annulable, etc.). Il n’y a donc pas de solution, c’est un crime parfait contre le peuple.

       
    • #734609

      @MagnaVeritas

      Si c’est à moi que vous vous adressez, je parle bien du marxisme ciulturel tel que théorisé par la Yeshiva de Frankfurt lorsque la propagation de la révolution bolchevique à l’Europe ne s’est pas faite.
      Les théoriciens de cette école (Horkheimer, Grunberg, Marcuse, Adorno, etc) ont alors décrété que le prolétariat était plus attaché à sa nation, sa culture, ses traditions et donc ses concitoyens mêmes bourgeois qu’il n’était solidaire des prolétaires des autres pays.
      Dès lors, pour que l’internationale ouvrière puisse se réaliser, il convenait donc de détruire nations, culture, traditions, famille, etc (rings a bell ?)
      Nous subissons depuis des décennies les abominations mises en place par ces raclures sous la forme d’une ingénierie sociale destructrice.
      Je ne peux que vous encourager à rechercher plus par vous même.

      Maintenant, révolution prolétarienne infiltrée par les étudiants ? Je ne comprends pas de quoi vous parlez.
      J’ai lié marxisme culturel et révolution bolchevique, et je ne vois rien de sincère ni de premier degré dans celle ci. Une révolution ouvrière financée par Wall Sreet et massacrant dès le premier jour des milliers de paysans pauvres a d’évidence quelque chose de faussé.
      Qu’il y ait eu des exaltés pour y croire, je n’en doute pas, mais les instigateurs ne cherchaient absolument pas à faire le bonheur des peuples ni même des ouvriers, mais à se servir, à renverser un ordre existant pour devenir calife à la place su calife.
      Ou dans le cas qui nous préoccupe, tsar à la place du tsar.
      Soit les habituelles manipulations des éternels fouteurs de m****, partout et tout le temps.

       
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