« En préambule, ce questionnement que je vous soumets : qu’est-ce qui est le plus important dans la vie, dire la vérité ou dire des vérités ? Nous choisissons cette deuxième option. Ainsi nous porterons notre réflexion sur la parole des vaccinés, plus particulièrement toutes ces personnes qui s’interrogent sur les effets indésirables de la vaccination sur leur santé. »
Ainsi commence la présentatrice de Regards croisés, l’émission diffusée sur Guadeloupe la 1ère le 9 décembre 2021. C’en est déjà trop pour le gouvernement qui a rappelé France télévisions à l’ordre pour avoir laissé la parole libre à des gens qui souffrent du vaccin, cette nouvelle maladie mondialiste, que l’on pourrait appeler la vaccinopathie.
Pour le gouvernement, qui tente depuis plusieurs semaines de rétablir l’ordre en Guadeloupe, la diffusion d’une émission de la chaîne Guadeloupe la première, sur « les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 » a du mal à passer. Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a rappelé à l’ordre mercredi Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions.
Cette émission intitulée « Regards croisés » et diffusée le 9 décembre dernier avait « provoqué au sein de la communauté médicale et de la société civile du territoire, un émoi que je partage », a indiqué mercredi le ministre dans un courrier adressé à Delphine Ernotte dont l’AFP a obtenu copie ce jeudi. (Le Parisien)
Lecornu, qui porte bien son nom, travaille-t-il pour les Français ou pour les grands labos ? Qui faut-il croire, la parole des Français souffrants du vaccin ou celle des commerciaux de Bancel & Bourla ?
Le ministre a « appelé à la responsabilité des acteurs (…) surtout médiatiques au sujet de la vaccination ». « Il est indéniable que votre mission de service public consiste à ouvrir le débat et à répondre aux inquiétudes de la population », mais, « dans la réalité, aussi bien l’intitulé de l’émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s’installer dans l’opinion l’idée que les vaccins n’étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l’inverse », écrit le ministre.
Et là, une fois n’est pas coutume, un big up à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions,, qui a répondu aux pressions politiques par une vérité toute simple, mais déontologique :
« L’ampleur de la très forte réticence à l’encontre de la vaccination d’une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique. »
Le Parisien rappelle avec tristesse que moins de 50 % de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans a accepté de se faire vacciner. L’émission qui suit ne va pas arranger les choses pour la dominance politique inféodée au Big Pharma !
Laisser la parole aux malades du vaccin, quelle insolence ! Un grand merci en tout cas à ce gouvernement qui, en abattant sa censure rétroactive sur une émission qui aurait pu passer inaperçue, a réveillé le démon de la résistance qui permet à des centaines de milliers de Français de métropole de découvrir l’honneur et le courage d’un média, Guadeloupe la 1ère, et d’une journaliste, Lise Dolmare. La vidéo ne tiendra peut-être pas longtemps sur YouTube ou chez France Télévisions : il en faut peu aujourd’hui pour se faire taxer d’antivax, et donc de résistant, et c’est une très bonne chose ! Le virus de la résistance avance. Et puis, Lise persiste.
Dolmare : « Doit-on réduire au silence ceux qui disent avoir un autre vécu que le nôtre, dans notre Regards croisés, à cette question nous répondons : non. »
Le premier invité décrit ses symptômes.
Priscilla : « Avant cette première dose j’avais une vie active, je travaillais normalement. Après, enfin depuis, je traîne une fatigue comme je n’ai jamais connue. Avant je pratiquais une activité physique deux fois par semaine, et là maintenant à cause de mes symptômes et de ma fatigue, toute activité devient pénible. »
Cette émission, intelligemment, n’est pas à charge contre la vaccination. La preuve, le deuxième invité à prendre la parole vient de l’institut Pasteur, cette usine à vaccins.
Dolmare : Considérer toutes les paroles est notre farouche volonté, ainsi le regard du docteur Antoine Talarmin, le directeur de l’institut Pasteur, vous vous en doutez, son regard a toute son importance. Bonsoir docteur Talarmin. Effets indésirables de la vaccination, gravité ou pas, ces dits effets secondaires sont à définir dans cette émission.
Talarmin : Oui, effectivement, le vaccin anti-covid comme tout vaccin ou médicament, peut présenter des effets secondaires. L’important en santé publique est de considérer le bénéfice/risque.
Troisième personne invitée, une avocate, Me Ellen Bessis.
Dolmare : Bonsoir Maître, une pandémie qui soulève bien des interrogations d’ordre juridique, n’est-ce pas ?
Bessis : Oui c’est vrai, il y a de nombreuses interrogations d’ordre juridique, car avec une vaccination dite obligatoire cela contredit les principes généraux du droit et même du droit constitutionnel, et donc effectivement est-il obligatoire de se vacciner, comment se manifeste cette obligation alors que le code civil et le code de la santé publique précisent bien que on ne peut pas porter atteinte à l’intégrité de notre corps, et que nous sommes maîtres de décider ou pas du traitement qui pourrait nous être infligé.
Une bonne leçon de journalisme au service public audiovisuel de la métropole, incarné par la très collabo France Info, et aussi au service privé de l’axe BFM-LCI, complètement aligné sur la politique et les intérêts du Big Pharma. Et l’on comprend encore une fois à quel point la maîtrise des grands tuyaux de l’information est essentielle pour le pouvoir dictatorial.