@ Goy HaLal
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Tu nous soumets une liste à puces qui présente trois similarités entre les pseudo-vaccins anti-COVID à ARNm d’une part et à ADN d’autre part.
A l’inverse, je vois une différence qui montre un danger aggravé avec les pseudo-vaccins à ADN, relativement aux pseudo-vaccins à ARNm. En résumé, il s’agit du risque aggravé, pour les pseudo-vaccins à ADN, d’intégration de l’ADN pseudo-vaccinal à l’ADN génomique de l’hôte, ce qui induit la capacité de production de protéines Spike pour toute la vie. Le risque d’intégration au génome de l’hôte existe aussi avec les pseudo-vaccins à ARN, mais il est moindre, car il faut alors que deux risques se réalisent plutôt qu’un seul : d’une part la transcription inverse de l’ARNm en ADN (étape non nécessaire dans le cas des pseudo-vaccins à ADN), d’autre part l’intégration dudit ADN à l’ADN génomique de l’hôte.
Je détaille ci-dessous avec des sources.
En préambule, pour aider les non initiés à comprendre, je précise, en résumé, que la production de protéines au sein d’une cellule humaine résulte du processus suivant : transcription — c’est le terme consacré, cf. l’article Wikipédia titré « Transcription (biologie) » — de l’ADN en ARN messager (noté ARNm) au sein du noyau de la cellule, puis migration de l’ARNm dans le cytoplasme (le contenu de la cellule hors noyau), puis traduction — c’est le terme consacré, cf. l’article Wikipédia titré « Traduction génétique » — de l’ARN en protéine.
1) Les pseudo-vaccins à ARNm sont conçus pour pénétrer les cellules de l’hôte en leur cytoplasme et provoquer une traduction de l’ARNm en protéine Spike. Cependant, il y a un risque de rétro-transcription de l’ARNm pseudo-vaccinal en ADN via une enzyme endogène (présente naturellement dans toutes les cellules du corps ; il n’y a pas nécessairement besoin d’une enzyme de transcriptase inverse venant d’un rétro-virus qui serait conjointement dans la même cellule hôte au même moment) et il y a un risque d’intégration à l’ADN génomique de l’hôte. Ce risque est illustré par des faits avérés, à savoir la rétro-transcription de l’ARNm du virus SARS-CoV-2 (résultant en un ADN viral chimérique de SARS-CoV-2, complémentaire de son ARNm, on appellera ce résultat un transcrit chimérique), et l’intégration du transcrit chimérique à l’ADN génomique de l’hôte :
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