Rappelons que le SARS-CoV-2 est un virus aérosolisé. D’un diamètre d’environ 0,1 micromètre, il se propage dans l’air en étant transporté par des aérosols, ici de microgouttelettes de salive et d’excrétions pulmonaires, d’un diamètre pouvant faire moins de trente micromètres, voire moins de vingt, dix et même cinq micromètres.
Dans ces conditions, il est possible, selon les masques, qu’il traverse le tissu ou le papier qui le compose. Mais quand bien même la matière du masque serait parfaitement imperméable aux virus, il reste les nombreux jours présents entre les dits masques et le visage… Cette vidéo, qui aurait pu être réalisée avec de la fumée de cigarette, montre clairement par grand froid comment l’air expiré s’échappe du masque. Un air contenant bien sûr des virus, dont potentiellement le SARS-CoV-2…
Les masques chirurgicaux ne sont pas faits pour empêcher toute contamination virale, et c’est bien pour cela qu’ils ne le font absolument pas. Surtout quand on sait que cette contamination se fait beaucoup, si ce n’est essentiellement, par les mains ! Les autres masques, même si l’effet est certes moins spectaculaire, ne sont pas beaucoup plus efficaces. Et doubler presque rien, ça fait encore pas grand-chose.