Contrairement à l’antienne pseudo-scientifique écolo-bobo, le dioxyde de carbone (CO2) n’est pas un polluant d’une part et, d’autre part, il ne pourra jamais représenter un danger pour la santé humaine aux concentrations atmosphériques actuelle (0,041 % du volume, soit 410 ppmv) ou future.
Il faut monter à très haut niveau la concentration en CO2 dans l’air respiré pour que cela conduise à une détérioration de la santé qui lui soit directement imputable. En revanche, respirer un air confiné est préjudiciable et ce défaut de ventilation est généralement mesuré, justement, par la concentration en CO2.
L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, nous explique que :
La concentration en CO2 dans l’air intérieur est l’un des critères qui fondent la réglementation en matière d’aération des locaux. Le titre III des Règlements sanitaires départementaux (RSD) fixe ainsi, pour les bâtiments non résidentiels, un seuil en CO2 de 1000 ppm dans des conditions normales d’occupation.
D’après les normes concernant la ventilation des bâtiments, un concentration en CO2 supérieure à 1000 ppm définit une qualité de l’air intérieur basse. Au-delà de cette concentration, une étude a montré « une augmentation de symptômes liés à l’asthme chez l’enfant, en moyenne sur une journée d’école – une altération suspectée de la performance psychomotrice due au CO2 seul chez l’adulte, en moyenne sur quelques heures. »
La durée d’exposition est primordiale. Les gens intelligents pourront toujours, pour l’heure, enlever leur masque en sortant d’un magasin. En revanche, pour le personnel qui y travaille toute la journée, c’est une autre histoire…